En ce vingt et unième siècle, le plus grand défi de l'Etat raciste est l'exclusion définitive des négro-Mauritaniens qui passe par une véritable épuration ethnique. Les noirs vivent la discrimination au quotidien et ils sont considérés comme des étrangers dans leur propre pays. Cette injustice qui frappe les noirs est appliquée à tous les échelons par le régime d' Apartheid.
Depuis samedi, deux jeunes de l'arrondissement d'Elmina sont détenus au commissariat (Elmina I) sur les ordres du préfet Isselkou. Salamata Samba et Kala Samba, puisqu'il s'agit d'eux, ont juste commis le tort d’être noirs ce qui explique le comportement du préfet qui fait preuve d'un zèle que rien n'explique, si ce n'est le racisme, et agissant comme un colon dans une localité noire à 99%. Nous trouvons anormal que de tels localités soient administrées par des préfet ne parlant que Hassaniya.
Tout commence le jeudi quand des "dignitaires" de la commune, par la voix de Mohamed Cheybett font entendre que le préfet Isselkou a lui même ordonné que les habitants de la localité soient recensés pour pouvoir profiter des programmes d'aides. C'est ainsi que, Salamata et Kala, en bénévoles agissant sous les ordres des notables, furent dénoncés puis arrêtés. Ils sont accusés d'avoir dressé des listes de personnes candidates à la distribution de nourriture. Ils passent au commissariat d'Elmina I leur seconde nuit juste pour satisfaire les caprices d'un préfet raciste qui éprouve le plaisir de faire souffrir et humilier les noirs.
Devant cette situation inacceptable, Touche pas à ma nationalité met le préfet Isselkou en garde contre toute dérive et promet de faire de ce cas un exemple pour dénoncer énergiquement le racisme que l'Etat Mauritanien a érigé en système.
Nous appelons les populations de la localité à se mobiliser et à désobéir aux lois racistes appliquées par le préfet Isselkou et ses pairs, dignes représentants du système d'Apartheid.
La cellule de communication