Communiqué - 31 octobre 2012
Depuis le 13 octobre, la Mauritanie est confrontée à une situation particulièrement confuse suite à l’attaque contre le général Ould Abdel Aziz maintenu en France pour raison médicale. Aujourd’hui, le peuple mauritanien, pourtant en droit de connaître la vérité, ignore tout de son état de santé. En raison de la concentration du pouvoir exécutif entre les mains du général, qui en plus, a réduit au mutisme et à l’inefficacité les contre-pouvoirs législatif et judiciaire, nous assistons à une paralysie totale de nos institutions républicaines. Tout reste bloqué parce que le général n’a rien délégué en partant.
Les Mauritaniens restent interloqués par la chaîne d’absurdités suivantes qui minent leur pays :
- Une assemblée nationale avec des députés en fin de mandat depuis 2011
- Un Conseil constitutionnel avec des membres n’ayant pas encore prêté serment
- Une Cour suprême dont le président est nommé dans des conditions controversées et illégales
- Un gouvernement et son premier ministre sans une véritable assise
Une telle situation inédite nous place dans l’obligation de constater l’impossibilité de trouver une solution en totale conformité avec la Constitution.
C’est pourquoi, nous mouvements constituant une force de pression tirant sa légitimité de la société civile, constatons la situation d’empêchement de fait, depuis l’évacuation du général dont le bulletin de santé n’a jamais été publié pour édifier le peuple sur l’évolution de son état de santé.
Précisant que notre combat est dirigé contre un système dictatorial, nous exigeons :
- La vérité sur l’état de santé du général
- Le retour définitif des militaires dans les casernes et leur réintégration dans leur rôle exclusif de sécurisation du Peuple et de nos frontières.
- Une véritable transition qui, cette fois-ci, prendra en charge la question de la réconciliation nationale de fond en comble, qui est le point de départ d’une démocratie exemplaire.
Nous appelons les forces vives de la Nation à prendre leurs responsabilités en mettant en avant l’intérêt général.
Les mouvements signataires appellent la jeunesse à se mobiliser pour sortir le pays de cette situation chaotique.
- For Mauritania
- Jeunesse du mouvement al Hor
- Mouvement du 25 février
-Touche pas à ma nationalité
Source: ABW
Depuis le 13 octobre, la Mauritanie est confrontée à une situation particulièrement confuse suite à l’attaque contre le général Ould Abdel Aziz maintenu en France pour raison médicale. Aujourd’hui, le peuple mauritanien, pourtant en droit de connaître la vérité, ignore tout de son état de santé. En raison de la concentration du pouvoir exécutif entre les mains du général, qui en plus, a réduit au mutisme et à l’inefficacité les contre-pouvoirs législatif et judiciaire, nous assistons à une paralysie totale de nos institutions républicaines. Tout reste bloqué parce que le général n’a rien délégué en partant.
Les Mauritaniens restent interloqués par la chaîne d’absurdités suivantes qui minent leur pays :
- Une assemblée nationale avec des députés en fin de mandat depuis 2011
- Un Conseil constitutionnel avec des membres n’ayant pas encore prêté serment
- Une Cour suprême dont le président est nommé dans des conditions controversées et illégales
- Un gouvernement et son premier ministre sans une véritable assise
Une telle situation inédite nous place dans l’obligation de constater l’impossibilité de trouver une solution en totale conformité avec la Constitution.
C’est pourquoi, nous mouvements constituant une force de pression tirant sa légitimité de la société civile, constatons la situation d’empêchement de fait, depuis l’évacuation du général dont le bulletin de santé n’a jamais été publié pour édifier le peuple sur l’évolution de son état de santé.
Précisant que notre combat est dirigé contre un système dictatorial, nous exigeons :
- La vérité sur l’état de santé du général
- Le retour définitif des militaires dans les casernes et leur réintégration dans leur rôle exclusif de sécurisation du Peuple et de nos frontières.
- Une véritable transition qui, cette fois-ci, prendra en charge la question de la réconciliation nationale de fond en comble, qui est le point de départ d’une démocratie exemplaire.
Nous appelons les forces vives de la Nation à prendre leurs responsabilités en mettant en avant l’intérêt général.
Les mouvements signataires appellent la jeunesse à se mobiliser pour sortir le pays de cette situation chaotique.
- For Mauritania
- Jeunesse du mouvement al Hor
- Mouvement du 25 février
-Touche pas à ma nationalité
Source: ABW