En juin 1967, Israël envahit Gaza et le Sinaï égyptiens, la Cisjordanie, le Golan syrien, et devient une puissance occupante au cours d'un conflit éclair dont les conséquences perdurent 40 ans après.
Ce conflit a donné à la question palestinienne et aux relations entre Israël et ses voisins une dimension nouvelle.
Les Palestiniens et des militants israéliens et étrangers marquent à partir de mardi par une série de manifestations le 40ème anniversaire de l'occupation israélienne des territoires palestiniens.
Chez les Palestiniens, la principale manifestation est prévue mardi à partir de 07H00 GMT à Ramallah, en Cisjordanie.
Les sirènes retentiront à 09H00 GMT et une minute de silence sera observée.
Mardi matin également, une marche partira de Naplouse (Cisjordanie) vers le barrage militaire israélien de Hawara, un des symboles de l'occupation au sud de la ville.
Cette guerre, dite "des Six jours", a changé radicalement la face du Proche-Orient, donnant à la question palestinienne et aux relations entre Israël et ses voisins une dimension nouvelle.
Des Palestiniens prient sur un mémorial pour les combattants arabes tués pendant la guerre des Six Jours, à Jérusalem le 30 mai 2007Le Premier ministre israélien Levi Eshkol adresse un message au roi Hussein de Jordanie: "Nous n'entreprendrons aucune action contre la Jordanie, à moins qu'elle ne nous attaque".
Outre la Cisjordanie et Jérusalem-Est, Israël occupe le Golan syrien et le mont Hermon, qui domine la Syrie et le Liban, le Sinaï et la bande de Gaza, alors sous occupation égyptienne.
De ce climat naît le mouvement de la colonisation qui, en septembre 1967, va pousser à la création de la première colonie, Kfar Etzion, en Cisjordanie, sur le site d'un ancien kibboutz évacué pendant la guerre de 1948.
Une décision qui est la conséquence directe d'années de désillusion et du traumatisme de la guerre du Kippour de 1973, qui faillit mal tourner pour Israël.
"Les Israéliens ont peu à peu pris conscience de la question palestinienne", relève Ilan Greilsammer.
"Après deux Intifada, des revers politiques et militaires, les Israéliens ont appris à admettre l'idée d'un retrait et la création d'un Etat palestinien, ce qui était impensable en 1967 et il y a 20 ans", ajoute-t-il.
Il n'y aura jamais une destruction d'Israël et il n'y aura jamais une destruction des aspirations palestiniennes. L'issue est presque déjà écrite: deux Etats, Jérusalem coupée en deux avec une zone internationale.
Mardi 05 Juin 2007
BM
Source : francematin.info
(M)
Ce conflit a donné à la question palestinienne et aux relations entre Israël et ses voisins une dimension nouvelle.
Les Palestiniens et des militants israéliens et étrangers marquent à partir de mardi par une série de manifestations le 40ème anniversaire de l'occupation israélienne des territoires palestiniens.
Chez les Palestiniens, la principale manifestation est prévue mardi à partir de 07H00 GMT à Ramallah, en Cisjordanie.
Les sirènes retentiront à 09H00 GMT et une minute de silence sera observée.
Mardi matin également, une marche partira de Naplouse (Cisjordanie) vers le barrage militaire israélien de Hawara, un des symboles de l'occupation au sud de la ville.
Cette guerre, dite "des Six jours", a changé radicalement la face du Proche-Orient, donnant à la question palestinienne et aux relations entre Israël et ses voisins une dimension nouvelle.
Des Palestiniens prient sur un mémorial pour les combattants arabes tués pendant la guerre des Six Jours, à Jérusalem le 30 mai 2007Le Premier ministre israélien Levi Eshkol adresse un message au roi Hussein de Jordanie: "Nous n'entreprendrons aucune action contre la Jordanie, à moins qu'elle ne nous attaque".
Outre la Cisjordanie et Jérusalem-Est, Israël occupe le Golan syrien et le mont Hermon, qui domine la Syrie et le Liban, le Sinaï et la bande de Gaza, alors sous occupation égyptienne.
De ce climat naît le mouvement de la colonisation qui, en septembre 1967, va pousser à la création de la première colonie, Kfar Etzion, en Cisjordanie, sur le site d'un ancien kibboutz évacué pendant la guerre de 1948.
Une décision qui est la conséquence directe d'années de désillusion et du traumatisme de la guerre du Kippour de 1973, qui faillit mal tourner pour Israël.
"Les Israéliens ont peu à peu pris conscience de la question palestinienne", relève Ilan Greilsammer.
"Après deux Intifada, des revers politiques et militaires, les Israéliens ont appris à admettre l'idée d'un retrait et la création d'un Etat palestinien, ce qui était impensable en 1967 et il y a 20 ans", ajoute-t-il.
Il n'y aura jamais une destruction d'Israël et il n'y aura jamais une destruction des aspirations palestiniennes. L'issue est presque déjà écrite: deux Etats, Jérusalem coupée en deux avec une zone internationale.
Mardi 05 Juin 2007
BM
Source : francematin.info
(M)