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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Comme promis Merkel a dénoncé le régime de Mugabe haut et fort.


Comme promis Merkel a dénoncé le régime de Mugabe haut et fort.
La chancelière allemande Angela Merkel a tenu sa promesse samedi en dénonçant haut et fort, en séance plénière du sommet UE-Afrique, le régime du président zimbabwéen Robert Mugabe, qu'elle a accusé de "nuire à l'image de la nouvelle Afrique".





"La situation actuelle du Zimbabwe nuit à l'image de la nouvelle Afrique", a déclaré la chancelière, dans un discours tenu en présence du président Mugabe, et dont l'AFP a obtenu une copie.

"La situation du Zimbabwe nous concerne tous, en Europe comme en Afrique," a-t-elle insisté. "Nous n'avons pas le droit de regarder ailleurs lorsque les droits de l'homme sont piétinés", a-t-elle asséné, dénonçant "l'intimidation de porteurs d'opinions différentes et les infractions à l'indépendance de la presse".

"A cause de son Histoire, l'Europe ne peut se permettre de faire la morale en montrant du doigt", mais "il n'y a pas de droits de l'homme spécifiquement européens et il n'y a pas non plus de droits de l'homme propres à l'Afrique", a-t-elle souligné.

Le président sud-africain Thabo Mbeki a alors pris la défense de M. Mugabe, a indiqué une source diplomatique africaine présente à cette séance consacrée au thème Démocratie/droits de l'homme, l'une des cinq grandes priorités définies pour ce sommet.

"De quoi parlez-vous? Les choses avancent", a lancé M. Mbeki à la chancelière allemande, selon cette source.

Choisi pour représenter l'Afrique dans le débat sur les droits de l'homme, M. Mbeki n'a pas mentionné le Zimbabwe dans son discours officiel.

"Nous continuons à affronter des défis en ce qui concerne la gouvernance en Afrique, comme c'est le cas dans d'autres régions du monde", a déclaré le président sud-africain, chargé d'une mission de médiation entre M. Mugabe et l'opposition zimbabéen, par ses pairs d'Afrique australe.

"Néanmoins, pour être franc, le plus grand défi, de loin, auquel nous sommes confrontés en ce qui concerne l'application des programmes sur la bonne gouvernance et les droits de l'homme, c'est la question des ressources", a ajouté le président sud-africain.

Au cours d'une conférence de presse à l'issue de la séance, le président sénégalais Abdulaye Wade a affirmé que Mme Merkel se fondait sur des informations "inexactes".

"J'ai bien écouté la chancelière que j'apprécie beaucoup (...) mais elle a parlé en fonction de ses informations et la plupart sont inexactes", a-t-il déclaré. "Tout ce qu'on raconte, c'est faux, ce n'est pas vrai", a affirmé le président Wade.

"Qui peut dire aujourd'hui qu'on viole les droits de l'homme au Zimbabwe plus que dans d'autres pays africains, qui ose dire ça?", s'est-il encore emporté.

A l'opposé, le Premier ministre danois Anders Fogh Rasmussen a condamné le "bandit" Mugabe. "Mugabe est naturellement un gros problème. Ce bandit a infligé une catastrophe dans son pays", a-t-il déclaré à l'agence danoise de presse Ritzau.

La question du Zimbabwe et de l'invitation du président Mugabe, en dépit des sanctions imposées par l'Union européenne depuis sa réélection contestée en 2002, avait empoisonné les préparatifs du sommet.

Le Premier ministre britannique Gordon Brown a refusé de faire le déplacement à Lisbonne en raison de la présence du dirigeant zimbabwéen. Londres y était représenté par un membre des Lords.

Le numéro deux de l'Église anglicane et premier noir à avoir été nommé à ce poste en Angleterre en 2005, a découpé son col dimanche en précisant qu'il ne le porterait plus tant que le président zimbabwéen Robert Mugabe serait au pouvoir.

"Nous avons besoin que le monde s'unisse contre Mugabe et son régime", a déclaré l'archevêque de York John Sentamu sur la chaîne de télévision BBC One, avant de saisir une paire de ciseaux et de découper le col romain qu'il portait.

"Vous savez ce que Mugabe a fait? Il a pris l'identité des gens et, littéralement --vous ne m'en voudrez pas-- l'a découpée en morceaux, et à la fin il n'y a plus rien", a-t-il dit tout en coupant son col en plusieurs morceaux.

Samedi après-midi, quelques dizaines de militants des droits de l'homme ont protesté, à l'extérieur du centre de conférences où se déroule le sommet, contre la présence de Robert Mugabe, au pouvoir depuis l'indépendance de son pays en 1980.

Depuis son arrivée dans la capitale portugaise jeudi, le président Mugabe, 83 ans, n'a fait aucune déclaration.


Source: AFP - avmaroc
(M)
Dimanche 9 Décembre 2007 - 15:14
Dimanche 9 Décembre 2007 - 15:24
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