"Ce que j'ai vécu c'est l'apocalypse", témoigne Jeanette Nuongui, seule survivante des huit personnes qui vivaient dans sa maison à Brazzaville, soufflée dimanche par une explosion dans un dépôt de munitions, qui a fait plus d'une centaine de morts et des centaines de blessés.
"Ce que j'ai vécu c'est l'apocalypse. C'est par la grâce de Dieu que je vous parle. Toute ma maison s'est écroulée. Ma mère est décédée, mon père, mes deux frères et mes deux soeurs aussi. La vie ne me sert plus à rien", raconte la jeune femme, choquée, sur son lit de l'hôpital militaire à Brazzaville, une perfusion posée sur un bras.
Sa maison se trouvait près de la caserne du régiment blindé Mpila, dans l'est de la ville, où une série de puissantes explosions a détruit de nombreuses habitations, entre 08H00 (07H00 GMT) et 10H45.
"C'est la première détonation qui a tout soufflé", témoigne Victorien-Constant Obani, un militaire d'une quarantaine d'années, dont la maison était située juste en face de la caserne. Sa femme a été blessée au bras gauche.
"Je suis militaire, ce qui s'est passé ici, c'est plus qu'un typhon, c'est plus qu'une guerre civile. Toute la maison a été détruite. Je ne sais pas ce que je vais devenir", dit-il à l'AFP, près de son habitation.
Willy Kaba est arrivé près de la zone touchée "juste après la première détonation, vers 08h10". "La fumée qui montait dans le ciel m'a effrayé. Après j'ai pris mon courage, je me suis approché des lieux et j'ai vu que tout le camp (du dépôt de munitions) a été cassé, les bâtiments, les murs de clôture", raconte-t-il.
"Regardez ma maison, tout est parti !", se désole Dutroc Messengo croisé un peu plus loin. "Ici un jeune garçon a perdu ses deux jambes et son frère a été tué sur le coup quand le mur de sa maison s'est écroulé sur lui", relate-t-il.
"Les femmes et les enfants se sont enfuis vers les quartiers plus éloignés et nous, les hommes, nous sommes restés pour garder les maisons soufflées et défoncées, de peur que les voleurs emportent les rares objets qui nous restent" explique Blaise Mongo, un autre habitant du quartier touché par les explosions.
Près du camp, trois églises ont été détruites tout ou partie. Des maisons ont eu les toits disloqués, les portes enfoncées, les vitres brisées. Des logements et bâtiments ont été touchés jusqu'au centre-ville.
En face de la caserne, des ressortissants chinois qui travaillaient sur un chantier de construction ont été blessés. L'un est mort, selon des témoins. Plus d'une centaine de personnes ont été tuées, a déclaré à l'AFP le ministre congolais de l'Intérieur Raymond Mboulou. Une source diplomatique européenne sur place avait indiqué plus tôt à l'AFP qu'au moins 150 personnes ont été tuées et des centaines blessées.
Le souffle des puissantes explosions a aussi secoué Kinshasa, la capitale toute proche de la République démocratique du Congo, séparée de Brazzaville par le fleuve Congo. Les vitres de plusieurs bâtiments ont été soufflées.
Source: AFP
"Ce que j'ai vécu c'est l'apocalypse. C'est par la grâce de Dieu que je vous parle. Toute ma maison s'est écroulée. Ma mère est décédée, mon père, mes deux frères et mes deux soeurs aussi. La vie ne me sert plus à rien", raconte la jeune femme, choquée, sur son lit de l'hôpital militaire à Brazzaville, une perfusion posée sur un bras.
Sa maison se trouvait près de la caserne du régiment blindé Mpila, dans l'est de la ville, où une série de puissantes explosions a détruit de nombreuses habitations, entre 08H00 (07H00 GMT) et 10H45.
"C'est la première détonation qui a tout soufflé", témoigne Victorien-Constant Obani, un militaire d'une quarantaine d'années, dont la maison était située juste en face de la caserne. Sa femme a été blessée au bras gauche.
"Je suis militaire, ce qui s'est passé ici, c'est plus qu'un typhon, c'est plus qu'une guerre civile. Toute la maison a été détruite. Je ne sais pas ce que je vais devenir", dit-il à l'AFP, près de son habitation.
Willy Kaba est arrivé près de la zone touchée "juste après la première détonation, vers 08h10". "La fumée qui montait dans le ciel m'a effrayé. Après j'ai pris mon courage, je me suis approché des lieux et j'ai vu que tout le camp (du dépôt de munitions) a été cassé, les bâtiments, les murs de clôture", raconte-t-il.
"Regardez ma maison, tout est parti !", se désole Dutroc Messengo croisé un peu plus loin. "Ici un jeune garçon a perdu ses deux jambes et son frère a été tué sur le coup quand le mur de sa maison s'est écroulé sur lui", relate-t-il.
"Les femmes et les enfants se sont enfuis vers les quartiers plus éloignés et nous, les hommes, nous sommes restés pour garder les maisons soufflées et défoncées, de peur que les voleurs emportent les rares objets qui nous restent" explique Blaise Mongo, un autre habitant du quartier touché par les explosions.
Près du camp, trois églises ont été détruites tout ou partie. Des maisons ont eu les toits disloqués, les portes enfoncées, les vitres brisées. Des logements et bâtiments ont été touchés jusqu'au centre-ville.
En face de la caserne, des ressortissants chinois qui travaillaient sur un chantier de construction ont été blessés. L'un est mort, selon des témoins. Plus d'une centaine de personnes ont été tuées, a déclaré à l'AFP le ministre congolais de l'Intérieur Raymond Mboulou. Une source diplomatique européenne sur place avait indiqué plus tôt à l'AFP qu'au moins 150 personnes ont été tuées et des centaines blessées.
Le souffle des puissantes explosions a aussi secoué Kinshasa, la capitale toute proche de la République démocratique du Congo, séparée de Brazzaville par le fleuve Congo. Les vitres de plusieurs bâtiments ont été soufflées.
Source: AFP