Chers frères et soeurs.
Mon objectif est de partager avec vous les moments agréablement passés sur la ville sainte de Médine. C’est une expérience difficilement racontable pour la bonne et simple raison qu’elle est plutôt ressentie que vécue
Lorsque l’on arrive de Nouakchott par exemple, et que l’on n’a jamais voyagé dans le Golfe, on est immédiatement surpris par la végétation alors même que l’on est encore dans l’avion. Les arbres, en Mauritanie, c’est tellement courant et tellement partout que ça en devient un détail
Alors qu’en Mauritanie, chaque rond point possédait du gazon et des arbres ou au moins des arbustes ou des fleurs, à Médine et plus généralement en Arabie Saoudite, la végétation est rare. Il y a donc uniquement quelques dattiers petits et robustes clairsemés le long des routes.
Lorsque l’on descend de l’avion, en pleine nuit, on se sent bien. On s’attend à ce qu’il fasse extrêmement chaud, et finalement, la température est plutôt agréable la nuit,. En journée par contre, entre le Dohr et l’Asr, c’est assez pénible. Mais la chaleur reste sèche donc très facilement supportable, bonne pour la santé dirais-je même.
On remarque une chose quand on arrive à Médine : sur les routes, les trottoirs et un peu partout, il y a une fine couche de poussière couleur terre qui est omniprésente. Médine est une ville relativement propre. Il n’y a pas particulièrement d’odeur pestilentielle ou autre. Par contre, l’air de Médine est relativement pollué (disons comme le centre ville d’une grande ville). Mais ce n’est rien comparé à celui de la Mecque ou Il y a donc une odeur de gaz d’échappement qui règne en permanence lorsqu’on s’aventure dans les rues.
Si comme moi vous vous attendez à voir le désert avec ses dunes de sable, vous risquez d’être déçu : je n’ai vu aucun désert en Arabie Saoudite. La seule chose qu’il y a, c’est de la roche volcanique, plutôt rougeâtre/ noire. Rien à voir donc avec les dunes des comptes des 1001 nuits.
La vue de Médine est également très dégagée : les montagnes ( Uhud ,Rahha , etc…) sont situées assez loin derrière si bien que l’on peut avoir une vue panoramique sur l’environnement.
Le lever de soleil de Médine est l’une des plus belles choses à contempler. Ne faîtes jamais l’erreur d’aller vous recoucher immédiatement après la prière du Subh, essayez de rester au moins éveillé jusqu’au Shuruq afin de voir se dégrader les couleurs. Vous n’en croirez pas vos yeux. Cela part de l’orange, puis le rose, puis violet, puis bleu encre, une vraie danse de couleurs.
Masdjid Nebewi chérif
Lorsque l’on aperçoit les minarets de la mosquée de Médine, on reste incroyablement surpris et ému : ils sont très hauts, et magnifiquement sculptés tout en restant assez sobres. Bizarrement le soir, avec l’éclairage, qui provient du dessous, cela fait penser à des éléments futuristes que l’on peut voir dans les films de science fiction. Plus on s’approche de la mosquée, plus le cœur bat vite, car les routes sont sinueuses dans le centre de Médine : il n’y a pas une seule ligne droite qui mène directement à la mosquée, on est obligé de contourner des immeubles, des hôtels, bref, on a tout le temps de voir la mosquée au fur et à mesure que l’on s’approche : le suspense devient interminable !
Puis lorsque l’on est proche, on voit enfin la coupole verte. L’excitation est à son comble, car on sait qu’elle abrite le Prophète Mohamed s.a.w. Enfin on admire cette somptueuse mosquée, comme sur les photos que les gens ramènent ou que l’on voit sur les télévisions.
On se croit vraiment comme dans un rêve, ou dans une autre dimension. On n’est plus sur la Terre. On est ailleurs.
La mosquée de Médine est pavée de marbre. L’extérieur est composé de carrés de marbre couleur grise, penchant vers le lait (composite) on dirait du granit, il y a des points noir dedans mais parfaitement lisse. Puis lorsqu’on se rapproche, il y a des rectangles de marbre blancs. Les portes sont immenses,
Les tapis de prière sont plutôt rouges, sauf à l’endroit de Rawda Nabawiya où ils sont verts clairs. Les organisateurs à l’intérieur « ferment » les rangs et les ouvrent progressivement en fonction de l’afflux de monde, à l’aide de ruban en plastique rouge et blanc que l’on trouve sur les chantiers. L’idée est de faire en sorte de garder au maximum des allées vides et dégagées pour que le centre de la mosquée se remplisse, puis d’autoriser progressivement les gens à s’installer dans les allées, pour avoir des rangs remplis au moment de la prière. Sinon, tout le monde s’installerait à la première place trouvée et il serait impossible de marcher à l’intérieur.
Il y a un étage auquel on accède au moyen d’un escalator. Attention ! à vos chaussures sans doute vous allez les perdre la première fois, c’est surtout les visites qui suivent. A l’étage, il y a une coupole qui se déplace en fonction du moment de la journée. Tantôt elle recouvre la mosquée, tantôt elle glisse pour recouvrir le premier étage et ainsi laisser une partie de la mosquée sans toit, pour l’aérer et faire de l’ombre à ceux du premier étage.
C’est l’imam Ali Houdhayfi l’homme à la voix mélancolique et plaintive qui dirige les prières du soir très souvent. Il a la force et le pouvoir de captiver les attentions des plus distraites pour t’amener dans un univers extra-dimensionnel qui te fait regretter la fin de la prière. Cela fait plaisir de l’entendre sur les cassettes, mais cette fois-ci… en vrai !
Des gigantesques parasols dépliables sont installés autour de la Mosquée dans la cour. C’est-à-dire que, la nuit, on a l’impression qu’il s’agit de simples poteaux en granit. Mais après le lever du soleil jusqu’au coucher, ils se déplient, tout en gardant une forme « florale » avec un certains aspect futuriste. Les techniciens ne manqueront pas de constater les vérins télescopiques qui actionnent ces parasols.
Je vous souhaite frères musulmans d’effectuer ce merveilleux voyage que l’on ne peut décrire parce que ce qu’on vit à Médine relève du ressenti
SALAM ALAYKOUN.
EL-hadj Dame Fal
Source: MBAYE Oumar
Mon objectif est de partager avec vous les moments agréablement passés sur la ville sainte de Médine. C’est une expérience difficilement racontable pour la bonne et simple raison qu’elle est plutôt ressentie que vécue
Lorsque l’on arrive de Nouakchott par exemple, et que l’on n’a jamais voyagé dans le Golfe, on est immédiatement surpris par la végétation alors même que l’on est encore dans l’avion. Les arbres, en Mauritanie, c’est tellement courant et tellement partout que ça en devient un détail
Alors qu’en Mauritanie, chaque rond point possédait du gazon et des arbres ou au moins des arbustes ou des fleurs, à Médine et plus généralement en Arabie Saoudite, la végétation est rare. Il y a donc uniquement quelques dattiers petits et robustes clairsemés le long des routes.
Lorsque l’on descend de l’avion, en pleine nuit, on se sent bien. On s’attend à ce qu’il fasse extrêmement chaud, et finalement, la température est plutôt agréable la nuit,. En journée par contre, entre le Dohr et l’Asr, c’est assez pénible. Mais la chaleur reste sèche donc très facilement supportable, bonne pour la santé dirais-je même.
On remarque une chose quand on arrive à Médine : sur les routes, les trottoirs et un peu partout, il y a une fine couche de poussière couleur terre qui est omniprésente. Médine est une ville relativement propre. Il n’y a pas particulièrement d’odeur pestilentielle ou autre. Par contre, l’air de Médine est relativement pollué (disons comme le centre ville d’une grande ville). Mais ce n’est rien comparé à celui de la Mecque ou Il y a donc une odeur de gaz d’échappement qui règne en permanence lorsqu’on s’aventure dans les rues.
Si comme moi vous vous attendez à voir le désert avec ses dunes de sable, vous risquez d’être déçu : je n’ai vu aucun désert en Arabie Saoudite. La seule chose qu’il y a, c’est de la roche volcanique, plutôt rougeâtre/ noire. Rien à voir donc avec les dunes des comptes des 1001 nuits.
La vue de Médine est également très dégagée : les montagnes ( Uhud ,Rahha , etc…) sont situées assez loin derrière si bien que l’on peut avoir une vue panoramique sur l’environnement.
Le lever de soleil de Médine est l’une des plus belles choses à contempler. Ne faîtes jamais l’erreur d’aller vous recoucher immédiatement après la prière du Subh, essayez de rester au moins éveillé jusqu’au Shuruq afin de voir se dégrader les couleurs. Vous n’en croirez pas vos yeux. Cela part de l’orange, puis le rose, puis violet, puis bleu encre, une vraie danse de couleurs.
Masdjid Nebewi chérif
Lorsque l’on aperçoit les minarets de la mosquée de Médine, on reste incroyablement surpris et ému : ils sont très hauts, et magnifiquement sculptés tout en restant assez sobres. Bizarrement le soir, avec l’éclairage, qui provient du dessous, cela fait penser à des éléments futuristes que l’on peut voir dans les films de science fiction. Plus on s’approche de la mosquée, plus le cœur bat vite, car les routes sont sinueuses dans le centre de Médine : il n’y a pas une seule ligne droite qui mène directement à la mosquée, on est obligé de contourner des immeubles, des hôtels, bref, on a tout le temps de voir la mosquée au fur et à mesure que l’on s’approche : le suspense devient interminable !
Puis lorsque l’on est proche, on voit enfin la coupole verte. L’excitation est à son comble, car on sait qu’elle abrite le Prophète Mohamed s.a.w. Enfin on admire cette somptueuse mosquée, comme sur les photos que les gens ramènent ou que l’on voit sur les télévisions.
On se croit vraiment comme dans un rêve, ou dans une autre dimension. On n’est plus sur la Terre. On est ailleurs.
La mosquée de Médine est pavée de marbre. L’extérieur est composé de carrés de marbre couleur grise, penchant vers le lait (composite) on dirait du granit, il y a des points noir dedans mais parfaitement lisse. Puis lorsqu’on se rapproche, il y a des rectangles de marbre blancs. Les portes sont immenses,
Les tapis de prière sont plutôt rouges, sauf à l’endroit de Rawda Nabawiya où ils sont verts clairs. Les organisateurs à l’intérieur « ferment » les rangs et les ouvrent progressivement en fonction de l’afflux de monde, à l’aide de ruban en plastique rouge et blanc que l’on trouve sur les chantiers. L’idée est de faire en sorte de garder au maximum des allées vides et dégagées pour que le centre de la mosquée se remplisse, puis d’autoriser progressivement les gens à s’installer dans les allées, pour avoir des rangs remplis au moment de la prière. Sinon, tout le monde s’installerait à la première place trouvée et il serait impossible de marcher à l’intérieur.
Il y a un étage auquel on accède au moyen d’un escalator. Attention ! à vos chaussures sans doute vous allez les perdre la première fois, c’est surtout les visites qui suivent. A l’étage, il y a une coupole qui se déplace en fonction du moment de la journée. Tantôt elle recouvre la mosquée, tantôt elle glisse pour recouvrir le premier étage et ainsi laisser une partie de la mosquée sans toit, pour l’aérer et faire de l’ombre à ceux du premier étage.
C’est l’imam Ali Houdhayfi l’homme à la voix mélancolique et plaintive qui dirige les prières du soir très souvent. Il a la force et le pouvoir de captiver les attentions des plus distraites pour t’amener dans un univers extra-dimensionnel qui te fait regretter la fin de la prière. Cela fait plaisir de l’entendre sur les cassettes, mais cette fois-ci… en vrai !
Des gigantesques parasols dépliables sont installés autour de la Mosquée dans la cour. C’est-à-dire que, la nuit, on a l’impression qu’il s’agit de simples poteaux en granit. Mais après le lever du soleil jusqu’au coucher, ils se déplient, tout en gardant une forme « florale » avec un certains aspect futuriste. Les techniciens ne manqueront pas de constater les vérins télescopiques qui actionnent ces parasols.
Je vous souhaite frères musulmans d’effectuer ce merveilleux voyage que l’on ne peut décrire parce que ce qu’on vit à Médine relève du ressenti
SALAM ALAYKOUN.
EL-hadj Dame Fal
Source: MBAYE Oumar