Le Collectif des Victimes de la répression (COVIRE) a renouvelé ses instances de direction, en fin de mandat, le samedi 18 février 2012. Le bureau sortant, élu le 30 Mai 2007, a rempilé deux mandats successifs. Depuis Mai 2011, le renouvellement du bureau est suspendu à cause de non présentation du rapport d’activités. Beaucoup de rencontres se sont tenues, entre Mai 2011 et le 29 Janvier 2012 pour enfin arriver à une mouture d’un rapport d’activités, qui a été validé par l’Assemblée Générale. Le collège électoral de l’Assemblée Générale Extraordinaire est constitué, composé de huit délégués par collectifs en plus des membres du bureau sortant non reconduits par leurs organisations.
L’Assemblée Générale Extraordinaire tenue le 18 février 2012 de fin de mandat, convoquée pour le renouvellement du bureau de COVIRE, a respecté toutes les procédures statutaires. A la lecture de la proposition de la composition du bureau, les représentantes des veuves et quelques éléments du bureau sortant se sont retirés de la réunion. Les veuves imposent la reconduction du Président du bureau sortant Sy Abou Bocar, qui ne bénéficie plus de la confiance de son collectif « COREMI », donc non éligible, en plus qu’il ait affirmé à beaucoup de responsables de COVIRE, être désintéressé à la candidature à sa succession. L’ex Président, Kébé Samba démis de ses fonctions par l’Assemblée Générale Extraordinaire de REVE du 09 Mars 2012, remplacé par son Vice Président Abdoulaye Malik Sy, était conditionné par la promesse du Président sortant, lui faisant espérer de soutenir sa candidature à la Présidence, comme si le COVIRE était sa propriété privée. Le Président intérimaire de CRADPOCIT, Sambou Youba, qui a présenté sous l’autorisation de Sy Abou Bocar, la démission du Président et du Bureau sortant, a rejoint, seul, les dissidents sans concertation avec son collectif (CRADPOCIT).
La proposition du nouveau bureau est passée au vote, et a recueilli trente six voix, contre dix sept qui n’ont pas accepté d’assister au verdict. Les dissidents se sont retrouvés chez Sy Abou Bocar et engager des actions de sape pour discréditer le nouveau bureau élu. Ensuite, ce groupe s’est déporté chez le Colonel Dia Adama, chargé du Passif Humanitaire, où une série de réunions ont été organisées pour cautionner le maintien du bureau sortant, hors de toute légitimité démocratique.
Ainsi de fortes pressions allant des intimidations à travers des convocations à la police, de fausses allégations, des achats de conscience sont menés pour saborder les rangs des victimes. Pour corroborer tout cela, le Colonel Dia Adama sort de son statut de commis de l’Etat , de la neutralité qui y sied , sous informé ou faisant fi des nouvelles dispositions législatives interdisant les activités partisanes et politiques au personnel des forces armées et de sécurité, pour prendre fait et cause pour le bureau sortant. Il demande que le Président, Monsieur Mamadou Elhoussein KANE, soit démis pour qu’il reconnaisse et travaille avec le nouveau bureau élu démocratiquement. En plus le siège de COVIRE, loué par ses services, est fermé au nouveau bureau élu, les serrures changées et les clefs remises aux dissidents. Dans une déclaration parue au journal l’authentique N° 1534, les dissidents ont reconnu le mandat terminé depuis 30 Mai 2011, que des réaménagements du bureau devaient être effectués, en terminant par des accusations au nouveau Président de COVIRE d’être « politicien », signe de mauvaise foi. Ces derniers doivent avouer les implantations de comités UPR menées au siège de COVIRE au profit du clan de Mme la Maire de Sebkha, épouse au Colonel Dia Adama, les appuis politiques apportés par ces mêmes éléments de bureau sortant dans la vallée du fleuve au profit du Colonel chargé du Passif Humanitaire.
Nonobstant, cette situation consécutive au renouvellement du bureau, le dossier du passif a connu des tumultes. Des étapes importantes ont été franchies dans le processus de règlement du Passif Humanitaire marquées par la reconnaissance des violations commises, la prière aux absents à Kaédi le 25 Mars 2009, le début de règlement des situations administratives des martyrs des corps constitués et l’indemnisation de soutien accordée aux personnels des forces armées et de sécurité pour lesquels une liste de réclamation des omis est adressée au Ministère de la Défense Nationale.
Cependant des cas de victimes restent encore suspendus au niveau des commissions administratives en charge de l’étude, à savoir les personnels du Ministère de l’Education nationale bénéficiaires de la décision d’octobre 2009, des fonctionnaires et agents de l’Etat recensés en janvier 2010, des fonctionnaires victimes des évènements de 1986 , des personnels des établissements publics et parapublics, de la décision de cartographier les sépultures du Ministère des affaires Islamiques et des omis de la mesure du 2 juin 2011 au profit des personnels des forces armées et de sécurité.
Sur la base des informations fournies dans le rapport d’activités du bureau sortant, toutes ces mesures ont été prises sur la décision unilatérale de l’administration sans la participation des délégués des victimes.
A cet effet COVIRE :
· Demande la liquidation des cas pendants au niveau des différentes commissions ;
· Affirme que ces indemnisations constituent une partie de la régularisation de la situation administrative des fonctionnaires victimes ;
· Rappelle que le règlement des violations des droits humains des années de 1986-1991 ne peut s’effectuer sans la restauration de la dignité des victimes dans un dialogue inclusif, participatif et transparent ;
· Appelle à la réparation des préjudices individuels et collectifs subis, et à la mise en place de mécanismes de prévention et de garantie de la non répétition de ces violations des droits humains ;
· Dénonce la partialité du Colonel Dia Adama chargé du Passif Humanitaire, qui est disqualifié du traitement de ce dossier, et souhaiterait son remplacement;
· Déclare être ouvert à toutes les concertations, échanges et coalitions pour une solution adéquate du Passif Humanitaire ;
Nouakchott, le 14 Mars 2012
_______________________
Le Bureau Exécutif de COVIRE
· Mamadou Elhoussein KANE, Président COVIRE 46 41 40 71
· Sy Mamadou Youssouf, SG COVIRE/Vice Président CRADPOCIT 20 15 99 39
· Sy Aboubecrine, Président COREMI 46 57 01 24
· Bocar Lamtoro Kamara, Président COVICIM 46 86 25 67
· Abdoulaye Malik Sy, Président REVE 46 40 50 08
· Sy Hamady, Président Anciens Fonctionnaires de Police 46 71 04 49
Source: COVIRE
L’Assemblée Générale Extraordinaire tenue le 18 février 2012 de fin de mandat, convoquée pour le renouvellement du bureau de COVIRE, a respecté toutes les procédures statutaires. A la lecture de la proposition de la composition du bureau, les représentantes des veuves et quelques éléments du bureau sortant se sont retirés de la réunion. Les veuves imposent la reconduction du Président du bureau sortant Sy Abou Bocar, qui ne bénéficie plus de la confiance de son collectif « COREMI », donc non éligible, en plus qu’il ait affirmé à beaucoup de responsables de COVIRE, être désintéressé à la candidature à sa succession. L’ex Président, Kébé Samba démis de ses fonctions par l’Assemblée Générale Extraordinaire de REVE du 09 Mars 2012, remplacé par son Vice Président Abdoulaye Malik Sy, était conditionné par la promesse du Président sortant, lui faisant espérer de soutenir sa candidature à la Présidence, comme si le COVIRE était sa propriété privée. Le Président intérimaire de CRADPOCIT, Sambou Youba, qui a présenté sous l’autorisation de Sy Abou Bocar, la démission du Président et du Bureau sortant, a rejoint, seul, les dissidents sans concertation avec son collectif (CRADPOCIT).
La proposition du nouveau bureau est passée au vote, et a recueilli trente six voix, contre dix sept qui n’ont pas accepté d’assister au verdict. Les dissidents se sont retrouvés chez Sy Abou Bocar et engager des actions de sape pour discréditer le nouveau bureau élu. Ensuite, ce groupe s’est déporté chez le Colonel Dia Adama, chargé du Passif Humanitaire, où une série de réunions ont été organisées pour cautionner le maintien du bureau sortant, hors de toute légitimité démocratique.
Ainsi de fortes pressions allant des intimidations à travers des convocations à la police, de fausses allégations, des achats de conscience sont menés pour saborder les rangs des victimes. Pour corroborer tout cela, le Colonel Dia Adama sort de son statut de commis de l’Etat , de la neutralité qui y sied , sous informé ou faisant fi des nouvelles dispositions législatives interdisant les activités partisanes et politiques au personnel des forces armées et de sécurité, pour prendre fait et cause pour le bureau sortant. Il demande que le Président, Monsieur Mamadou Elhoussein KANE, soit démis pour qu’il reconnaisse et travaille avec le nouveau bureau élu démocratiquement. En plus le siège de COVIRE, loué par ses services, est fermé au nouveau bureau élu, les serrures changées et les clefs remises aux dissidents. Dans une déclaration parue au journal l’authentique N° 1534, les dissidents ont reconnu le mandat terminé depuis 30 Mai 2011, que des réaménagements du bureau devaient être effectués, en terminant par des accusations au nouveau Président de COVIRE d’être « politicien », signe de mauvaise foi. Ces derniers doivent avouer les implantations de comités UPR menées au siège de COVIRE au profit du clan de Mme la Maire de Sebkha, épouse au Colonel Dia Adama, les appuis politiques apportés par ces mêmes éléments de bureau sortant dans la vallée du fleuve au profit du Colonel chargé du Passif Humanitaire.
Nonobstant, cette situation consécutive au renouvellement du bureau, le dossier du passif a connu des tumultes. Des étapes importantes ont été franchies dans le processus de règlement du Passif Humanitaire marquées par la reconnaissance des violations commises, la prière aux absents à Kaédi le 25 Mars 2009, le début de règlement des situations administratives des martyrs des corps constitués et l’indemnisation de soutien accordée aux personnels des forces armées et de sécurité pour lesquels une liste de réclamation des omis est adressée au Ministère de la Défense Nationale.
Cependant des cas de victimes restent encore suspendus au niveau des commissions administratives en charge de l’étude, à savoir les personnels du Ministère de l’Education nationale bénéficiaires de la décision d’octobre 2009, des fonctionnaires et agents de l’Etat recensés en janvier 2010, des fonctionnaires victimes des évènements de 1986 , des personnels des établissements publics et parapublics, de la décision de cartographier les sépultures du Ministère des affaires Islamiques et des omis de la mesure du 2 juin 2011 au profit des personnels des forces armées et de sécurité.
Sur la base des informations fournies dans le rapport d’activités du bureau sortant, toutes ces mesures ont été prises sur la décision unilatérale de l’administration sans la participation des délégués des victimes.
A cet effet COVIRE :
· Demande la liquidation des cas pendants au niveau des différentes commissions ;
· Affirme que ces indemnisations constituent une partie de la régularisation de la situation administrative des fonctionnaires victimes ;
· Rappelle que le règlement des violations des droits humains des années de 1986-1991 ne peut s’effectuer sans la restauration de la dignité des victimes dans un dialogue inclusif, participatif et transparent ;
· Appelle à la réparation des préjudices individuels et collectifs subis, et à la mise en place de mécanismes de prévention et de garantie de la non répétition de ces violations des droits humains ;
· Dénonce la partialité du Colonel Dia Adama chargé du Passif Humanitaire, qui est disqualifié du traitement de ce dossier, et souhaiterait son remplacement;
· Déclare être ouvert à toutes les concertations, échanges et coalitions pour une solution adéquate du Passif Humanitaire ;
Nouakchott, le 14 Mars 2012
_______________________
Le Bureau Exécutif de COVIRE
· Mamadou Elhoussein KANE, Président COVIRE 46 41 40 71
· Sy Mamadou Youssouf, SG COVIRE/Vice Président CRADPOCIT 20 15 99 39
· Sy Aboubecrine, Président COREMI 46 57 01 24
· Bocar Lamtoro Kamara, Président COVICIM 46 86 25 67
· Abdoulaye Malik Sy, Président REVE 46 40 50 08
· Sy Hamady, Président Anciens Fonctionnaires de Police 46 71 04 49
Source: COVIRE