Boghé a été réveillée ce mercredi 14 Mai 1013 par le bruit des plusieurs jeunes, une centaine, qui manifestaient bruyamment sur la parcelle de terrain attribuée par un ancien Hakem de Boghé à la société laitière Tiviski aux cris de :
« Touche pas à Ma Terre », « Protéger Notre terre, c’est protéger l’Avenir de Nos Enfants », « Ardouna, Hayatouna – (Notre Terre, c’est notre Vie)», « Do Ko Minéne N’dièye - (Ici, c’est pour nous !», « Leydam Ko N’Galam - (Ma Terre, c’est Mon Patrimoine !», «Do Ko Minen NDièye - (Ici, c’est pour nous !)».
Les jeunes furieux, ont écrasé par terre les agglos superposés par les ouvriers sur le chantier qui a été toujours un terrain de football. Ils ont ensuite pris la direction de la Moughataa où ils ont scandé les mêmes slogans.
Le Hakem de Boghé a reçu une délégation des jeunes manifestants dans son bureau en présence du maire. Il a demandé aux jeunes d’apporter la preuve de l’appartenance de cette parcelle à la communauté.
Aussitôt, Oumar Alassane Baba dit Vidal exhibe le plan du Casier Pilote de Boghé pour montrer clairement à l’autorité du département que la parcelle attribuée à Nancy fait partie du domaine du CPB, un patrimoine privée des paysans de Boghé. Le représentant de Nancy est prié lui aussi d’apporter son permis et il quitté la salle sans revenir encore avec le document.
En attendant, les travaux sont suspendus. En tout cas, s’il venait à continuer les travaux, les véhicules et charrettes de Boghé ne pourront plus accéder au fleuve sauf en contournant et en passant par Boghé Escale ou par le canal de drainage. Nous nous demandons même comment la fourrière sera accessible si cette construction est réalisée dans cette parcelle.
Il n’est pas le seul à posséder un permis attribué par l’autorité administrative sur cet espace très convoité par les hommes d’affaires. On se rappelle que récemment, un vendeur de poisson originaire du Trarza du nom de Nami avait engagé un bras de fer avec la mairie de Boghé lorsque celle-ci a voulu construire une gare routière dans le même endroit pour revendiquer la paternité d’une parcelle ciblée par la commune sur la base encore d’un permis frauduleux attribué par Mohamed Nouh O Taleb Vezaz, devenu depuis conseiller à la primature.
L’affaire avait fait un grand bruit et avait été porté devant le tribunal du Cadi par Nami avant que l’Etat ne vienne trancher en faveur du ministère de l’intérieur et de la décentralisation qui est la tutelle de la commune.
Source : Elfoutiyou
« Touche pas à Ma Terre », « Protéger Notre terre, c’est protéger l’Avenir de Nos Enfants », « Ardouna, Hayatouna – (Notre Terre, c’est notre Vie)», « Do Ko Minéne N’dièye - (Ici, c’est pour nous !», « Leydam Ko N’Galam - (Ma Terre, c’est Mon Patrimoine !», «Do Ko Minen NDièye - (Ici, c’est pour nous !)».
Les jeunes furieux, ont écrasé par terre les agglos superposés par les ouvriers sur le chantier qui a été toujours un terrain de football. Ils ont ensuite pris la direction de la Moughataa où ils ont scandé les mêmes slogans.
Le Hakem de Boghé a reçu une délégation des jeunes manifestants dans son bureau en présence du maire. Il a demandé aux jeunes d’apporter la preuve de l’appartenance de cette parcelle à la communauté.
Aussitôt, Oumar Alassane Baba dit Vidal exhibe le plan du Casier Pilote de Boghé pour montrer clairement à l’autorité du département que la parcelle attribuée à Nancy fait partie du domaine du CPB, un patrimoine privée des paysans de Boghé. Le représentant de Nancy est prié lui aussi d’apporter son permis et il quitté la salle sans revenir encore avec le document.
En attendant, les travaux sont suspendus. En tout cas, s’il venait à continuer les travaux, les véhicules et charrettes de Boghé ne pourront plus accéder au fleuve sauf en contournant et en passant par Boghé Escale ou par le canal de drainage. Nous nous demandons même comment la fourrière sera accessible si cette construction est réalisée dans cette parcelle.
Il n’est pas le seul à posséder un permis attribué par l’autorité administrative sur cet espace très convoité par les hommes d’affaires. On se rappelle que récemment, un vendeur de poisson originaire du Trarza du nom de Nami avait engagé un bras de fer avec la mairie de Boghé lorsque celle-ci a voulu construire une gare routière dans le même endroit pour revendiquer la paternité d’une parcelle ciblée par la commune sur la base encore d’un permis frauduleux attribué par Mohamed Nouh O Taleb Vezaz, devenu depuis conseiller à la primature.
L’affaire avait fait un grand bruit et avait été porté devant le tribunal du Cadi par Nami avant que l’Etat ne vienne trancher en faveur du ministère de l’intérieur et de la décentralisation qui est la tutelle de la commune.
Source : Elfoutiyou