Son coup d’Etat militaire du 6 aout 2008 qui est venu mettre un terme au processus démocratique en cours et son élection à la présidence de la république le 9 aout 2009 avaient suscité beaucoup de polémiques entre ceux qui pensaient qu’il ne pouvait prétendre à aucune légitimité et ses partisans acharnés. Après quatre années de magistrature suprême, il est tout à fait normal de s’arrêter ; le temps de faire un bilan à mi-parcours
Dresser « le bilan de Mouhamed Ould Abdel Aziz », c’est d’abord et avant tout faire le constat désolant de l’accaparement des ressources du pays par une seule tribu, celle des Oulad Bassbah.
S’interroger sur « le mandat du Général », c’est s’indigner contre l’exclusion systématique des Haratines, Pulaars, Soninkés, Wolofs et l’écrasante majorité des tribus Beydanes des centres des prises de décisions. C’est aussi s’apercevoir de la mesquinerie autour de la petite ouverture faite aux exclus pour camoufler, atténuer et falsifier la nature discriminatoire de leur régime.
Se pencher sur « les statistiques » du soi-disant « président des pauvres »», c’est reconnaitre que la Mauritanie est sans lendemains meilleurs, tout simplement parce qu’elle est administrée au jour le jour par un groupe sans vision, sans détermination, et sans aucune volonté de construire un Etat de droit. Alors qu’ils avaient promis de poser les jalons d’un Etat uni et fier de sa diversité culturelle et de son homogénéité religieuse.
Faire l’état des lieux en Mauritanie c’est se rendre à l’évidence que le chef de l’Etat et ses acolytes n’ont fourni aucun effort pour résoudre l’épineuse question de la cohabitation. Pire, ils s’inscrivent dans la logique visant à faire des Noirs des citoyens de seconde zone et ce, contrairement aux engagements qu’ils avaient pris lorsqu’ils organisaient des prières dans la ville meurtrie de Kaédi.
Enfin, conclure sur « le bilan de Mouhamed Ould Abdel Aziz », c’est être au regret de constater qu’il est loin d’être l’homme providentiel et qu’il a lamentablement raté son rendez-vous avec l’Histoire. N’ayant pas été à la hauteur des aspirations du peuple Mauritanien, il ne lui reste plus qu’à penser à une sortie honorable.
Abda Wone
Source: Abda Wone
Dresser « le bilan de Mouhamed Ould Abdel Aziz », c’est d’abord et avant tout faire le constat désolant de l’accaparement des ressources du pays par une seule tribu, celle des Oulad Bassbah.
S’interroger sur « le mandat du Général », c’est s’indigner contre l’exclusion systématique des Haratines, Pulaars, Soninkés, Wolofs et l’écrasante majorité des tribus Beydanes des centres des prises de décisions. C’est aussi s’apercevoir de la mesquinerie autour de la petite ouverture faite aux exclus pour camoufler, atténuer et falsifier la nature discriminatoire de leur régime.
Se pencher sur « les statistiques » du soi-disant « président des pauvres »», c’est reconnaitre que la Mauritanie est sans lendemains meilleurs, tout simplement parce qu’elle est administrée au jour le jour par un groupe sans vision, sans détermination, et sans aucune volonté de construire un Etat de droit. Alors qu’ils avaient promis de poser les jalons d’un Etat uni et fier de sa diversité culturelle et de son homogénéité religieuse.
Faire l’état des lieux en Mauritanie c’est se rendre à l’évidence que le chef de l’Etat et ses acolytes n’ont fourni aucun effort pour résoudre l’épineuse question de la cohabitation. Pire, ils s’inscrivent dans la logique visant à faire des Noirs des citoyens de seconde zone et ce, contrairement aux engagements qu’ils avaient pris lorsqu’ils organisaient des prières dans la ville meurtrie de Kaédi.
Enfin, conclure sur « le bilan de Mouhamed Ould Abdel Aziz », c’est être au regret de constater qu’il est loin d’être l’homme providentiel et qu’il a lamentablement raté son rendez-vous avec l’Histoire. N’ayant pas été à la hauteur des aspirations du peuple Mauritanien, il ne lui reste plus qu’à penser à une sortie honorable.
Abda Wone
Source: Abda Wone