La maison où vécut Abdoulaye Ndiaye, dernier combattant sénégalais connu de la Première Guerre mondiale (1914-1918), sera bientôt transformée en musée par des militaires sénégalais et français, ont rapporté jeudi les médias sénégalais.
La cérémonie de pose de la première pierre du Mémorial Abdoulaye Ndiaye a rassemblé mercredi la Première dame du Sénégal, Viviane Wade, et des responsables de l'armée sénégalaise et des Forces françaises du Cap-Vert (FFCV) à Thiowor, le village du tirailleur, à 180 km au nord de Dakar, selon la radio publique.
Ce musée devrait pousser "les jeunes à venir s'y recueillir, s'y ressourcer, s'imprégner des valeurs du combattant pour reprendre courage devant les difficultés de la vie", a déclaré Mme Wade, citée par l'Agence de presse sénégalaise (APS, officielle).
Le chef d'état-major général des armées sénégalaises, le général Abdoulaye Fall, a salué les qualités du tirailleur, en rappelant que son dernier combat "a consisté à exiger le respect pour lui et pour ses compagnons d'armes qui, très loin dans les campagnes d'Europe, sont allés au combat sans calcul", selon l'APS.
Le musée comprendra une case dédiée aux effets personnels d'Abdoulaye Ndiaye, une autre comportant des objets d'art en exposition-vente ainsi qu'un bâtiment pour sa famille. Les travaux doivent durer deux mois et coûter 12 millions de FCFA (18.300 euros).
Le projet a été porté par l'association des amis du musée de l'armée et celle de professeurs d'histoire et de géographie, et a bénéficié du soutien des FFCV.
Décédé en 1998 à l'âge de 104 ans, Abdoulaye Ndiaye faisait partie des quelque 600.000 soldats des colonies françaises enrôlés pour la Grande Guerre. 81.000 d'entre eux y sont morts.
Il a vécu ses dernières années dans le dénuement, estimant tardive la reconnaissance de la France lorsqu'il a appris qu'il allait recevoir la médaille de la Légion d'honneur. Il est décédé la veille de sa décoration, en choisissant son habit de cérémonie.
En guise de dernière volonté, il avait demandé à la France de faire un geste pour son village, qui s'est traduite par la construction d'une route, "la piste des tirailleurs", à Thiowor en 2002.
Source: Jeune Afrique
(M)
La cérémonie de pose de la première pierre du Mémorial Abdoulaye Ndiaye a rassemblé mercredi la Première dame du Sénégal, Viviane Wade, et des responsables de l'armée sénégalaise et des Forces françaises du Cap-Vert (FFCV) à Thiowor, le village du tirailleur, à 180 km au nord de Dakar, selon la radio publique.
Ce musée devrait pousser "les jeunes à venir s'y recueillir, s'y ressourcer, s'imprégner des valeurs du combattant pour reprendre courage devant les difficultés de la vie", a déclaré Mme Wade, citée par l'Agence de presse sénégalaise (APS, officielle).
Le chef d'état-major général des armées sénégalaises, le général Abdoulaye Fall, a salué les qualités du tirailleur, en rappelant que son dernier combat "a consisté à exiger le respect pour lui et pour ses compagnons d'armes qui, très loin dans les campagnes d'Europe, sont allés au combat sans calcul", selon l'APS.
Le musée comprendra une case dédiée aux effets personnels d'Abdoulaye Ndiaye, une autre comportant des objets d'art en exposition-vente ainsi qu'un bâtiment pour sa famille. Les travaux doivent durer deux mois et coûter 12 millions de FCFA (18.300 euros).
Le projet a été porté par l'association des amis du musée de l'armée et celle de professeurs d'histoire et de géographie, et a bénéficié du soutien des FFCV.
Décédé en 1998 à l'âge de 104 ans, Abdoulaye Ndiaye faisait partie des quelque 600.000 soldats des colonies françaises enrôlés pour la Grande Guerre. 81.000 d'entre eux y sont morts.
Il a vécu ses dernières années dans le dénuement, estimant tardive la reconnaissance de la France lorsqu'il a appris qu'il allait recevoir la médaille de la Légion d'honneur. Il est décédé la veille de sa décoration, en choisissant son habit de cérémonie.
En guise de dernière volonté, il avait demandé à la France de faire un geste pour son village, qui s'est traduite par la construction d'une route, "la piste des tirailleurs", à Thiowor en 2002.
Source: Jeune Afrique
(M)