Lors de l'ouverture du débat général à l'Assemblée générale ce matin, le Secrétaire général a souhaité « une ONU plus forte pour un monde meilleur » en présentant son rapport sur l'activité de l'organisation.
«Plus qu'aucune auparavant, notre époque est celle de l'action collective », a souligné Ban Ki-moon dans sa déclaration devant les chefs d'Etat et de gouvernement réunis pour le débat de haut niveau de l'Assemblée générale. Les défis que nous devons affronter sont des défis sans frontières, a-t-il expliqué, donc « notre monde en changement a besoin d'une ONU plus forte ».
Trois mots d'ordre doivent qualifier les changements à l'ONU : simplifier, rationaliser, déléguer, a indiqué le Secrétaire général. Après les réformes administratives, l'amélioration des procédures budgétaires, la création du plan-cadre d'équipement et la réorganisation des opérations de maintien de la paix, les prochains efforts concerneront le renforcement du Département des affaires politiques, a-t-il annoncé.
« Je suis particulièrement reconnaissant aux 102 gouvernements qui ont versé l'intégralité de leurs quotes-parts annuelles », a ajouté Ban Ki-moon.
Le Secrétaire général a réitéré sa détermination de mettre un terme à la tragédie du Darfour et a renouvelé son souhait de voir le gouvernement du Soudan s'engager totalement dans les négociations de paix globales et appliquer un cessez-le-feu.
Il a souligné que la communauté internationale avait maintenant « les éléments d'un nouvel effort de paix » au Moyen-Orient, grâce à une nouvelle impulsion donnée par le monde arabe, les Etats-Unis et les efforts du Représentant du Quatuor, Tony Blair.
Alors que « l'Iraq est désormais un problème mondial », Ban Ki-moon a souligné le rôle de l'ONU dans le pays.
L'Organisation s'impliquera davantage avec ses partenaires pour attaquer le problème du trafic de stupéfiants en Afghanistan, a-t-il par ailleurs ajouté.
Ban Ki-moon a aussi rappelé son engagement pour le désarmement, avec sa proposition, approuvée par l'Assemblée générale, de créer un Bureau des affaires du désarmement.
Notre but ultime demeure l'élimination totale des armes de destruction massive », a-t-il insisté, sinon, « c'est nous que ces armes risquent un jour de détruire ».
Il s'est enfin dit « encouragé » par les progrès réalisés dans la péninsule coréenne et « confiant » qu'une solution négociée est possible avec l'Iran.
« A l'action, à l'action, à l'action !», a résumé le Secrétaire général en abordant le thème de la lutte contre le réchauffement climatique. Mais il ne faut pas sacrifier le développement économique et social, « deuxième pilier » de l'action de l'ONU, a-t-il nuancé.
A mi-parcours de la date-butoir pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), Ban Ki-moon a expliqué que ses efforts avaient permis la réunion du Groupe de pilotage pour la réalisation des OMD en l'Afrique afin d'aider le continent dans cette voie.
Pour faire agencer le programme de Doha pour le développement, il faut mettre l'accent sur « l'aide au commerce », a-t-il rappelé.
Dans les pays en développement, la lutte contre les maladies VIH/SIDA et les maladies infantiles en particulier- doit aussi faire l'objet d'un effort international supplémentaire.
Par ailleurs, « l'ère de l'impunité est révolue », a annoncé le Secrétaire général, en soulignant le travail des différents tribunaux internationaux.
Enfin, les catastrophes naturelles sont maintenant dans la ligne de front de l'ONU, a-t-il déclaré.
La 62e session de l'Assemblée générale des Nations Unies s'est ouverte le 18 septembre au Siège de l'ONU à New York. Le débat général annuel, à l'occasion duquel des dizaines de chefs d'État et de gouvernement et des ministres font habituellement des déclarations, a débuté aujourd'hui et prendra fin le mercredi 3 octobre.
Il s'articulera autour d'un thème principal intitulé « Faire face aux changements climatiques », qui a été proposé par le Président de la soixante-deuxième session, Srgjan Kerim.
La pratique consistant à choisir une question d'intérêt mondial pour la session remonte à 2003, lorsque l'Assemblée générale a décidé de renforcer son autorité et son rôle (résolution 58/126 de décembre 2003).
Le débat général durera, non pas neuf jours ouvrables, comme c'est le cas habituellement (conformément à la résolution 57/301 de mars 2003), mais sept, afin que le débat de haut niveau sur la compréhension entre les religions et les cultures et la coopération au service de la paix puisse se tenir les 4 et 5 octobre 2007.
L'Assemblée, composée des représentants des 192 États Membres de l'ONU, offre un forum multilatéral de discussion sur tout l'éventail des questions internationales abordées dans la Charte. Elle tient chaque année une session ordinaire intensive de septembre à décembre, qui peut au besoin se prolonger au-delà de cette période.
Source: ONU
(M)
«Plus qu'aucune auparavant, notre époque est celle de l'action collective », a souligné Ban Ki-moon dans sa déclaration devant les chefs d'Etat et de gouvernement réunis pour le débat de haut niveau de l'Assemblée générale. Les défis que nous devons affronter sont des défis sans frontières, a-t-il expliqué, donc « notre monde en changement a besoin d'une ONU plus forte ».
Trois mots d'ordre doivent qualifier les changements à l'ONU : simplifier, rationaliser, déléguer, a indiqué le Secrétaire général. Après les réformes administratives, l'amélioration des procédures budgétaires, la création du plan-cadre d'équipement et la réorganisation des opérations de maintien de la paix, les prochains efforts concerneront le renforcement du Département des affaires politiques, a-t-il annoncé.
« Je suis particulièrement reconnaissant aux 102 gouvernements qui ont versé l'intégralité de leurs quotes-parts annuelles », a ajouté Ban Ki-moon.
Le Secrétaire général a réitéré sa détermination de mettre un terme à la tragédie du Darfour et a renouvelé son souhait de voir le gouvernement du Soudan s'engager totalement dans les négociations de paix globales et appliquer un cessez-le-feu.
Il a souligné que la communauté internationale avait maintenant « les éléments d'un nouvel effort de paix » au Moyen-Orient, grâce à une nouvelle impulsion donnée par le monde arabe, les Etats-Unis et les efforts du Représentant du Quatuor, Tony Blair.
Alors que « l'Iraq est désormais un problème mondial », Ban Ki-moon a souligné le rôle de l'ONU dans le pays.
L'Organisation s'impliquera davantage avec ses partenaires pour attaquer le problème du trafic de stupéfiants en Afghanistan, a-t-il par ailleurs ajouté.
Ban Ki-moon a aussi rappelé son engagement pour le désarmement, avec sa proposition, approuvée par l'Assemblée générale, de créer un Bureau des affaires du désarmement.
Notre but ultime demeure l'élimination totale des armes de destruction massive », a-t-il insisté, sinon, « c'est nous que ces armes risquent un jour de détruire ».
Il s'est enfin dit « encouragé » par les progrès réalisés dans la péninsule coréenne et « confiant » qu'une solution négociée est possible avec l'Iran.
« A l'action, à l'action, à l'action !», a résumé le Secrétaire général en abordant le thème de la lutte contre le réchauffement climatique. Mais il ne faut pas sacrifier le développement économique et social, « deuxième pilier » de l'action de l'ONU, a-t-il nuancé.
A mi-parcours de la date-butoir pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), Ban Ki-moon a expliqué que ses efforts avaient permis la réunion du Groupe de pilotage pour la réalisation des OMD en l'Afrique afin d'aider le continent dans cette voie.
Pour faire agencer le programme de Doha pour le développement, il faut mettre l'accent sur « l'aide au commerce », a-t-il rappelé.
Dans les pays en développement, la lutte contre les maladies VIH/SIDA et les maladies infantiles en particulier- doit aussi faire l'objet d'un effort international supplémentaire.
Par ailleurs, « l'ère de l'impunité est révolue », a annoncé le Secrétaire général, en soulignant le travail des différents tribunaux internationaux.
Enfin, les catastrophes naturelles sont maintenant dans la ligne de front de l'ONU, a-t-il déclaré.
La 62e session de l'Assemblée générale des Nations Unies s'est ouverte le 18 septembre au Siège de l'ONU à New York. Le débat général annuel, à l'occasion duquel des dizaines de chefs d'État et de gouvernement et des ministres font habituellement des déclarations, a débuté aujourd'hui et prendra fin le mercredi 3 octobre.
Il s'articulera autour d'un thème principal intitulé « Faire face aux changements climatiques », qui a été proposé par le Président de la soixante-deuxième session, Srgjan Kerim.
La pratique consistant à choisir une question d'intérêt mondial pour la session remonte à 2003, lorsque l'Assemblée générale a décidé de renforcer son autorité et son rôle (résolution 58/126 de décembre 2003).
Le débat général durera, non pas neuf jours ouvrables, comme c'est le cas habituellement (conformément à la résolution 57/301 de mars 2003), mais sept, afin que le débat de haut niveau sur la compréhension entre les religions et les cultures et la coopération au service de la paix puisse se tenir les 4 et 5 octobre 2007.
L'Assemblée, composée des représentants des 192 États Membres de l'ONU, offre un forum multilatéral de discussion sur tout l'éventail des questions internationales abordées dans la Charte. Elle tient chaque année une session ordinaire intensive de septembre à décembre, qui peut au besoin se prolonger au-delà de cette période.
Source: ONU
(M)