OUAGADOUGOU, 13/10 - Vingt ans après son assassinat, l`ancien président du Burkina Faso, le capitaine Thomas Sankara (1983-1987),assassiné le 15 octobre 1987 lors d`un coup d`Etat qui porta au pouvoir l`actuel président Blaise Compaoré, continue de fasciner de nombreux Burkinabè.
Héros de la lutte contre l`"impérialisme" post-colonial, celui que l`on surnommait "Che Sankara", a tenté de mener d`une main de fer la Haute-Volta, qu`il a fait rebaptiser Burkina Faso ("le pays des hommes intègres"), sur la voie du développement économique.
"Le président Sankara était d`abord un patriote, un homme politique qui avait une ambition pour son pays, un visionnaire. C`était un homme intègre qui aimait son pays", affirme Issaka Tamboura, un étudiant en médecine de 27 ans. Pour Luc Marius Ibriga, un professeur de droit de l`université de Ouagadougou, Sankara "était un homme charismatique, un grand tribun isposant d`une capacité de mobilisation hors pair et d`une vision d`anticipation hors du commun".
Sankara "a donné aux Burkinabè une certaine fierté", poursuit M. Ibriga avant de préciser qu`il a permis "l`édification de (nouvelles) cités, la hausse du taux de scolarisation et d`alphabétisation, et l`accès aux formations sanitaires de base".
Le capitaine Sankara, qui avait pris le pouvoir en août 1984 à l`issue d`un coup d`Etat militaire, avait notamment lancé un vaste programme de construction de logements sociaux et de barrages ainsi que des campagnes massives de santé publique.
"Peu d`hommes avaient suscité avant Thomas Sankara autant d`espoir, d`enthousiasme et de fierté parmi les jeunes Africains", assure un professeur d`université sous couvert de l`anonymat.
Son culte est encore entretenu dans le pays, mais aussi à travers toute l`Afrique, à l`image de Kwame Nkrumah (Ghana), Patrice Lumumba (actuelle République démocratique du Congo), Julius Nyerere (Tanzanie) ou Jomo Kenyatta (Kenya), dont les portraits ornent les murs de nombreux quartiers déshérités des capitales d`Afrique.
angolapress
Héros de la lutte contre l`"impérialisme" post-colonial, celui que l`on surnommait "Che Sankara", a tenté de mener d`une main de fer la Haute-Volta, qu`il a fait rebaptiser Burkina Faso ("le pays des hommes intègres"), sur la voie du développement économique.
"Le président Sankara était d`abord un patriote, un homme politique qui avait une ambition pour son pays, un visionnaire. C`était un homme intègre qui aimait son pays", affirme Issaka Tamboura, un étudiant en médecine de 27 ans. Pour Luc Marius Ibriga, un professeur de droit de l`université de Ouagadougou, Sankara "était un homme charismatique, un grand tribun isposant d`une capacité de mobilisation hors pair et d`une vision d`anticipation hors du commun".
Sankara "a donné aux Burkinabè une certaine fierté", poursuit M. Ibriga avant de préciser qu`il a permis "l`édification de (nouvelles) cités, la hausse du taux de scolarisation et d`alphabétisation, et l`accès aux formations sanitaires de base".
Le capitaine Sankara, qui avait pris le pouvoir en août 1984 à l`issue d`un coup d`Etat militaire, avait notamment lancé un vaste programme de construction de logements sociaux et de barrages ainsi que des campagnes massives de santé publique.
"Peu d`hommes avaient suscité avant Thomas Sankara autant d`espoir, d`enthousiasme et de fierté parmi les jeunes Africains", assure un professeur d`université sous couvert de l`anonymat.
Son culte est encore entretenu dans le pays, mais aussi à travers toute l`Afrique, à l`image de Kwame Nkrumah (Ghana), Patrice Lumumba (actuelle République démocratique du Congo), Julius Nyerere (Tanzanie) ou Jomo Kenyatta (Kenya), dont les portraits ornent les murs de nombreux quartiers déshérités des capitales d`Afrique.
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