Depuis un certain temps le nom de Youssou Ndour, artiste musicien, est cité régulièrement dans la presse de manière insidieuse. Dans des articles écrits par des journalistes qui paraissent généralement bien informés, l'artiste est brocardé sans ménagement, victime d'insinuations malveillantes qui ont pour seul objectif de le présenter sous un mauvais jour donc, de le discréditer aux yeux des Sénégalais.
C'est ainsi que dans sa livraison de la semaine du 11 au 17 octobre 2007, n° 23, le magazine Week-end, par un titre particulièrement racoleur sur sa Une et un article insipide à la page 11, fait état d'un rapprochement entre M. Youssou Ndour et son ex-épouse madame Mamy Camara.
Nous avons constaté, après lecture de l'article en question, que le texte laborieusement élaboré pour paraître vraisemblable ne prouve nulle part avec des arguments tangibles et irréfutables à l'appui, qu'il y aurait ou qu'il aurait pu y avoir un rapprochement ou un éloignement entre les deux ex-conjoints. Et à notre connaissance, aucun proche connu de Youssou Ndour ou de ses avocats-conseils n'a accordé d'entretien à ce sujet à l'auteur de l'article. En conséquence, nous estimons qu'il ne s'agit ni plus ni moins que de spéculations et d'affabulations destinées à vendre à peu de frais.
Pourtant, l'auteur de l'article aurait pu, plutôt que de persifler sur un hypothétique rapprochement entre les deux ex-conjoints, s'essayer à magnifier le geste élégant de Youssou Ndour qui, malgré la douloureuse séparation d'avec la mère de ses enfants continue à entretenir avec celle-ci des relations apaisées, empreintes de courtoisie, de civilité, bref des relations de «mbokk» conformément aux valeurs sénégalaises. Divorcer ne peut en aucune manière signifier qu'il faut développer une certaine animosité, un conflit éternel entre deux ex-époux.
Aussi, par respect pour une dame qui vit avec dignité sa séparation d'avec son ancien époux, la presse devrait éviter de spéculer sur des sujets aussi sensibles, afin de permettre à cette dernière de vivre et de refaire sa vie en toute tranquillité. Car ces méthodes proches du racolage et de la prostitution journalistiques ne grandissent pas leurs auteurs, au contraire, leur crédibilité et leur professionnalisme s'en trouvent compromis aux yeux des Sénégalais qui attendent de la presse, fut-elle « people », des informations exactes et avérées.
Il est à noter, par ailleurs, que le Magazine Week-end semble avoir définitivement fixé sa ligne éditoriale sur le nom de Youssou Ndour. Depuis sa création, en effet, il n'y a pas une seule édition de ce journal où le nom de Youssou Ndour ou d'un de ses proches n'est pas cité. Il est seulement dommage, avec tous les événements culturels, politiques et sociaux qui surviennent au Sénégal, qu'un magazine ne puisse s'intéresser qu'au seul nom de Youssou Ndour abusivement utilisé comme une sorte de fonds de commerce. S'impose alors la question suivante : Si Youssou Ndour n'existait pas, quelle aurait été la raison d'être du magazine Week-end ? Cette question reste valable pour d'autres publications comme Week-end qui, à force de chercher à discréditer l'homme public Youssou Ndour pour diverses raisons allant de la jalousie à la méchanceté pure (kañaan quand tu nous tiens à la gorge !) finissent, en désespoir de cause, par inventer de toutes pièces des informations négatives rien que pour lui jeter la pierre.
C'est ainsi que, profitant d'un léger malentendu entre le musicien Mbaye Dièye Faye et son jeune frère Ndiaga Ndour, la presse a monté en épingle un scénario catastrophe, dans lequel le label Jololi est présenté comme une sorte d'empêcheur de tourner en rond dont l'activité principale serait de manœuvrer pour ternir les succès obtenus par des artistes talentueux qui pourraient « faire de l'ombre » à Youssou Ndour. Du coup, le quotiden Wal Fadjri saute sur l'occasion pour s'offrir le plaisir de voler dans les plumes de Youssou Ndour par un article dont, rien que l'intitulé et le chapeau renseignent sur l'intention de nuire de leur auteur : « Jololi, les pratiques peu orthodoxes d'une maison à scandales » est le titre de l'article tandis que le chapeau est décliné comme suit : «Au-delà de la soirée ratée de Mbaye Dièye Faye le jour de la korité, la structure Jololi a été impliquée, ces derniers temps, dans plusieurs scandales à l'interne comme à l'externe de la boîte. La maison de production créée par Youssou Ndour semble être la boîte à Pandore du show-biz sénégalais ». Du ratage du concert de Mbaye Dièye Faye, Walf a opéré un glissement malicieux pour disserter sans objet sur la collaboration naturelle et particulièrement fructueuse entre Youssou Ndour et ses frères et sœurs, entre Youssou Ndour et les musiciens produits par Jololi et, entre Youssou Ndour et le Bureau sénégalais du droit d'auteur.
Nous n'entrerons pas dans des querelles de ménagères et autres «teesänte» et ne ferons donc pas de commentaire sur les insinuations mensongères de cet article. Mais c'est ici l'occasion de préciser que la «soirée ratée» de Mbaye Dièye Faye ne concerne pas la structure Jololi. Jololi est un label musical qui ne fait pas dans l'organisation de spectacles. En toute fraternité, Ndiaga Ndour (qui n'est pas un employé de Jololi mais l'ingénieur du son personnel de Youssou Ndour), avait accepté d'aider Mbaye Dièye Faye à trouver du matériel de sono pour sa soirée. Car, et cela les artistes le savent, tous ceux qui doivent se produire au Thiossane sont tenus de se procurer leur propre sono, y compris Youssou Ndour lui-même. Les recherches de Ndiaga Ndour n'ont pas été couronnées de succès et en conséquence Mbaye Dièye Faye, qui ne comptait que sur cette aide précieuse du frère de Youssou Ndour n'a pu obtenir le matériel nécessaire et a donc dû être obligé d'annuler son spectacle. Il s'agissait donc d'une affaire entre Ndiaga Ndour et son frère aîné Mbaye Dièye Faye et non d'un «coup fourré» de Jololi comme décrit par la presse.
Tout le monde connaît les difficultés de cohabitation entre Walf et la famille de Youssou Ndour, l'un voulant coûte que coûte se mêler de choses qui ne le regardent pas et l'autre souhaitant protéger sa vie privée, son intimité et la tranquillité de sa famille.
Il est donc aisé de comprendre que ce journal fasse feu de tout bois pour blesser l'artiste qui, pour sa part, est plutôt préoccupé par beaucoup de travail. Entre autres activités, Youssou Ndour mettra bientôt sur pied une nouvelle chaîne de télévision qui sera citoyenne, d'une qualité conforme aux standards internationaux dans le domaine de l'image et du professionnalisme de ses acteurs, qui ne fera pas de «radio filmée» et qui sera particulièrement soucieuse de respecter les droits d'acquisitions et de diffusion de films et autres productions privées. La perspective de la création de cette nouvelle chaîne de télévision peut empêcher certains de dormir au point de les conduire à commanditer des articles pour salir le nom de Youssou Ndour, mais la machine est en marche et l'occurrence est inévitable.
Rappelons au surplus que Jololi, malgré toutes les critiques dont il fait l'objet et souvent de manière injustifiée, est le numéro un de la production musicale dans notre pays. 80% des produits musicaux vendus sur le marché local sont réalisés dans ses studios. Les artistes les plus en vue du moment lui font confiance dont, entre autres Titi, Ami Collé, Ousmane Gangué, Pape Diouf et tant d'autres talents qui ont fini d'éclore. Pendant les dix dernières années, les productions musicales les plus significatives réalisées par tous les grands noms de la musique sénégalaise ont été des œuvres de Jololi : Kiné Lam, feu Ndiaga Mbaye, Cheikh Lô, Pape et Cheikh, Fatou Guéwel, Fatou Laobé pour ne citer que ceux-là entre autres grands noms de la musique sénégalaise ont été accompagnés par Jololi qui, bien plus qu'une simple structure de production musicale est une maison à idées. On y prodigue aux artistes conseils et suggestions, leurs œuvres y sont décortiquées par des spécialistes qui les débarrassent de toutes les scories possibles et c'est dans une ambiance professionnelle propice à la réalisation d'œuvres de qualité qu'y travaille un personnel des plus qualifiés. On ne peut pas en dire autant des autres maisons de production qui, malgré leur bonne volonté affichée restent encore à la traîne en comparaison à leurs homologues de la sous-région. Même le groupe Wal Fadjri qui, à coups de tambours et trompettes a annoncé la création de son label musical, n'a réussi jusqu'ici qu'à produire un seul grand musicien avec une œuvre à diffusion confidentielle, et pour cause : le produit n'est rien d'autre qu'un… spot publicitaire pour le groupe Walf et c'est en conséquence sur les seules ondes de la radio filmée de ce groupe qu'il est diffusé. A quand la seconde oeuvre de cette maison de production après six mois d'existence ?
En tout état de cause les persiflages n'y feront rien, Jololi continuera à se positionner comme le numéro un de la production musicale dans notre pays tant que les artistes lui feront confiance. Tout comme le groupe de presse Futurs Medias avec ses cent quatre (104) employés permanents et son journal-phare, L'Observateur, continue à occuper la première place du paysage médiatique selon des études réalisées par des spécialistes de la statistique, de l'enquête d'opinion et du sondage. Ce qui n'est pas pour plaire à tous les patrons de presse dont certains, qui ont fait les beaux jours de L'Observateur (qu'ils en soient remerciés) mais qui, après avoir tenté une autre aventure, s'étaient mis dans l'idée qu'ils pouvaient détrôner ce quotidien, le plus lu des Sénégalais. Qu'ils se retrouvent dans les sondages loin derrière L'Observateur après plusieurs mois d'existence malgré tous leurs efforts peut leur rester au travers de la gorge. Sans doute perdent-ils de vue le fait que L'Observateur est porté à bout de bras par un groupe solide composé d'hommes et de femmes connus et dont l'une des vertus principales est le sens du travail bien fait, proprement réalisé, contrairement aux publications dont on connaît le directeur mais dont les bailleurs de fonds, ceux qui tirent les ficelles restent tapis dans l'ombre. Des journalistes financés par des hommes de l'ombre qui leur ont offert biens meubles et immobiliers avant même la création de leur journal ne nous semblent pas bien placés pour critiquer à tort des personnalités publiques devant qui ils s'agenouillaient hier pour trouver un travail respectable. Il faut d'ailleurs préciser que dans tous les groupes de presse qui ont fait de Youssou Ndour leur cible favorite, existent nombre de travailleurs, jusqu'au plus haut niveau (et même parmi ceux dont le talent est utilisé pour nuire), qui font le siège du Qg de Youssou Ndour matin, midi et soir pour se faire embaucher. Si une suite n'a pas été donnée à leur requête, c'est par souci déontologique, dans le strict respect de la loyauté qui sied en situation de concurrence.
Quoi qu'il en soit et afin que nul n'en ignore, le Bureau de Presse de Youssou Ndour Head Office qui vient d'être mis sur pied veillera désormais à répliquer, et de manière vigoureuse, à toutes les attaques sordides et mesquines dirigées contre la personne de Youssou Ndour ou contre sa famille. Créé pour des raisons évidentes d'expansion des œuvres de Youssou Ndour au niveau international, de la qualité de ses relations avec les personnalités les plus marquantes du monde entier et par souci de niveler le standing de l'artiste à ses besoins en communication, le Bureau de Presse de Youssou Ndour Head office, composé de plusieurs journalistes, d'hommes de culture, d'amis et proches de Youssou Ndour est chargé non seulement de consolider et de développer les relations publiques de l'artiste, mais aussi d'offrir à tous ceux qui en ont besoin, toutes les informations nécessaires sur ses activités nationales et internationales. Tant le Bureau de Presse sera opérationnel pour faire face à tous les besoins de communication de l'artiste, tant, au besoin, il se dressera comme un rempart contre toute tentative de désinformation, d'intoxication et de manipulation de l'opinion contre Youssou Ndour. C'est à ce titre qu'il pourrait descendre au plus bas niveau de la réplique lorsque Youssou Ndour sera attaqué perfidement en dessous de la ceinture. Les auteurs et commanditaires d'articles qui entreront dans ce cas de figure devront donc s'attendre à recevoir des réponses personnalisées, à la mesure du tort qui lui sera causé. Car autant il est aisé de spéculer malicieusement sur la vie privée de personnalités publiques, autant faire des révélations sur les cadavres cachés dans les placards de certains journalistes ou patrons de journaux pourrait être très instructif pour les nombreux lecteurs de la presse sénégalaise.
Nonobstant cette mission de réplique dont est chargé entre autres le Bureau de Presse de Youssou Ndour Head Office, l'artiste et ses avocats-conseils se réservent par ailleurs le droit de recourir à toute procédure légale pour éviter qu'à l'avenir, son nom soit sali à travers les colonnes de la presse par le seul fait de journalistes avides de sensationnel et très peu regardants sur le jugement de leur conscience ou de concurrents déloyaux qui se battent avec l'arme du lâche : le dénigrement.
Youssou Ndour Head Office, le Bureau de presse
Auteur: Youssou Ndour Head Office
source : l' Observateur
C'est ainsi que dans sa livraison de la semaine du 11 au 17 octobre 2007, n° 23, le magazine Week-end, par un titre particulièrement racoleur sur sa Une et un article insipide à la page 11, fait état d'un rapprochement entre M. Youssou Ndour et son ex-épouse madame Mamy Camara.
Nous avons constaté, après lecture de l'article en question, que le texte laborieusement élaboré pour paraître vraisemblable ne prouve nulle part avec des arguments tangibles et irréfutables à l'appui, qu'il y aurait ou qu'il aurait pu y avoir un rapprochement ou un éloignement entre les deux ex-conjoints. Et à notre connaissance, aucun proche connu de Youssou Ndour ou de ses avocats-conseils n'a accordé d'entretien à ce sujet à l'auteur de l'article. En conséquence, nous estimons qu'il ne s'agit ni plus ni moins que de spéculations et d'affabulations destinées à vendre à peu de frais.
Pourtant, l'auteur de l'article aurait pu, plutôt que de persifler sur un hypothétique rapprochement entre les deux ex-conjoints, s'essayer à magnifier le geste élégant de Youssou Ndour qui, malgré la douloureuse séparation d'avec la mère de ses enfants continue à entretenir avec celle-ci des relations apaisées, empreintes de courtoisie, de civilité, bref des relations de «mbokk» conformément aux valeurs sénégalaises. Divorcer ne peut en aucune manière signifier qu'il faut développer une certaine animosité, un conflit éternel entre deux ex-époux.
Aussi, par respect pour une dame qui vit avec dignité sa séparation d'avec son ancien époux, la presse devrait éviter de spéculer sur des sujets aussi sensibles, afin de permettre à cette dernière de vivre et de refaire sa vie en toute tranquillité. Car ces méthodes proches du racolage et de la prostitution journalistiques ne grandissent pas leurs auteurs, au contraire, leur crédibilité et leur professionnalisme s'en trouvent compromis aux yeux des Sénégalais qui attendent de la presse, fut-elle « people », des informations exactes et avérées.
Il est à noter, par ailleurs, que le Magazine Week-end semble avoir définitivement fixé sa ligne éditoriale sur le nom de Youssou Ndour. Depuis sa création, en effet, il n'y a pas une seule édition de ce journal où le nom de Youssou Ndour ou d'un de ses proches n'est pas cité. Il est seulement dommage, avec tous les événements culturels, politiques et sociaux qui surviennent au Sénégal, qu'un magazine ne puisse s'intéresser qu'au seul nom de Youssou Ndour abusivement utilisé comme une sorte de fonds de commerce. S'impose alors la question suivante : Si Youssou Ndour n'existait pas, quelle aurait été la raison d'être du magazine Week-end ? Cette question reste valable pour d'autres publications comme Week-end qui, à force de chercher à discréditer l'homme public Youssou Ndour pour diverses raisons allant de la jalousie à la méchanceté pure (kañaan quand tu nous tiens à la gorge !) finissent, en désespoir de cause, par inventer de toutes pièces des informations négatives rien que pour lui jeter la pierre.
C'est ainsi que, profitant d'un léger malentendu entre le musicien Mbaye Dièye Faye et son jeune frère Ndiaga Ndour, la presse a monté en épingle un scénario catastrophe, dans lequel le label Jololi est présenté comme une sorte d'empêcheur de tourner en rond dont l'activité principale serait de manœuvrer pour ternir les succès obtenus par des artistes talentueux qui pourraient « faire de l'ombre » à Youssou Ndour. Du coup, le quotiden Wal Fadjri saute sur l'occasion pour s'offrir le plaisir de voler dans les plumes de Youssou Ndour par un article dont, rien que l'intitulé et le chapeau renseignent sur l'intention de nuire de leur auteur : « Jololi, les pratiques peu orthodoxes d'une maison à scandales » est le titre de l'article tandis que le chapeau est décliné comme suit : «Au-delà de la soirée ratée de Mbaye Dièye Faye le jour de la korité, la structure Jololi a été impliquée, ces derniers temps, dans plusieurs scandales à l'interne comme à l'externe de la boîte. La maison de production créée par Youssou Ndour semble être la boîte à Pandore du show-biz sénégalais ». Du ratage du concert de Mbaye Dièye Faye, Walf a opéré un glissement malicieux pour disserter sans objet sur la collaboration naturelle et particulièrement fructueuse entre Youssou Ndour et ses frères et sœurs, entre Youssou Ndour et les musiciens produits par Jololi et, entre Youssou Ndour et le Bureau sénégalais du droit d'auteur.
Nous n'entrerons pas dans des querelles de ménagères et autres «teesänte» et ne ferons donc pas de commentaire sur les insinuations mensongères de cet article. Mais c'est ici l'occasion de préciser que la «soirée ratée» de Mbaye Dièye Faye ne concerne pas la structure Jololi. Jololi est un label musical qui ne fait pas dans l'organisation de spectacles. En toute fraternité, Ndiaga Ndour (qui n'est pas un employé de Jololi mais l'ingénieur du son personnel de Youssou Ndour), avait accepté d'aider Mbaye Dièye Faye à trouver du matériel de sono pour sa soirée. Car, et cela les artistes le savent, tous ceux qui doivent se produire au Thiossane sont tenus de se procurer leur propre sono, y compris Youssou Ndour lui-même. Les recherches de Ndiaga Ndour n'ont pas été couronnées de succès et en conséquence Mbaye Dièye Faye, qui ne comptait que sur cette aide précieuse du frère de Youssou Ndour n'a pu obtenir le matériel nécessaire et a donc dû être obligé d'annuler son spectacle. Il s'agissait donc d'une affaire entre Ndiaga Ndour et son frère aîné Mbaye Dièye Faye et non d'un «coup fourré» de Jololi comme décrit par la presse.
Tout le monde connaît les difficultés de cohabitation entre Walf et la famille de Youssou Ndour, l'un voulant coûte que coûte se mêler de choses qui ne le regardent pas et l'autre souhaitant protéger sa vie privée, son intimité et la tranquillité de sa famille.
Il est donc aisé de comprendre que ce journal fasse feu de tout bois pour blesser l'artiste qui, pour sa part, est plutôt préoccupé par beaucoup de travail. Entre autres activités, Youssou Ndour mettra bientôt sur pied une nouvelle chaîne de télévision qui sera citoyenne, d'une qualité conforme aux standards internationaux dans le domaine de l'image et du professionnalisme de ses acteurs, qui ne fera pas de «radio filmée» et qui sera particulièrement soucieuse de respecter les droits d'acquisitions et de diffusion de films et autres productions privées. La perspective de la création de cette nouvelle chaîne de télévision peut empêcher certains de dormir au point de les conduire à commanditer des articles pour salir le nom de Youssou Ndour, mais la machine est en marche et l'occurrence est inévitable.
Rappelons au surplus que Jololi, malgré toutes les critiques dont il fait l'objet et souvent de manière injustifiée, est le numéro un de la production musicale dans notre pays. 80% des produits musicaux vendus sur le marché local sont réalisés dans ses studios. Les artistes les plus en vue du moment lui font confiance dont, entre autres Titi, Ami Collé, Ousmane Gangué, Pape Diouf et tant d'autres talents qui ont fini d'éclore. Pendant les dix dernières années, les productions musicales les plus significatives réalisées par tous les grands noms de la musique sénégalaise ont été des œuvres de Jololi : Kiné Lam, feu Ndiaga Mbaye, Cheikh Lô, Pape et Cheikh, Fatou Guéwel, Fatou Laobé pour ne citer que ceux-là entre autres grands noms de la musique sénégalaise ont été accompagnés par Jololi qui, bien plus qu'une simple structure de production musicale est une maison à idées. On y prodigue aux artistes conseils et suggestions, leurs œuvres y sont décortiquées par des spécialistes qui les débarrassent de toutes les scories possibles et c'est dans une ambiance professionnelle propice à la réalisation d'œuvres de qualité qu'y travaille un personnel des plus qualifiés. On ne peut pas en dire autant des autres maisons de production qui, malgré leur bonne volonté affichée restent encore à la traîne en comparaison à leurs homologues de la sous-région. Même le groupe Wal Fadjri qui, à coups de tambours et trompettes a annoncé la création de son label musical, n'a réussi jusqu'ici qu'à produire un seul grand musicien avec une œuvre à diffusion confidentielle, et pour cause : le produit n'est rien d'autre qu'un… spot publicitaire pour le groupe Walf et c'est en conséquence sur les seules ondes de la radio filmée de ce groupe qu'il est diffusé. A quand la seconde oeuvre de cette maison de production après six mois d'existence ?
En tout état de cause les persiflages n'y feront rien, Jololi continuera à se positionner comme le numéro un de la production musicale dans notre pays tant que les artistes lui feront confiance. Tout comme le groupe de presse Futurs Medias avec ses cent quatre (104) employés permanents et son journal-phare, L'Observateur, continue à occuper la première place du paysage médiatique selon des études réalisées par des spécialistes de la statistique, de l'enquête d'opinion et du sondage. Ce qui n'est pas pour plaire à tous les patrons de presse dont certains, qui ont fait les beaux jours de L'Observateur (qu'ils en soient remerciés) mais qui, après avoir tenté une autre aventure, s'étaient mis dans l'idée qu'ils pouvaient détrôner ce quotidien, le plus lu des Sénégalais. Qu'ils se retrouvent dans les sondages loin derrière L'Observateur après plusieurs mois d'existence malgré tous leurs efforts peut leur rester au travers de la gorge. Sans doute perdent-ils de vue le fait que L'Observateur est porté à bout de bras par un groupe solide composé d'hommes et de femmes connus et dont l'une des vertus principales est le sens du travail bien fait, proprement réalisé, contrairement aux publications dont on connaît le directeur mais dont les bailleurs de fonds, ceux qui tirent les ficelles restent tapis dans l'ombre. Des journalistes financés par des hommes de l'ombre qui leur ont offert biens meubles et immobiliers avant même la création de leur journal ne nous semblent pas bien placés pour critiquer à tort des personnalités publiques devant qui ils s'agenouillaient hier pour trouver un travail respectable. Il faut d'ailleurs préciser que dans tous les groupes de presse qui ont fait de Youssou Ndour leur cible favorite, existent nombre de travailleurs, jusqu'au plus haut niveau (et même parmi ceux dont le talent est utilisé pour nuire), qui font le siège du Qg de Youssou Ndour matin, midi et soir pour se faire embaucher. Si une suite n'a pas été donnée à leur requête, c'est par souci déontologique, dans le strict respect de la loyauté qui sied en situation de concurrence.
Quoi qu'il en soit et afin que nul n'en ignore, le Bureau de Presse de Youssou Ndour Head Office qui vient d'être mis sur pied veillera désormais à répliquer, et de manière vigoureuse, à toutes les attaques sordides et mesquines dirigées contre la personne de Youssou Ndour ou contre sa famille. Créé pour des raisons évidentes d'expansion des œuvres de Youssou Ndour au niveau international, de la qualité de ses relations avec les personnalités les plus marquantes du monde entier et par souci de niveler le standing de l'artiste à ses besoins en communication, le Bureau de Presse de Youssou Ndour Head office, composé de plusieurs journalistes, d'hommes de culture, d'amis et proches de Youssou Ndour est chargé non seulement de consolider et de développer les relations publiques de l'artiste, mais aussi d'offrir à tous ceux qui en ont besoin, toutes les informations nécessaires sur ses activités nationales et internationales. Tant le Bureau de Presse sera opérationnel pour faire face à tous les besoins de communication de l'artiste, tant, au besoin, il se dressera comme un rempart contre toute tentative de désinformation, d'intoxication et de manipulation de l'opinion contre Youssou Ndour. C'est à ce titre qu'il pourrait descendre au plus bas niveau de la réplique lorsque Youssou Ndour sera attaqué perfidement en dessous de la ceinture. Les auteurs et commanditaires d'articles qui entreront dans ce cas de figure devront donc s'attendre à recevoir des réponses personnalisées, à la mesure du tort qui lui sera causé. Car autant il est aisé de spéculer malicieusement sur la vie privée de personnalités publiques, autant faire des révélations sur les cadavres cachés dans les placards de certains journalistes ou patrons de journaux pourrait être très instructif pour les nombreux lecteurs de la presse sénégalaise.
Nonobstant cette mission de réplique dont est chargé entre autres le Bureau de Presse de Youssou Ndour Head Office, l'artiste et ses avocats-conseils se réservent par ailleurs le droit de recourir à toute procédure légale pour éviter qu'à l'avenir, son nom soit sali à travers les colonnes de la presse par le seul fait de journalistes avides de sensationnel et très peu regardants sur le jugement de leur conscience ou de concurrents déloyaux qui se battent avec l'arme du lâche : le dénigrement.
Youssou Ndour Head Office, le Bureau de presse
Auteur: Youssou Ndour Head Office
source : l' Observateur