Atar/face au public : « Notre présence ici est une partie de solution au problème du tourisme ».

La 3eme édition de « Lighaa Chaab » s’est déroulée dans la nuit de dimanche/samedi de 23H30 a 3H30, au stade Olympique de la maison des jeunes d’Atar. Le président a commence par présenter un bilan économique chiffre et théorique de son gouvernement pendant les 3 années écoulées.

Très vite , il a été conduit par les intervenants sur le terrain de la réalité vécue par les populations. Journalistes et citoyens ont pose les problèmes d’eau, électricité, éducation, sante, chômage des jeunes, paupérisation etc.

Mais le plus gros du débat a été englouti par les questions politiques :gestion administrative de la chose publique, mouvements de contestation, attitude de l’opposition démocratique, unité nationale, sécurité a l’intérieur et au Mali, élections municipales et parlementaires….

Dans ses réponses le président estime que : Il n’y’a pas d’esclavage en Mauritanie, ni crise politique ou sociale . Il reconnaît cependant que le système éducatif est malade et que les élections dépendent de la CENI et n’attendent que les conditions soient réunies Abordant le volet sécurité, Ould Abdel Aziz dit : « Avant, l’armée n’existait pas : Quelques officiers et soldats sans moyens. Maintenant nous disposons d’unités équipées partout, des véhicules, armes et avions et nous avons réussi a éloigner le spectre du terrorisme loin de nos frontières.

Notre présence ce soir ici, fait partie de la solution du tourisme et nos partenaires Européens sont entrain de réviser leur politique concernant la sécurité dans notre pays. Il admet toutefois que la situation au Mali est complexe.

Bref ! trois heures de temps au cours desquelles le président maniait la même idée : Sa satisfaction de son bilan et son refus de s’ouvrir sur la coordination de l’Opposition (COD).

Il est a noter qu’en dehors de Aljazeera et le rénovateur, les journalistes qui participaient au débat n’ont pas pose de questions pertinentes.

A l’issue de ce débat ,les Adrarois sont restes sur leur faim : Ils croyaient en effet que le président allait annoncer d’importants projets pour la région ou tout au moins être plus explicite sur la question de la reprise du tourisme . La même faim reste partagée en ce mois de Ramadan par les autres Mauritaniens qui n’ont rien trouve de nouveau ou prometteur en le discours de Mr le président.


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source: cridem