23 ANS DE CALVAIRE
« Trop c’est trop. Cela fait 23 ans que cela dure. Plus de deux décennies que nous vivons dans ces camps de fortune. Le moment est venu de trouver une solution durable à notre problème » a martelé Amadou Tidjane Tall représentant du camp de Mboumba, ville située au Nord du Sénégal, en ce début d’après-midi ensoleillé, moment choisi par les délégués des réfugiés Mauritaniens vivant le long de la vallée du fleuve Sénégal pour se réunir en assemblée générale ce dimanche 23 septembre 2012.
L’objectif était, une fois encore, de dénoncer la précarité de leurs conditions de vie. Venus représenter des dizaines des milliers des Mauritaniens vivants encore au Sénégal, ils ont profité de ce conclave pour apporter leur soutien total aux réfugiés engagés dans une grève de la faim à Dakar depuis le 19 Juin 2012. L’Assemblée générale des réfugiés a aussi dénoncé le non-respect des promesses alléchantes faites aux déportés candidats au retour au pays et qui vivent aujourd’hui dans des conditions pires que leur calvaire dans les camps.
A l’issue de cette rencontre, les représentants des déportés venus des différents camps situés le long de la vallée du fleuve Sénégal ont apporté leur soutien à leurs camarades engagés dans un bras de fer avec le Haut-commissariat des Nations Unies aux Réfugiés depuis le 19 Juin 2012. Ils ont dénoncé la précarité de leurs conditions de vie dans les camps qui ne cessent de dégrader depuis leurs déportations en 1989.
Abondant dans le même sens, le délégué des déportés à Podor, Thierno Sow est revenu sur les déportations et son corollaire des violations des Droits Humains avant de dénoncer l’attitude du Haut-commissariat aux Réfugiés et celle de l’OFADEC. Les fortes pluies enregistrées au Sénégal durant cet hivernage n’ont pas épargné les cases en banco des déportés. Certains parmi eux vivent dans des cases à ciel ouvert.
Venus spécialement de Dakar pour cette rencontre, Moustapha Mamadou Touré et Mody Ba ont montré l’importance pour les réfugiés de coordonner leurs actions en vue de faire entendre leur cause. « Nous devons continuer à travailler ensemble, la main dans la main pour mettre un terme à la souffrance de notre pays. Nous devons aussi comprendre que jusque-là, les solutions proposées par le régime ne sont pas des solutions définitives et durables mais plutôt des solutions bassement politiciennes, » a déclaré Moustapha Touré.
Rappelons que, prenant prétexte du conflit qui les opposait au Sénégal en 1989, les autorités mauritaniennes déportèrent plus de 120.000 Négro-mauritaniens vers le Sénégal et le Mali.
Abda Wone
Source: Abda Wone
« Trop c’est trop. Cela fait 23 ans que cela dure. Plus de deux décennies que nous vivons dans ces camps de fortune. Le moment est venu de trouver une solution durable à notre problème » a martelé Amadou Tidjane Tall représentant du camp de Mboumba, ville située au Nord du Sénégal, en ce début d’après-midi ensoleillé, moment choisi par les délégués des réfugiés Mauritaniens vivant le long de la vallée du fleuve Sénégal pour se réunir en assemblée générale ce dimanche 23 septembre 2012.
L’objectif était, une fois encore, de dénoncer la précarité de leurs conditions de vie. Venus représenter des dizaines des milliers des Mauritaniens vivants encore au Sénégal, ils ont profité de ce conclave pour apporter leur soutien total aux réfugiés engagés dans une grève de la faim à Dakar depuis le 19 Juin 2012. L’Assemblée générale des réfugiés a aussi dénoncé le non-respect des promesses alléchantes faites aux déportés candidats au retour au pays et qui vivent aujourd’hui dans des conditions pires que leur calvaire dans les camps.
A l’issue de cette rencontre, les représentants des déportés venus des différents camps situés le long de la vallée du fleuve Sénégal ont apporté leur soutien à leurs camarades engagés dans un bras de fer avec le Haut-commissariat des Nations Unies aux Réfugiés depuis le 19 Juin 2012. Ils ont dénoncé la précarité de leurs conditions de vie dans les camps qui ne cessent de dégrader depuis leurs déportations en 1989.
Abondant dans le même sens, le délégué des déportés à Podor, Thierno Sow est revenu sur les déportations et son corollaire des violations des Droits Humains avant de dénoncer l’attitude du Haut-commissariat aux Réfugiés et celle de l’OFADEC. Les fortes pluies enregistrées au Sénégal durant cet hivernage n’ont pas épargné les cases en banco des déportés. Certains parmi eux vivent dans des cases à ciel ouvert.
Venus spécialement de Dakar pour cette rencontre, Moustapha Mamadou Touré et Mody Ba ont montré l’importance pour les réfugiés de coordonner leurs actions en vue de faire entendre leur cause. « Nous devons continuer à travailler ensemble, la main dans la main pour mettre un terme à la souffrance de notre pays. Nous devons aussi comprendre que jusque-là, les solutions proposées par le régime ne sont pas des solutions définitives et durables mais plutôt des solutions bassement politiciennes, » a déclaré Moustapha Touré.
Rappelons que, prenant prétexte du conflit qui les opposait au Sénégal en 1989, les autorités mauritaniennes déportèrent plus de 120.000 Négro-mauritaniens vers le Sénégal et le Mali.
Abda Wone
Source: Abda Wone