Des dizaines de haratines (esclaves affranchis) en Mauritanie ont tenu mercredi un rassemblement à Nouakchott au cours duquel ils ont appelé à la mise en exécution de la loi incriminant la pratique de l’esclavage, récemment approuvée par le gouvernement.
Les anciens maîtres féodaux continuent d’exploiter les esclaves dans le travail de la terre et leur imposent de se départager la récolte chaque année, a vivement dénoncé Yeslem Ould Houeinenne.
"Pourquoi devront ils (les haratines) être obligés à cultiver la terre pour le compte d’autres personnes qui passent tout leur temps sous les climatiseurs de leurs bureaux et ne se manifestent que pour emporter la production annuelle du cultivateur", s’est interrogé Ould Houeinenne.
Interrogé à ce sujet par APA, le chef de SOS esclaves, Boubacar Ould Messaoud, a indiqué que la terre est devenue aujourd’hui un enjeu hautement sensible puisqu’elle est utilisée par certains anciens maîtres comme un moyen de pression sur les anciens esclaves habitués à y travailler.
C’est une forme d’exploitation à combattre, a estimé Ould Messaoud, soulignant que les haratines sont aujourd’hui de moins en moins enclins à l’accepter.
L’activiste des droits de l’homme s’est aussi élevé contre l’utilisation des terres par certains notables tribaux, même si ’ils en sont théoriquement les propriétaires, pour obtenir le ralliement des esclaves à leurs positions politiques.
Cette forme de chantage est très fréquente dans la région de Trarza, au sud de Nouakchott, a-t-il assuré.
Source: FLAMNET
(M)
Les anciens maîtres féodaux continuent d’exploiter les esclaves dans le travail de la terre et leur imposent de se départager la récolte chaque année, a vivement dénoncé Yeslem Ould Houeinenne.
"Pourquoi devront ils (les haratines) être obligés à cultiver la terre pour le compte d’autres personnes qui passent tout leur temps sous les climatiseurs de leurs bureaux et ne se manifestent que pour emporter la production annuelle du cultivateur", s’est interrogé Ould Houeinenne.
Interrogé à ce sujet par APA, le chef de SOS esclaves, Boubacar Ould Messaoud, a indiqué que la terre est devenue aujourd’hui un enjeu hautement sensible puisqu’elle est utilisée par certains anciens maîtres comme un moyen de pression sur les anciens esclaves habitués à y travailler.
C’est une forme d’exploitation à combattre, a estimé Ould Messaoud, soulignant que les haratines sont aujourd’hui de moins en moins enclins à l’accepter.
L’activiste des droits de l’homme s’est aussi élevé contre l’utilisation des terres par certains notables tribaux, même si ’ils en sont théoriquement les propriétaires, pour obtenir le ralliement des esclaves à leurs positions politiques.
Cette forme de chantage est très fréquente dans la région de Trarza, au sud de Nouakchott, a-t-il assuré.
Source: FLAMNET
(M)