Il est impossible de savoir exactement combien de Mauritaniens noirs ont été victimes d'exécutions sommaires depuis le début des opérations d'expulsion de Noirs mauritaniens en mai 1989.
De très nombreuses victimes ont été recensées dans presque toutes les villes et tous les villages de la rive mauritanienne du fleuve Sénégal. Il semble qu'il n'y ait pas un village qui ne compte ses morts. Les victimes sont presque toutes des villageois non armés.
Le 10 avril 1990, une patrouille de militaires est entrée dans le village de Moudji, près de Sélibaby. Après avoir fouillé les maisons à la recherche d'armes, ils ont arrêté sept personnes dont Silly Youmé Bâ 47 ans et Mamadou Demba Sall 22 ans. Les sept hommes ont été emmenés à quelques kilomètres du village et exécutés. Trois ont été passés par les armes et les quatre autres sont morts, la tête écrasée à coups de pierres.
Le 20 avril 1990, à Woyndouyoli, à sept kilomètres de Sélibaby 15 personnes sont arrêtées par l`armée de Taya qui seront ligotées et contraintes de rester au soleil pendant plusieurs heures sans boire ni manger. Plus tard dans l'après-midi, un peloton d'exécution en aurait fusillé quatre, dont Harouna Ousmane Sow et Adama Souleymane Bâ et les autres seront exécutée plus tard.
Le 7 mai 1990 à Belendendi, près de Luxeiba-Gorgol dans la région de Kaédi, Dia Bocar Hamadi, âgé de 30 ans, a été tué par des éléments de la garde nationale cantonnés à Talhaya il était à la recherche de son bétail.
Le 12 avril à Ngoral-Guidal, près de Boghé, Thierno Saïbatou Bâ, chef religieux de 57 ans, a été abattu par des agents de la garde nationale en présence des villageois. Le chef religieux venait de se laver dans le fleuve, comme il le faisait tous les jours pendant le ramadan avant la prière de l'après-midi.
Abou Lawal Diallo, du village de Dabane, abattu les 20 févriers 1990 par des militaires basés à Sorimalé, dans le département de Bababé.
A Gourel-Amadou Mamadou, près de Ould Yengé, Adama N'Diaye, 50 ans, son épouse, Salamatou Sow, dite Boolo, et leurs neuf enfants ont été arrêtés par les forces de sécurité et conduits en brousse en février 1990 nul ne les a revus.
En novembre 1989, 27 habitants de Mouta-Ala, près d’Ould Yengé, dont Harouna Diaw et Djibo Mody Djabou, ont été interpellés par des militaires à la suite du départ vers le Mali d'éleveurs peuls de la région de l'Aftout. Le sort de ces personnes est inconnu de même que celui de 12 habitants de Nébya près d’Ould Yengé (Sélibaby), arrêtés la même semaine par des militaires.
De Sorri Male nous allons commémorer les victimes du Génocide et de la folie raciste de l`état Mauritanien.
ABDOULAYE SY
BATON ROUGE , LA USA.
Source: Abdoulaye Sy
De très nombreuses victimes ont été recensées dans presque toutes les villes et tous les villages de la rive mauritanienne du fleuve Sénégal. Il semble qu'il n'y ait pas un village qui ne compte ses morts. Les victimes sont presque toutes des villageois non armés.
Le 10 avril 1990, une patrouille de militaires est entrée dans le village de Moudji, près de Sélibaby. Après avoir fouillé les maisons à la recherche d'armes, ils ont arrêté sept personnes dont Silly Youmé Bâ 47 ans et Mamadou Demba Sall 22 ans. Les sept hommes ont été emmenés à quelques kilomètres du village et exécutés. Trois ont été passés par les armes et les quatre autres sont morts, la tête écrasée à coups de pierres.
Le 20 avril 1990, à Woyndouyoli, à sept kilomètres de Sélibaby 15 personnes sont arrêtées par l`armée de Taya qui seront ligotées et contraintes de rester au soleil pendant plusieurs heures sans boire ni manger. Plus tard dans l'après-midi, un peloton d'exécution en aurait fusillé quatre, dont Harouna Ousmane Sow et Adama Souleymane Bâ et les autres seront exécutée plus tard.
Le 7 mai 1990 à Belendendi, près de Luxeiba-Gorgol dans la région de Kaédi, Dia Bocar Hamadi, âgé de 30 ans, a été tué par des éléments de la garde nationale cantonnés à Talhaya il était à la recherche de son bétail.
Le 12 avril à Ngoral-Guidal, près de Boghé, Thierno Saïbatou Bâ, chef religieux de 57 ans, a été abattu par des agents de la garde nationale en présence des villageois. Le chef religieux venait de se laver dans le fleuve, comme il le faisait tous les jours pendant le ramadan avant la prière de l'après-midi.
Abou Lawal Diallo, du village de Dabane, abattu les 20 févriers 1990 par des militaires basés à Sorimalé, dans le département de Bababé.
A Gourel-Amadou Mamadou, près de Ould Yengé, Adama N'Diaye, 50 ans, son épouse, Salamatou Sow, dite Boolo, et leurs neuf enfants ont été arrêtés par les forces de sécurité et conduits en brousse en février 1990 nul ne les a revus.
En novembre 1989, 27 habitants de Mouta-Ala, près d’Ould Yengé, dont Harouna Diaw et Djibo Mody Djabou, ont été interpellés par des militaires à la suite du départ vers le Mali d'éleveurs peuls de la région de l'Aftout. Le sort de ces personnes est inconnu de même que celui de 12 habitants de Nébya près d’Ould Yengé (Sélibaby), arrêtés la même semaine par des militaires.
De Sorri Male nous allons commémorer les victimes du Génocide et de la folie raciste de l`état Mauritanien.
ABDOULAYE SY
BATON ROUGE , LA USA.
Source: Abdoulaye Sy