Huit formations politiques mauritaniennes de la majorité présidentielle ont décidé de boycotter les journées de concertation sur le retour des réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali, prévues mardi à Nouakchott, a appris APA lundi de source sûre dans la capitale mauritanienne.
« Sur quoi allons-nous nous concerter ? », s’est interrogé Ahmed Ould Dowmane, président du Parti des démocrates libéraux (PDL), dans un entretien avec APA à Nouakchott.
Pour lui, « tout est déjà décidé à l’avance car le ministre de l’intérieur (NDLR : Yall Zakaria Alassane) a signé avec son homologue sénégalais un accord spécifiant le nombre de déportés concernés, la date de leur retour et les modalités de compensation ».
Nouakchott et Dakar, ainsi que le HCR, ont signé, le 12 novembre courant, un accord juridique portant sur le rapatriement et la réinsertion dans leur pays d’origine de quelque 24.000 réfugiés mauritaniens déportés au Sénégal en 1989.
« Nous nous étions entendus avec le chef de l’Etat (NDLR : Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi), avant son élection sur une procédure d’identification de ceux parmi les candidats au retour qui sont réellement mauritaniens », a précisé Ould Dowmane.
Il a ajouté que cette procédure consistait à désigner, pour l’identification des personnes, une commission composée de sages de la Vallée, comprenant des imams de mosquées et des hommes de religion, ainsi que d’anciens administrateurs ayant exercé dans la région au moment des déportations ».
Ceux qui sont reconnus mauritaniens seront les bienvenus, a souligné le chef du PDL, prévoyant que d’autres partis politiques annoncent aujourd’hui leur boycott des journées de concertation qui se poursuivront jusqu’au 22 novembre.
Source: APA
(M)
« Sur quoi allons-nous nous concerter ? », s’est interrogé Ahmed Ould Dowmane, président du Parti des démocrates libéraux (PDL), dans un entretien avec APA à Nouakchott.
Pour lui, « tout est déjà décidé à l’avance car le ministre de l’intérieur (NDLR : Yall Zakaria Alassane) a signé avec son homologue sénégalais un accord spécifiant le nombre de déportés concernés, la date de leur retour et les modalités de compensation ».
Nouakchott et Dakar, ainsi que le HCR, ont signé, le 12 novembre courant, un accord juridique portant sur le rapatriement et la réinsertion dans leur pays d’origine de quelque 24.000 réfugiés mauritaniens déportés au Sénégal en 1989.
« Nous nous étions entendus avec le chef de l’Etat (NDLR : Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi), avant son élection sur une procédure d’identification de ceux parmi les candidats au retour qui sont réellement mauritaniens », a précisé Ould Dowmane.
Il a ajouté que cette procédure consistait à désigner, pour l’identification des personnes, une commission composée de sages de la Vallée, comprenant des imams de mosquées et des hommes de religion, ainsi que d’anciens administrateurs ayant exercé dans la région au moment des déportations ».
Ceux qui sont reconnus mauritaniens seront les bienvenus, a souligné le chef du PDL, prévoyant que d’autres partis politiques annoncent aujourd’hui leur boycott des journées de concertation qui se poursuivront jusqu’au 22 novembre.
Source: APA
(M)