MAURITANIE - 9 mai 2007 - PANAPRESS
Le nouveau président mauritanien, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, s’est engagé, mardi, à faire voter prochainement une loi criminalisant la pratique de l’esclavage, a appris mercredi la PANA de sources autorisées.
Le chef de l’Etat mauritanien a pris cet engagement à l’occasion d’une audience accordée à plusieurs responsables d’organisations nationales de la Société civile.
Au cours de la même rencontre, Ould Cheikh Abdallahi a réitéré son engagement à créer une Commission nationale chargée d’organiser le retour et l’indemnisation de plusieurs dizaines de milliers de déportés et réfugiés mauritaniens se trouvant au Sénégal et au Mali depuis 18 ans, à la suite d'affrontements interethniques.
Boubacar Ould Messaoud, président de SOS Esclaves, qui assistait à l’audience, a fait part, mercredi à la PANA, de sa satisfaction, déclarant avoir été rassuré après la rencontre avec le chef de l’Etat qui, a-t-il estimé, "affiche une ferme volonté de faire face aux problèmes du pays pour leur trouver des solutions".
Depuis près d’une semaine, le nouveau président mauritanien a initié une série de rencontres avec tous les segments de la Société civile et les forces politiques ayant soutenu son challenger, Ahmed Ould Daddah, à l’occasion du deuxième tour de l’élection présidentielle de mars dernier. M. Ould Daddah avait été reçu en tout premier lieu, mais rien n’a filtré de la rencontre.
Selon des sources proches du nouveau pouvoir, cette démarche procède de la volonté du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi d’éviter la "marginalisation" d’une frange des forces politiques et de la Société civile, une situation qui a prévalu pendant près de 20 ans sous le régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, renversé le 3 août 2005 par un putsch militaire.
Source: JeuneAfrique.com
Le nouveau président mauritanien, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, s’est engagé, mardi, à faire voter prochainement une loi criminalisant la pratique de l’esclavage, a appris mercredi la PANA de sources autorisées.
Le chef de l’Etat mauritanien a pris cet engagement à l’occasion d’une audience accordée à plusieurs responsables d’organisations nationales de la Société civile.
Au cours de la même rencontre, Ould Cheikh Abdallahi a réitéré son engagement à créer une Commission nationale chargée d’organiser le retour et l’indemnisation de plusieurs dizaines de milliers de déportés et réfugiés mauritaniens se trouvant au Sénégal et au Mali depuis 18 ans, à la suite d'affrontements interethniques.
Boubacar Ould Messaoud, président de SOS Esclaves, qui assistait à l’audience, a fait part, mercredi à la PANA, de sa satisfaction, déclarant avoir été rassuré après la rencontre avec le chef de l’Etat qui, a-t-il estimé, "affiche une ferme volonté de faire face aux problèmes du pays pour leur trouver des solutions".
Depuis près d’une semaine, le nouveau président mauritanien a initié une série de rencontres avec tous les segments de la Société civile et les forces politiques ayant soutenu son challenger, Ahmed Ould Daddah, à l’occasion du deuxième tour de l’élection présidentielle de mars dernier. M. Ould Daddah avait été reçu en tout premier lieu, mais rien n’a filtré de la rencontre.
Selon des sources proches du nouveau pouvoir, cette démarche procède de la volonté du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi d’éviter la "marginalisation" d’une frange des forces politiques et de la Société civile, une situation qui a prévalu pendant près de 20 ans sous le régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, renversé le 3 août 2005 par un putsch militaire.
Source: JeuneAfrique.com