L’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme exprime son inquiétude de l’arrestation de plus d’une trentaine d’étudiants, dispersés dans des lieux secrets.
Selon des sources bien informées Kadiata Boubacar Bâ aurait subi des tortures au commissariat de police n°2 de Dar Naim.
Ce 16 Février 2012 les mères des étudiantes détenues organisent un sit-in devant le ministère de l’intérieur pour la libération de leurs filles :
• Khdaijetou Ngaïdé,
• Kadiata Bocar Ba,
• Amy Dieng,
• Anthiata Diagana,
• Fatimata Diop dite Coumbis
• Tijaniétou Ball dite Mariam Ball.
L’AMDH :
- Condamne avec force l’intervention violente des forces policières ainsi que l’utilisation de la torture contre les étudiants.
- Proteste vivement contre l’intervention des forces de l’ordre dans le campus universitaire de Nouakchott, le 02 février de 12, à 23h 00, aboutissant à l’arrestation de plusieurs étudiants. Alors qu’ils étaient en grève, depuis 5 jours, réclamant l’amélioration de leurs conditions d’étude et le paiement des arriérés de leur bourse.
L’AMDH rappelle que le droit de manifester, de se réunir, de se syndiquer, d’association, de réunion, d’expression, d’opinion sont des droits fondamentaux garantis par la constitution mauritanienne et que les autorités universitaires ont l’obligation de protéger les étudiants dans le campus universitaire, qui reste un lieu inviolable par les forces de police.
L’AMDH exige la libération immédiate et sans conditions des étudiants - gardés à vue dans les commissariats de Ksar I et II, Teyaret et Dar Naim, la brigade de constat et la brigade routière de Nouakchott - dont les noms suivent :
1- Boubou Thiam
2- Boubacar Diallo
3- Sid’ Ahmed
4- Roukhaya
5- Ahmed Tijane
6- Mine
7- Badji Sall
8- Khdaijetou Ngaidé
9- Kadiata Bocar Ba
10 -Ami Dieng
11- Antiata Diagana
12- Farmata Diop
13-Tijaniétou Ball dite Mariam Ball.
14- Bouyaga Sall.
15- Souleymane Kébé
16- Alhousseinou Diou
17- Oumar Kamara
18- Bocar Diagana
Au moment où nous rédigeons cette action d’Urgence, nous apprenons d’autres arrestations.
Il est à craindre une atteinte grave à l’intégrité physique et morale des étudiants déjà arrêtés depuis plusieurs jours.
- L’AMDH recommande aux autorités universitaires et politiques de se mettre autour de la table pour négocier avec les jeunes, universitaires en vue de trouver des solutions à leurs revendications.
- L’AMDH demande à la société civile mauritanienne et aux réseaux des droits de l’Homme d’exiger l’arrêt de la poursuite des étudiants et des jeunes et la libération immédiate de ceux qui sont déjà arrêtés.
Enfin l’AMDH :
- Rappelle aux autorités politiques que l’entrée de la Mauritanie au conseil des droits de l’Homme exige que la Mauritanie respecte les principes fondamentaux des droits de l’Homme qui ne peuvent souffrir d’aucune restriction ni répression.
- Exige la sauvegarde de l’intégrité physique et morale des personnes arrêtées et leur libération immédiate et sans conditions.
Fait à Nouakchott le 16/02/12
La présidente
Maître Fatimata MBAYE
Source: AMDH
Selon des sources bien informées Kadiata Boubacar Bâ aurait subi des tortures au commissariat de police n°2 de Dar Naim.
Ce 16 Février 2012 les mères des étudiantes détenues organisent un sit-in devant le ministère de l’intérieur pour la libération de leurs filles :
• Khdaijetou Ngaïdé,
• Kadiata Bocar Ba,
• Amy Dieng,
• Anthiata Diagana,
• Fatimata Diop dite Coumbis
• Tijaniétou Ball dite Mariam Ball.
L’AMDH :
- Condamne avec force l’intervention violente des forces policières ainsi que l’utilisation de la torture contre les étudiants.
- Proteste vivement contre l’intervention des forces de l’ordre dans le campus universitaire de Nouakchott, le 02 février de 12, à 23h 00, aboutissant à l’arrestation de plusieurs étudiants. Alors qu’ils étaient en grève, depuis 5 jours, réclamant l’amélioration de leurs conditions d’étude et le paiement des arriérés de leur bourse.
L’AMDH rappelle que le droit de manifester, de se réunir, de se syndiquer, d’association, de réunion, d’expression, d’opinion sont des droits fondamentaux garantis par la constitution mauritanienne et que les autorités universitaires ont l’obligation de protéger les étudiants dans le campus universitaire, qui reste un lieu inviolable par les forces de police.
L’AMDH exige la libération immédiate et sans conditions des étudiants - gardés à vue dans les commissariats de Ksar I et II, Teyaret et Dar Naim, la brigade de constat et la brigade routière de Nouakchott - dont les noms suivent :
1- Boubou Thiam
2- Boubacar Diallo
3- Sid’ Ahmed
4- Roukhaya
5- Ahmed Tijane
6- Mine
7- Badji Sall
8- Khdaijetou Ngaidé
9- Kadiata Bocar Ba
10 -Ami Dieng
11- Antiata Diagana
12- Farmata Diop
13-Tijaniétou Ball dite Mariam Ball.
14- Bouyaga Sall.
15- Souleymane Kébé
16- Alhousseinou Diou
17- Oumar Kamara
18- Bocar Diagana
Au moment où nous rédigeons cette action d’Urgence, nous apprenons d’autres arrestations.
Il est à craindre une atteinte grave à l’intégrité physique et morale des étudiants déjà arrêtés depuis plusieurs jours.
- L’AMDH recommande aux autorités universitaires et politiques de se mettre autour de la table pour négocier avec les jeunes, universitaires en vue de trouver des solutions à leurs revendications.
- L’AMDH demande à la société civile mauritanienne et aux réseaux des droits de l’Homme d’exiger l’arrêt de la poursuite des étudiants et des jeunes et la libération immédiate de ceux qui sont déjà arrêtés.
Enfin l’AMDH :
- Rappelle aux autorités politiques que l’entrée de la Mauritanie au conseil des droits de l’Homme exige que la Mauritanie respecte les principes fondamentaux des droits de l’Homme qui ne peuvent souffrir d’aucune restriction ni répression.
- Exige la sauvegarde de l’intégrité physique et morale des personnes arrêtées et leur libération immédiate et sans conditions.
Fait à Nouakchott le 16/02/12
La présidente
Maître Fatimata MBAYE
Source: AMDH