Madame la Représentante du HCR
Madame la Chargée de la protection
Madame la Chargée de la réinstallation
Messieurs les Représentants de l’Etat du Sénégal
Monsieur le Ministre de l’intérieur de la Mauritanie
Mesdames, Messieurs, les Représentants des ONG mauritaniennes et Sénégalaises aux Droitx de l’homme.
Mesdames, Messieurs, les Représentants des réfugiés
Mesdames, Messieurs, des Etats partenaires.
Ce n’est pas sans émotion que nous prenons la parole à cette rencontre solennelle qui nous réuni ici aujourd’hui.
Mesdames, Messieurs, vous n’êtes pas sans savoir que ces (18 années de souffrance) que cette rencontre éveille bien des souvenirs douloureux. Même si le temps atténue la douleur et la peine, force est de constater qu’il n’effacera jamais celui-ci, autrement dit le souvenir.
En fait cette période obscure de notre histoire s’est soldée par des violations massives des droits de l’homme, ayant atteint des proportions regrettables.
Aussi, faudrait-il, qu’en se penchant sur la problématique du retour, aborder un certain nombre de préalables :
- La lancinante question de l’unité nationale et de la cohabitation demeure pour nous, Union des Associations des Réfugiés Mauritaniens au Sénégal (UARMS), primordiale.
- L’égalité de tous les citoyens devant la loi, et le respect scrupuleux des libertés individuelles et collectives, est une exigence.
En somme, le respect des termes de la devise nationale : Honneur – Fraternité – Justice.
C’est le gage sine qua non pour une cohabitation apaisée et durable.
En outre, c’est le bouclier le plus sûr que tout autre bouclier technologique, puisque l’on sait bien qu’une cohabitation durable repose essentiellement sur le respect des droits de l’Homme et des Peuples. C’est dire que l’Union des Associations des Réfugiés Mauritaniens au Sénégal (UARMS) est partie prenante à cette solution durable de retour.
Par ailleurs obligation nous est ainsi faite d’aborder les points quant à un éventuel retour :
- UARMS exige pour la gestion transparente de celui-ci qu’il y’ait l’implication impérieuse des autorités du HCR (Communauté Internationale), des Etats du Sénégal, du Mali et des Représentants des réfugiés ;
- le recensement de l’ensemble des réfugiés au Sénégal et au Mali.
- l’intégration dans tous leurs droits
- réhabilitation des fonctionnaires civils et militaires, victimes des purges politiques, leur indemnisation.
- Attribution des bourses aux étudiants désirant continuer leurs études au Sénégal ou ailleurs.
- La formation de femmes et des jeunes n’ayant aucune qualification professionnelle ;
- Assurer des logements sociaux, des écoles et des hôpitaux ;
- Rétribution des terres aux ayants droit.
- Valorisation de la langue française dans les sphères de formation, d’emploi et de décision.
- Assurer la sécurité des personnes et leurs biens de l’ensemble des réfugiés ayant décider de retourner
- La traduction en justice des auteurs de crimes et autres violations des droits de l’Homme.
La liste est loin d’être exhaustive.
UARMS voudrait se féliciter de cette initiative heureuse permettant d’assigner de nouvelles chances au règlement définitif et durable de cette douloureuse situation.
Fait à Dakar ce 16/07/2007
Le Coordinateur Général
Ousmane Barry
Source: FLAMNET
(M)
Madame la Chargée de la protection
Madame la Chargée de la réinstallation
Messieurs les Représentants de l’Etat du Sénégal
Monsieur le Ministre de l’intérieur de la Mauritanie
Mesdames, Messieurs, les Représentants des ONG mauritaniennes et Sénégalaises aux Droitx de l’homme.
Mesdames, Messieurs, les Représentants des réfugiés
Mesdames, Messieurs, des Etats partenaires.
Ce n’est pas sans émotion que nous prenons la parole à cette rencontre solennelle qui nous réuni ici aujourd’hui.
Mesdames, Messieurs, vous n’êtes pas sans savoir que ces (18 années de souffrance) que cette rencontre éveille bien des souvenirs douloureux. Même si le temps atténue la douleur et la peine, force est de constater qu’il n’effacera jamais celui-ci, autrement dit le souvenir.
En fait cette période obscure de notre histoire s’est soldée par des violations massives des droits de l’homme, ayant atteint des proportions regrettables.
Aussi, faudrait-il, qu’en se penchant sur la problématique du retour, aborder un certain nombre de préalables :
- La lancinante question de l’unité nationale et de la cohabitation demeure pour nous, Union des Associations des Réfugiés Mauritaniens au Sénégal (UARMS), primordiale.
- L’égalité de tous les citoyens devant la loi, et le respect scrupuleux des libertés individuelles et collectives, est une exigence.
En somme, le respect des termes de la devise nationale : Honneur – Fraternité – Justice.
C’est le gage sine qua non pour une cohabitation apaisée et durable.
En outre, c’est le bouclier le plus sûr que tout autre bouclier technologique, puisque l’on sait bien qu’une cohabitation durable repose essentiellement sur le respect des droits de l’Homme et des Peuples. C’est dire que l’Union des Associations des Réfugiés Mauritaniens au Sénégal (UARMS) est partie prenante à cette solution durable de retour.
Par ailleurs obligation nous est ainsi faite d’aborder les points quant à un éventuel retour :
- UARMS exige pour la gestion transparente de celui-ci qu’il y’ait l’implication impérieuse des autorités du HCR (Communauté Internationale), des Etats du Sénégal, du Mali et des Représentants des réfugiés ;
- le recensement de l’ensemble des réfugiés au Sénégal et au Mali.
- l’intégration dans tous leurs droits
- réhabilitation des fonctionnaires civils et militaires, victimes des purges politiques, leur indemnisation.
- Attribution des bourses aux étudiants désirant continuer leurs études au Sénégal ou ailleurs.
- La formation de femmes et des jeunes n’ayant aucune qualification professionnelle ;
- Assurer des logements sociaux, des écoles et des hôpitaux ;
- Rétribution des terres aux ayants droit.
- Valorisation de la langue française dans les sphères de formation, d’emploi et de décision.
- Assurer la sécurité des personnes et leurs biens de l’ensemble des réfugiés ayant décider de retourner
- La traduction en justice des auteurs de crimes et autres violations des droits de l’Homme.
La liste est loin d’être exhaustive.
UARMS voudrait se féliciter de cette initiative heureuse permettant d’assigner de nouvelles chances au règlement définitif et durable de cette douloureuse situation.
Fait à Dakar ce 16/07/2007
Le Coordinateur Général
Ousmane Barry
Source: FLAMNET
(M)