DECLARATION
Les textes fondateurs de l’Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Rénovation (AJD/MR) stipulent que «L’esclavage existe encore dans notre pays parce que les conditions objectives pour son éradication n’ont jamais été prises en compte par la classe politique au pouvoir qui se contente uniquement d’une élimination par des lois non suivies de décrets d’application. L’abolition de l’esclavage doit s’accompagner d’une législation criminalisant la persistance de sa pratique. Des bureaux d’enregistrement des plaintes contre l’esclavage seront ouverts dans toutes les régions du pays. Toute plainte sera suivie d’enquêtes et si les faits s’avèrent exacts, les contrevenants seront punis conformément à la loi. Par ailleurs, la suppression de l’esclavage doit être soutenue par des mesures d’accompagnement qui permettront à l’affranchi de gagner librement et dignement sa vie. L’Etat mettra en oeuvre des programmes d’insertion des victimes afin de combattre les pratiques esclavagistes, y compris dans leurs formes modernes et contemporaines.»
C’est ainsi que quelques jours après le vote par l’assemblée nationale de la loi n° 2007–048 portant incrimination de l'esclavage et réprimant les pratiques esclavagistes, le congrès constitutif de l’AJD/MR tenu du 18 au 19 août 2007 réorientait notre combat par l’adoption d’une résolution demandant l’application effective de cette loi, une exigence qui figure dans les accords signés fin décembre 2010 avec la majorité.
L’AJD/MR demande également dans ses textes une réforme constitutionnelle pour le refus de l’esclavage, la caractérisation et l’interdiction du racisme, de l’esprit de caste, du tribalisme, du régionalisme, et la pénalisation de toute forme de discrimination.
Le 21 novembre 2011 la justice prononçait enfin la première peine de prison ferme pour esclavage, après plusieurs affaires étouffées par des complicités administratives, un événement historique relevé par le Bureau Politique lors de sa session ordinaire du 26 novembre.
L’AJD/MR salue cette avancée substantielle qui vient s’ajouter à la future réforme constitutionnelle refusant l’esclavage qui a fait l’objet d’un consensus lors du dialogue politique national.
C’est donc réconfortés par la justesse de notre analyse sur la condition servile qui vient de connaître un bon début de réalisation que nous exhortons les mauritaniens à soutenir notre combat pour favoriser l’émancipation économique des esclaves afin qu’ils rompent les amarres avec leurs anciens maîtres sans craindre pour leur survie.
Nouakchott, le 1er décembre 2011
Le Bureau Politique de l’AJD/M
Source: communication ajd/mr
Les textes fondateurs de l’Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Rénovation (AJD/MR) stipulent que «L’esclavage existe encore dans notre pays parce que les conditions objectives pour son éradication n’ont jamais été prises en compte par la classe politique au pouvoir qui se contente uniquement d’une élimination par des lois non suivies de décrets d’application. L’abolition de l’esclavage doit s’accompagner d’une législation criminalisant la persistance de sa pratique. Des bureaux d’enregistrement des plaintes contre l’esclavage seront ouverts dans toutes les régions du pays. Toute plainte sera suivie d’enquêtes et si les faits s’avèrent exacts, les contrevenants seront punis conformément à la loi. Par ailleurs, la suppression de l’esclavage doit être soutenue par des mesures d’accompagnement qui permettront à l’affranchi de gagner librement et dignement sa vie. L’Etat mettra en oeuvre des programmes d’insertion des victimes afin de combattre les pratiques esclavagistes, y compris dans leurs formes modernes et contemporaines.»
C’est ainsi que quelques jours après le vote par l’assemblée nationale de la loi n° 2007–048 portant incrimination de l'esclavage et réprimant les pratiques esclavagistes, le congrès constitutif de l’AJD/MR tenu du 18 au 19 août 2007 réorientait notre combat par l’adoption d’une résolution demandant l’application effective de cette loi, une exigence qui figure dans les accords signés fin décembre 2010 avec la majorité.
L’AJD/MR demande également dans ses textes une réforme constitutionnelle pour le refus de l’esclavage, la caractérisation et l’interdiction du racisme, de l’esprit de caste, du tribalisme, du régionalisme, et la pénalisation de toute forme de discrimination.
Le 21 novembre 2011 la justice prononçait enfin la première peine de prison ferme pour esclavage, après plusieurs affaires étouffées par des complicités administratives, un événement historique relevé par le Bureau Politique lors de sa session ordinaire du 26 novembre.
L’AJD/MR salue cette avancée substantielle qui vient s’ajouter à la future réforme constitutionnelle refusant l’esclavage qui a fait l’objet d’un consensus lors du dialogue politique national.
C’est donc réconfortés par la justesse de notre analyse sur la condition servile qui vient de connaître un bon début de réalisation que nous exhortons les mauritaniens à soutenir notre combat pour favoriser l’émancipation économique des esclaves afin qu’ils rompent les amarres avec leurs anciens maîtres sans craindre pour leur survie.
Nouakchott, le 1er décembre 2011
Le Bureau Politique de l’AJD/M
Source: communication ajd/mr