« L’histoire de la Mauritanie a connu également des moments difficiles, parfois dramatiques que la mémoire collective évacuera difficilement. Les évènements douloureux de 1989-1991 ont emmené certains mauritaniens à entacher l’anniversaire de l’indépendance nationale. Un certain 28 novembre 1990, 28 négro-mauritaniens ont été pendus à INAL pour commémorer la fête de l’indépendance. En attendant de voir quel sort réserver aux coupables de cet acte odieux et anti national, la célébration du cinquantenaire serait l’occasion de réconcilier tout le peuple mauritanien et en particulier les victimes et ayant droits de ce drame avec cette date solennelle.En inaugurant la place ou l’avenue des martyrs du 28 novembre 1990, vous aurez posé un jalon important après votre prière du disparu à Kaédi sur la voie d’une réconciliation nationale véritable. » Ibrahima Moctar SARR au Président Mohamed Ould Abdel Aziz,11 juillet 2010
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LE 28 NOVEMBRE 1990, 28 militaires négro-mauritaniens furent pendus dans la caserne d’Inal par leurs frères d’armes arabes pour fêter l’indépendance de notre pays.
Une conférence-débat sur cette tragédie sera animée par Mamadou SARR, Secrétaire Exécutif du FONADH le 28 novembre 2012 à 16h au siège de l’AJD/MR sis à Sebkha.
Prière de porter un brassard noir.
Cette date restera un deuil pour l’AJD/MR tant exige l’Etat mauritanien n’accomplira pas un geste fort pour réconcilier une bonne partie de la population avec l’indépendance.
Souvenez-vous, en 2010 à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance, Ibrahima Moctar SARR (IMS) avait remis au Président de la République, qui affirmait tout ignorer sur le massacre d’Inal, un exemplaire de « l’enfer d’Inal », le livre qui révèlera au monde la preuve d’un génocide planifié contre les négro-mauritaniens, particulièrement les peulhs. Mohamed Ould Abdel Aziz promet de poser un acte en réponse à la lettre d’IMS demandant l’érection d’un mémorial des martyrs.
Et le Bureau Politique et les militants, regroupés comme à l’accoutumée au siège de l’AJD/MR, se tiendront prêts à retirer leurs brassards noirs convaincus qu’un geste émanant du palais ocre allait permettre enfin aux victimes et ayant droits d’entamer leur deuil après une reconnaissance officielle des crimes commis.
La montagne accouchera d’une souris, tout juste une grande artère sera baptisée Avenue de la Résistance. Si les partis politiques et la société civile avaient appuyé la proposition de l’AJD/MR, le rapport de force ainsi créé aurait fait vaciller le système négationniste.
AJD/MR, dans son mémorandum sur le cinquantenaire de l’indépendance, rappelait une des résolutions de son congrès constitutif en écrivant que « pour réaliser l’unité nationale après les épreuves douloureuses que nous avons subies et qui ont laissé des marques indélébiles, il faut avant tout, réparer tous les torts subis dans une optique des devoirs de vérité, de mémoire et de justice tout en recherchant le pardon de la part des victimes.»
Aujourd’hui, l’esprit de la journée de deuil du parti, hier rare signe de tristesse dans le pays parmi les drapeaux verts déployés, les défilés militaires et les repas festifs à la Présidence, a été revigoré par le pèlerinage à Inal en 2011, le voyage à Sorimalé cette année. Et certainement d’autres initiatives dans les années à venir viendront étoffer et structurer la contestation pacifique du mutisme de l’Etat sur les exactions perpétrées en son nom pour qu’enfin éclate la vérité sur les graves violations de droits de l’homme en Mauritanie.
Indications pratiques :
En tournant à hauteur du Ministère de l’Equipement direction Cinéma Saada
Prendre la 2ème rue à gauche,
LE siège de l’AJD/MR est la 4ème villa beige à droite
Source: ajd/mr
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LE 28 NOVEMBRE 1990, 28 militaires négro-mauritaniens furent pendus dans la caserne d’Inal par leurs frères d’armes arabes pour fêter l’indépendance de notre pays.
Une conférence-débat sur cette tragédie sera animée par Mamadou SARR, Secrétaire Exécutif du FONADH le 28 novembre 2012 à 16h au siège de l’AJD/MR sis à Sebkha.
Prière de porter un brassard noir.
Cette date restera un deuil pour l’AJD/MR tant exige l’Etat mauritanien n’accomplira pas un geste fort pour réconcilier une bonne partie de la population avec l’indépendance.
Souvenez-vous, en 2010 à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance, Ibrahima Moctar SARR (IMS) avait remis au Président de la République, qui affirmait tout ignorer sur le massacre d’Inal, un exemplaire de « l’enfer d’Inal », le livre qui révèlera au monde la preuve d’un génocide planifié contre les négro-mauritaniens, particulièrement les peulhs. Mohamed Ould Abdel Aziz promet de poser un acte en réponse à la lettre d’IMS demandant l’érection d’un mémorial des martyrs.
Et le Bureau Politique et les militants, regroupés comme à l’accoutumée au siège de l’AJD/MR, se tiendront prêts à retirer leurs brassards noirs convaincus qu’un geste émanant du palais ocre allait permettre enfin aux victimes et ayant droits d’entamer leur deuil après une reconnaissance officielle des crimes commis.
La montagne accouchera d’une souris, tout juste une grande artère sera baptisée Avenue de la Résistance. Si les partis politiques et la société civile avaient appuyé la proposition de l’AJD/MR, le rapport de force ainsi créé aurait fait vaciller le système négationniste.
AJD/MR, dans son mémorandum sur le cinquantenaire de l’indépendance, rappelait une des résolutions de son congrès constitutif en écrivant que « pour réaliser l’unité nationale après les épreuves douloureuses que nous avons subies et qui ont laissé des marques indélébiles, il faut avant tout, réparer tous les torts subis dans une optique des devoirs de vérité, de mémoire et de justice tout en recherchant le pardon de la part des victimes.»
Aujourd’hui, l’esprit de la journée de deuil du parti, hier rare signe de tristesse dans le pays parmi les drapeaux verts déployés, les défilés militaires et les repas festifs à la Présidence, a été revigoré par le pèlerinage à Inal en 2011, le voyage à Sorimalé cette année. Et certainement d’autres initiatives dans les années à venir viendront étoffer et structurer la contestation pacifique du mutisme de l’Etat sur les exactions perpétrées en son nom pour qu’enfin éclate la vérité sur les graves violations de droits de l’homme en Mauritanie.
Indications pratiques :
En tournant à hauteur du Ministère de l’Equipement direction Cinéma Saada
Prendre la 2ème rue à gauche,
LE siège de l’AJD/MR est la 4ème villa beige à droite
Source: ajd/mr