17/04/2007 15:41
Le campus de Virginia Tech se prépare à honorer les victimes
Le campus de l'université américaine de Virginia Tech, sous le choc après qu'une trentaine de personnes ont été abattues lundi par un étudiant d'origine asiatique, se préparait mardi à honorer les victimes, en présence du président Bush.
Deux fusillades distinctes ont eu lieu sur le campus, faisant au total 32 morts, outre le tireur qui s'est suicidé. Douze blessés sont encore en observation dans des hôpitaux de la région. Le tireur fou était un étudiant d'origine asiatique, mais il pourrait y avoir eu un autre tireur, a indiqué mardi le président de l'université, Charles Steger, interrogé sur la chaîne de télévision ABC. M. Steger a dit connaître l'identité du tueur et affirmé qu'il était "asiatique", sans pour autant être en mesure de préciser son pays d'origine. C'est un étudiant qui vivait sur le campus de Virginia Tech, à Blacksburg (Virginie, est), à plus de 400 km au sud-ouest de Washington, a poursuivi M. Steger. Pékin a dit ignorer si l'auteur de la fusillade était chinois, comme l'ont affirmé des informations de presse. Selon le Chicago Sun Times, l'agresseur était un étudiant chinois de 24 ans, arrivé aux Etats-Unis en août. M. Steger a en outre évoqué la possibilité d'un autre tireur qui aurait agi lors de la première fusillade. "Il pourrait y en avoir d'autres (tireurs)" mais "nous ne savons pas et nous essayons de suivre toutes les pistes que nous avons", a-t-il ajouté.
Le président américain américain George W. Bush, qui s'était adressé rapidement à ses compatriotes après le drame, participera mardi à une cérémonie d'hommage sur le campus prévue à 18H00 GMT. Le drame a provoqué colère et désolation aux Etats-Unis où la police cherchait à comprendre les mobiles du tireur. On ignore encore le rapport entre les deux incidents qui se sont succédé: de premiers tirs ont en effet fait deux morts dans un dortoir, puis 31 personnes sont mortes, y compris le tireur, deux heures plus tard dans un autre bâtiment. Chez les parents et amis des victimes, on se demandait aussi pourquoi l'université n'avait pas été fermée dès le premier incident. "Je n'arrive pas à comprendre", se désole John Reaves, un étudiant de 22 ans.
Lundi, Wendell Flinchum, le chef de la police du campus, a rapporté que les premiers tirs avaient semblé une affaire "personnelle", ce qui expliquerait que les autorités n'aient pas immédiatement fermé l'établissement. Une étudiante, Erin Sheehan, a raconté comment elle avait échappé à la mort lorsque l'homme avait pénétré à deux reprises dans sa classe. "Il paraissait très minutieux, abattant pratiquement tout le monde". La police n'a procédé à aucune interpellation, mais a interrogé une personne. Deux armes ont été retrouvées, des revolvers, et des analyses balistiques devraient permettre d'en savoir plus.
Mardi matin, des étudiants et familles étaient encore à la recherche de proches dont elles étaient sans nouvelles. "Ils nous ont d'abord dit que ma fille était à l'hôpital mais lorsque nous y sommes allées hier soir ce n'était pas elle et depuis plus rien! ", a dit Grafton Peterson, de Centerville (Virginie), sans nouvelles d'Erin, 18 ans. "Je suis là depuis 04H00 du matin et personne ne peut me dire où elle est". Selon un étudiant indien, Dave Bhosale, 25 ans, entre 3% et 5% des 26.000 étudiants de Virginia Tech sont des étrangers.
Ce nouveau massacre de jeunes gens a relancé une énième fois le débat aux Etats-Unis sur la sécurité dans les établissements scolaires et sur l'accès aux armes à feu. Le carnage "nous rappelle de nouveau de manière horrible que certains des pires dangers qui menacent les Américains viennent de tueurs qui se trouvent dans ce pays et possèdent un arsenal si facile à acquérir que cela fait peur", écrivait le New York Times.
Des messages de condoléances exprimant "horreur" et "solidarité" sont parvenus du monde entier.
Source: levif
Le campus de Virginia Tech se prépare à honorer les victimes
Le campus de l'université américaine de Virginia Tech, sous le choc après qu'une trentaine de personnes ont été abattues lundi par un étudiant d'origine asiatique, se préparait mardi à honorer les victimes, en présence du président Bush.
Deux fusillades distinctes ont eu lieu sur le campus, faisant au total 32 morts, outre le tireur qui s'est suicidé. Douze blessés sont encore en observation dans des hôpitaux de la région. Le tireur fou était un étudiant d'origine asiatique, mais il pourrait y avoir eu un autre tireur, a indiqué mardi le président de l'université, Charles Steger, interrogé sur la chaîne de télévision ABC. M. Steger a dit connaître l'identité du tueur et affirmé qu'il était "asiatique", sans pour autant être en mesure de préciser son pays d'origine. C'est un étudiant qui vivait sur le campus de Virginia Tech, à Blacksburg (Virginie, est), à plus de 400 km au sud-ouest de Washington, a poursuivi M. Steger. Pékin a dit ignorer si l'auteur de la fusillade était chinois, comme l'ont affirmé des informations de presse. Selon le Chicago Sun Times, l'agresseur était un étudiant chinois de 24 ans, arrivé aux Etats-Unis en août. M. Steger a en outre évoqué la possibilité d'un autre tireur qui aurait agi lors de la première fusillade. "Il pourrait y en avoir d'autres (tireurs)" mais "nous ne savons pas et nous essayons de suivre toutes les pistes que nous avons", a-t-il ajouté.
Le président américain américain George W. Bush, qui s'était adressé rapidement à ses compatriotes après le drame, participera mardi à une cérémonie d'hommage sur le campus prévue à 18H00 GMT. Le drame a provoqué colère et désolation aux Etats-Unis où la police cherchait à comprendre les mobiles du tireur. On ignore encore le rapport entre les deux incidents qui se sont succédé: de premiers tirs ont en effet fait deux morts dans un dortoir, puis 31 personnes sont mortes, y compris le tireur, deux heures plus tard dans un autre bâtiment. Chez les parents et amis des victimes, on se demandait aussi pourquoi l'université n'avait pas été fermée dès le premier incident. "Je n'arrive pas à comprendre", se désole John Reaves, un étudiant de 22 ans.
Lundi, Wendell Flinchum, le chef de la police du campus, a rapporté que les premiers tirs avaient semblé une affaire "personnelle", ce qui expliquerait que les autorités n'aient pas immédiatement fermé l'établissement. Une étudiante, Erin Sheehan, a raconté comment elle avait échappé à la mort lorsque l'homme avait pénétré à deux reprises dans sa classe. "Il paraissait très minutieux, abattant pratiquement tout le monde". La police n'a procédé à aucune interpellation, mais a interrogé une personne. Deux armes ont été retrouvées, des revolvers, et des analyses balistiques devraient permettre d'en savoir plus.
Mardi matin, des étudiants et familles étaient encore à la recherche de proches dont elles étaient sans nouvelles. "Ils nous ont d'abord dit que ma fille était à l'hôpital mais lorsque nous y sommes allées hier soir ce n'était pas elle et depuis plus rien! ", a dit Grafton Peterson, de Centerville (Virginie), sans nouvelles d'Erin, 18 ans. "Je suis là depuis 04H00 du matin et personne ne peut me dire où elle est". Selon un étudiant indien, Dave Bhosale, 25 ans, entre 3% et 5% des 26.000 étudiants de Virginia Tech sont des étrangers.
Ce nouveau massacre de jeunes gens a relancé une énième fois le débat aux Etats-Unis sur la sécurité dans les établissements scolaires et sur l'accès aux armes à feu. Le carnage "nous rappelle de nouveau de manière horrible que certains des pires dangers qui menacent les Américains viennent de tueurs qui se trouvent dans ce pays et possèdent un arsenal si facile à acquérir que cela fait peur", écrivait le New York Times.
Des messages de condoléances exprimant "horreur" et "solidarité" sont parvenus du monde entier.
Source: levif