Vous y êtes presque. Mais faites davantage d’efforts pour mettre complètement bas le masque et sortir de l’anonymat ; pour plus d’exhaustivité dans l’exposé de votre identité ; Etes-vous militant des FlAM ? Si oui, à quelle section, comité de base, cellule, appartenez-vous ? Etes-vous sympathisant des FLAM ? Ces précisions sont impératives pour que nous poursuivions le débat.
Etudiant dans quel domaine, dans quelle Ecole, faculté ? Et où, en France ? Les réponses à ces questions, même si elles permettent de vérifier et d’authentifier votre identité, sont facultatives.
Et pourquoi ces questions ? Pour plus de transparence et de clarté s’agissant de l’énonciation ; et par respect pour les internautes : ils ont besoin, et c’est leur droit, de savoir l’identité véritable et complète de ceux qu’ils lisent...
D’ici là, je vous invite à réfléchir, pour la suite éventuelle de nos débats sur les points suivants :
1. « Comptons sur nous mêmes », dites-vous.
Oui ! Mais manifestement, tel un perroquet, vous ressassez et galvaudez une formule sans en saisir la substance. Compter sur soi-même, en politique comme dans la vie quotidienne, n’exclut pas d’avoir des relations, des amitiés, des compagnons, des alliés, etc. ; Je dirais même que cela ne peut advenir sans ceci.
Compter sur soi-même ne veut pas dire se recroqueviller seul dans sa petite tour de contrôle ; cela veut dire aussi, et c’est fondamental en politique, s’ouvrir aux autres, s’allier avec eux, dès lors que, sur la base d’une analyse de leurs positions et conduite politique, ils se positionnent de fait comme des partenaires objectifs.
Je vous défie de me citer un seul exemple de victoire politique majeure enregistrée, en Mauritanie ou sous d’autres cieux, par un parti, organisation politique, par le seul et unique fait pour ce parti d’avoir exclusivement compté sur lui-même. (J’entends par victoire politique majeure l’aboutissement d’un programme politique par accession à la direction de l’État ou par la participation à la gestion de ses affaires. Car un engagement politique n’a de sens que s’il a pour finalité la réalisation d’objectifs et de programmes politiques ; ce qui n’advient que par le contrôle de l’État ou la participation à sa gestion. )
Donnez-moi un seul exemple, dans la vie, de quelqu’un qui ait réussi son parcours social, professionnel... sans avoir eu, à un moment ou à un autre de sa vie à compter sur le concours, de quelque nature que ce soit, de quelque chose ou de quelqu’un.
C’est une idiotie politique à l’état brut que de croire, dans un processus de combat politique, pouvoir faire l’économie d’un soutien, d’alliance(s) (politique (s). Car c’est de cela, Cher ami, qu’il s’agit. Et non d’« amadouer » CR, comme vous dites. Il ne s’agit ni d’amadouer ni de courtiser qui que ce soit. La courtisanerie, je n’y excelle pas... Et d’ailleurs, comme vous semblez bien connaître CR que vous ne portez visiblement pas dans votre cœur, vous devriez savoir aussi que pour prospérer dans l’arène politique mauritanienne et même au-delà, CR n’a guère besoin d’être amadouée par qui que ce soi, ni de courtisans ou de laudateurs. Ils ont suffisamment de talent pour se passer de courtisans et de laudateurs, de savoir-faire politique pour rechercher des alliés et partenaires politiques. Faites bien la différence....
2. « vous êtes trop loin de la réalité », me dites-vous.
Bien. Vous qui en êtes si proche, qui la vivez chaque jour, cette réalité, (et quelle réalité ?), je crains fort que vous la perceviez à l’envers ou de travers, votre réalité. Remettez-là donc à l’endroit, les pieds sur terre, la tête bien vissée entre les épaules, et munissez-vous d’une grille de lecture plus lucide, plus objective et exhaustive, et vous ne manquerez pas de vous rendre compte que si nous avons perdu beaucoup de temps dans la résolution de la Question nationale, c’est aussi , pas seulement, parce que nous n’avons pas toujours su, non pas « amadouer », mais identifier nos alliées objectifs et établir avec eux un partenariat durable sur la base d’accords politiques..
3. Vous mettez en exergue mon propos suivant : «Il y a entre ces « dirigeants–là » et moi tout un monde de différences sur beaucoup de plans. Tellement de différences qu’il est légitime et à propos de se demander aujourd'hui, jusqu’où et jusqu’à quand nous ferons encore chemin ensemble.
Ce propos semble vous tournebouler, vous indigner. Ce qui, au regard de votre logique, ne me surprend point. Mais si vous faites comme si c’est maintenant que vous l’apprenez, vous ne jouer pas franc jeu... Ce propos, non seulement je le dis et maintiens, mais j’ai commencé à le traduire dans les faits. C’est-à-dire que pour moi, c’en est fini avec certains de ces « dirigeant », notamment l’un d’eux que vous vénérez. Et, je ne vous fais là aucune confidence, puisque vous devriez le savoir..., je le lui ai dit. (Je note que vous avez remplacez le terme dirigeant par « grands »)
4. « vous ne faites plus partie des grands (ou dirigeants) que je vénère. », m’affirmez-vous.
Qu’ Allah et Son prophète (PSL) vous entendent.
Ô tendresse ! Ô affection ! que de quiproquos dont vous fûtes et faites l’objet ; que de roublardises, de frivolités, d’entourloupettes commises en vos noms... ;
Cher Oumar Sy, dit Oumar Coumba, votre existence, je l’ignorais jusqu’à il y a deux jours, quand, subitement, comme un fauve affamé libéré de ses chaînes, vous vous dressiez devant moi. C’est dire que votre tendresse, votre affection, je m’en passe, pour ne pas dire que je m’en tape souverainement.
L’être que j’aime le plus depuis ma tendre enfance, mon amie de toujours, l’amie des périodes de bonheur et des moments d’épreuves terribles, la confidente et l’alliée fidèle, cet être, c’est ma mère. Sa tendresse, son affection ne m’ont jamais fait défaut. Mais si cela devait arriver (ce dont je doute fort), qu’à Dieu ne plaise, cela ne m’empêchera pas de vivre dans le sens plein du terme... Oh ! Allah soit loué, je n’ai pas encore de déficit d’affection ou de tendresse dans toutes les acceptions de ces termes pour que l’absence des vôtres m’empêche ni de vivre ou de défendre mes convictions politiques, avec ou sans vous.
Je ne fonctionne pas pour faire plaisir ou déplaisir à qui que ce soit, mais sur la base de mes convictions et non par vénération, mimétisme ou suivisme. Sachez-le une fois pour toutes.
Cela étant dit, je sais et comprends que les dépits nés des amours déçues ne meurent jamais facilement. Mais restons lucides. Et les choses et la vie politique, la vie tout court, regardons-les telles qu’elles sont d’abord, et non telles que nous voudrions qu’elles fussent.
PS : N’oubliez pas les réponses aux questions sur votre identité complète... C’est la condition de la poursuite de nos échanges.
Merci et au plaisir de vous lire. Sans ironie...
Chaude poignée.
Boye Alassane Harouna
Rennes, le 25 novembre 2007
alassane_boye@yahoo.fr
Etudiant dans quel domaine, dans quelle Ecole, faculté ? Et où, en France ? Les réponses à ces questions, même si elles permettent de vérifier et d’authentifier votre identité, sont facultatives.
Et pourquoi ces questions ? Pour plus de transparence et de clarté s’agissant de l’énonciation ; et par respect pour les internautes : ils ont besoin, et c’est leur droit, de savoir l’identité véritable et complète de ceux qu’ils lisent...
D’ici là, je vous invite à réfléchir, pour la suite éventuelle de nos débats sur les points suivants :
1. « Comptons sur nous mêmes », dites-vous.
Oui ! Mais manifestement, tel un perroquet, vous ressassez et galvaudez une formule sans en saisir la substance. Compter sur soi-même, en politique comme dans la vie quotidienne, n’exclut pas d’avoir des relations, des amitiés, des compagnons, des alliés, etc. ; Je dirais même que cela ne peut advenir sans ceci.
Compter sur soi-même ne veut pas dire se recroqueviller seul dans sa petite tour de contrôle ; cela veut dire aussi, et c’est fondamental en politique, s’ouvrir aux autres, s’allier avec eux, dès lors que, sur la base d’une analyse de leurs positions et conduite politique, ils se positionnent de fait comme des partenaires objectifs.
Je vous défie de me citer un seul exemple de victoire politique majeure enregistrée, en Mauritanie ou sous d’autres cieux, par un parti, organisation politique, par le seul et unique fait pour ce parti d’avoir exclusivement compté sur lui-même. (J’entends par victoire politique majeure l’aboutissement d’un programme politique par accession à la direction de l’État ou par la participation à la gestion de ses affaires. Car un engagement politique n’a de sens que s’il a pour finalité la réalisation d’objectifs et de programmes politiques ; ce qui n’advient que par le contrôle de l’État ou la participation à sa gestion. )
Donnez-moi un seul exemple, dans la vie, de quelqu’un qui ait réussi son parcours social, professionnel... sans avoir eu, à un moment ou à un autre de sa vie à compter sur le concours, de quelque nature que ce soit, de quelque chose ou de quelqu’un.
C’est une idiotie politique à l’état brut que de croire, dans un processus de combat politique, pouvoir faire l’économie d’un soutien, d’alliance(s) (politique (s). Car c’est de cela, Cher ami, qu’il s’agit. Et non d’« amadouer » CR, comme vous dites. Il ne s’agit ni d’amadouer ni de courtiser qui que ce soit. La courtisanerie, je n’y excelle pas... Et d’ailleurs, comme vous semblez bien connaître CR que vous ne portez visiblement pas dans votre cœur, vous devriez savoir aussi que pour prospérer dans l’arène politique mauritanienne et même au-delà, CR n’a guère besoin d’être amadouée par qui que ce soi, ni de courtisans ou de laudateurs. Ils ont suffisamment de talent pour se passer de courtisans et de laudateurs, de savoir-faire politique pour rechercher des alliés et partenaires politiques. Faites bien la différence....
2. « vous êtes trop loin de la réalité », me dites-vous.
Bien. Vous qui en êtes si proche, qui la vivez chaque jour, cette réalité, (et quelle réalité ?), je crains fort que vous la perceviez à l’envers ou de travers, votre réalité. Remettez-là donc à l’endroit, les pieds sur terre, la tête bien vissée entre les épaules, et munissez-vous d’une grille de lecture plus lucide, plus objective et exhaustive, et vous ne manquerez pas de vous rendre compte que si nous avons perdu beaucoup de temps dans la résolution de la Question nationale, c’est aussi , pas seulement, parce que nous n’avons pas toujours su, non pas « amadouer », mais identifier nos alliées objectifs et établir avec eux un partenariat durable sur la base d’accords politiques..
3. Vous mettez en exergue mon propos suivant : «Il y a entre ces « dirigeants–là » et moi tout un monde de différences sur beaucoup de plans. Tellement de différences qu’il est légitime et à propos de se demander aujourd'hui, jusqu’où et jusqu’à quand nous ferons encore chemin ensemble.
Ce propos semble vous tournebouler, vous indigner. Ce qui, au regard de votre logique, ne me surprend point. Mais si vous faites comme si c’est maintenant que vous l’apprenez, vous ne jouer pas franc jeu... Ce propos, non seulement je le dis et maintiens, mais j’ai commencé à le traduire dans les faits. C’est-à-dire que pour moi, c’en est fini avec certains de ces « dirigeant », notamment l’un d’eux que vous vénérez. Et, je ne vous fais là aucune confidence, puisque vous devriez le savoir..., je le lui ai dit. (Je note que vous avez remplacez le terme dirigeant par « grands »)
4. « vous ne faites plus partie des grands (ou dirigeants) que je vénère. », m’affirmez-vous.
Qu’ Allah et Son prophète (PSL) vous entendent.
Ô tendresse ! Ô affection ! que de quiproquos dont vous fûtes et faites l’objet ; que de roublardises, de frivolités, d’entourloupettes commises en vos noms... ;
Cher Oumar Sy, dit Oumar Coumba, votre existence, je l’ignorais jusqu’à il y a deux jours, quand, subitement, comme un fauve affamé libéré de ses chaînes, vous vous dressiez devant moi. C’est dire que votre tendresse, votre affection, je m’en passe, pour ne pas dire que je m’en tape souverainement.
L’être que j’aime le plus depuis ma tendre enfance, mon amie de toujours, l’amie des périodes de bonheur et des moments d’épreuves terribles, la confidente et l’alliée fidèle, cet être, c’est ma mère. Sa tendresse, son affection ne m’ont jamais fait défaut. Mais si cela devait arriver (ce dont je doute fort), qu’à Dieu ne plaise, cela ne m’empêchera pas de vivre dans le sens plein du terme... Oh ! Allah soit loué, je n’ai pas encore de déficit d’affection ou de tendresse dans toutes les acceptions de ces termes pour que l’absence des vôtres m’empêche ni de vivre ou de défendre mes convictions politiques, avec ou sans vous.
Je ne fonctionne pas pour faire plaisir ou déplaisir à qui que ce soit, mais sur la base de mes convictions et non par vénération, mimétisme ou suivisme. Sachez-le une fois pour toutes.
Cela étant dit, je sais et comprends que les dépits nés des amours déçues ne meurent jamais facilement. Mais restons lucides. Et les choses et la vie politique, la vie tout court, regardons-les telles qu’elles sont d’abord, et non telles que nous voudrions qu’elles fussent.
PS : N’oubliez pas les réponses aux questions sur votre identité complète... C’est la condition de la poursuite de nos échanges.
Merci et au plaisir de vous lire. Sans ironie...
Chaude poignée.
Boye Alassane Harouna
Rennes, le 25 novembre 2007
alassane_boye@yahoo.fr