Les commentaires et commérages des commentateurs cagoulés, j’avais décidé de les ignorer souverainement et avec le plus grand... A cette conduite, je déroge quand il s’agit de répondre à quelqu’un qui se présente comme étant du même bord politique que moi, mais qui prend bien soin, tout de même, de se blottir derrière sa cagoule et de s’y la couler douce. Sa cagoule si transparente, allez savoir pourquoi ? Par vétusté, qualité piètre ? Cagoule si transparente qu’il m’est facile de coller au visage qui s’y dissimule son véritable prénom. Chose d’autant plus aisée que ses propos, formulés avec maladresse, peu ou sans intelligence, le trahissent et permettent de cerner sa véritable identité et celle du microcosme politique autour duquel il gravite... et s’agite.
Vous m’interpellez, Oumar Coumba, à propos dirais-je de mon nouveau statut de « commentateur », de ce que « vous attendez d’un dirigeant», et de l’identité politique de CR.
Eh bien, notez bien ceci :
1. Le courage politique qui fut et de meure l’une des qualités caractéristiques, et non des moindres, de CR ; qualité que vous lui déniez par insinuation, eh bien, si ce courage politique-là, vous, Oumar Coumba, vous l’avez, alors déclinez votre vraie identité ; à ce moment-là, je m’engage à débattre publiquement avec vous sur :
a) Les fonctions d’un dirigeant politique (de l’opposition) aussi bien sous l’angle absolu que du point de vue particulier de la Mauritanie ; et je ne manquerais pas au passage de vous démontrer, puisque vous semblez l’ignorer, qu’il n’y a pas de dirigeant politique, de dirigeant tout court, digne de ce nom, sans aptitude à commenter des propos oraux ou des textes, des événements, des situations politiques.. .
b) CR. : son poids, son apport politique présent et futur ; ses capacités potentielles ou objectives, ainsi que celles de toute autre formation politique ayant la même posture, à peser de façon décisive, le cas échéant, sur l’issue à donner à la Question nationale telle que vous, je suppose, et moi la percevons, cette issue.
Il ne s’agit pas de parler au nom de CR (ils savent si bien le faire, n’est-ce-pas ? M. Oumar Coumba). L’intérêt d’un débat autour du poids politique, du rôle et de l’identité réelle et non supposée ou fantasmée selon des lubies ou autres considérations subjectives, l’intérêt d’un tel débat, dis-je, est à la fois d’ordre stratégique et tactique ; il réside en ceci qu’il nous permet d’identifier et d’hiérarchiser nos amis, nos alliés, etc., çà, pour le coup, c’est l’une des fonctions d’un dirigeant. Et cela exige d’être attentif aux déclarations, propos de partis ou responsables politiques, pour les commenter, les décrypter, les analyser afin d’y déceler le dit et le sous-entendu, des indices, prémisses d’orientations nouvelles, d’assouplissement ou de radicalisation, etc. Pour quel intérêt ? Pour des besoins d’ordre tactique, stratégique, programmatique. .. Et si un tel travail peut recouper celui journalistique, les motivations et les finalités du premier et du second ne sont guère identiques. Pas d’amalgame, donc.
c) Je ne vous ai pas dit que j’étais dirigeant de quoi que ce soit. Mais peut-être, à tort ou à raison, vous m’attribuez cette qualité. Dans ce cas, la fausse modestie ne me fera pas dire que cela me laisse indifférent ; non ! Cela m’honore plutôt. Mais vous vous trompez si vous me percevez à l’aune du dirigeant que vous personnifiez, des «dirigeants » que vous côtoyez et que vous vénérez... (Je ne mets aucune dose dépréciative dans le terme) Il y a entre ces « dirigeants–là » et moi tout un monde de différences sur beaucoup de plans. Tellement de différences qu’il est légitime et à propos de se demanderaujourd' hui, jusqu’où et jusqu’à quand nous ferons encore chemin ensemble.
« Calmons nous », dites-vous.
Qui s’agite avec tant de frénésie et pour si peu ou rien, vous ou moi ? Vous ! Pourquoi ? Pour avoir salué et appuyé, et je persiste et signe, CR qui a, avec clarté, posé six exigences fondamentales à la résolution du passif humanitaire et au-delà, à la solution de la Question nationale, j’ai droit à l’étalage de votre déplaisir pour ne pas dire votre petite colère.
Mais qui dans le paysage politique mauritanien, et à la faveur de cette opportunité que furent les Journées nationales de concertation a fait autant ou mieux que la contribution de CR sur le passif humanitaire ?
ON ne fait pas de la politique avec le cœur, ses sentiments, son sentimentalisme, mais avec la raison. Il ne s’agit pas d’aimer ou non les membres de CR. Il s’agit d’apprécier leurs politiques, leurs conduites politiques de manière exhaustive ; c’est-à-dire sous l’angle de leur histoire politique et non sur la base de faits isolés et ponctuels et dont l’authenticité est le plus souvent plus que douteuse ; en conséquence de quoi, les soutenir, les encourager. Et cette approche est valable pour toute autre formation politique. Savoir reconnaître les mérites et les qualités de l’autre, en politique comme en relations humaines, ce n’est pas une démarche apologétique ; ce n’est pas se rabaisser, comme vous semblez l’insinuer ; c’est une vertu ; c’est une forme d’humilité...
En attendant que vous retiriez votre cagoule et déc liniez votre véritable identité pour que nous puissions poursuivre publiquement le débat par vous ouvert autour des questions que vous avez soulevées, anodines en apparence, mais qui au fond posent de vraies problématiques, je vous souhaite, Mon cher Oumar « MBouré[1] », bonne et meilleure réflexion et un peu plus de lucidité ou maturité politique,
Chaude poignée
Boye Alassane Harouna
alassane_boye@yahoo.fr
Rennes, le 23 novembre 2007
PS : Toute réponse et autre agitation fiévreuse et intempestive qui ne se feraient pas sous votre véritable identité seront souverainement ignorées par moi. Parce que sans intérêt de quelque nature que ce soit.
Juste un petit mot.
Il n’ y a pas de pratique efficiente sans théorie réfléchie et lucide. Pour agir, pour faire, il faut d’abord savoir quoi faire ? Comment faire ? Quand faire ? Où faire ? Avec qui faire... ? Autrement dit, le « faire » concret utile est toujours précédé du « faire » abstrait, conceptuel, analytique ; bref, avant le « faire » concret efficient, il y a toujours le »faire » théorique lucide.
--------------------------------------------------------------------------------
[1] Pour les lecteurs non poularophones, Mbouré, c’est le sobriquet, en Puular, qu’on attribue au porteur du prénom Coumba. Notre ami cagoulé dit se nommer Oumar Coumba.
Vous m’interpellez, Oumar Coumba, à propos dirais-je de mon nouveau statut de « commentateur », de ce que « vous attendez d’un dirigeant», et de l’identité politique de CR.
Eh bien, notez bien ceci :
1. Le courage politique qui fut et de meure l’une des qualités caractéristiques, et non des moindres, de CR ; qualité que vous lui déniez par insinuation, eh bien, si ce courage politique-là, vous, Oumar Coumba, vous l’avez, alors déclinez votre vraie identité ; à ce moment-là, je m’engage à débattre publiquement avec vous sur :
a) Les fonctions d’un dirigeant politique (de l’opposition) aussi bien sous l’angle absolu que du point de vue particulier de la Mauritanie ; et je ne manquerais pas au passage de vous démontrer, puisque vous semblez l’ignorer, qu’il n’y a pas de dirigeant politique, de dirigeant tout court, digne de ce nom, sans aptitude à commenter des propos oraux ou des textes, des événements, des situations politiques.. .
b) CR. : son poids, son apport politique présent et futur ; ses capacités potentielles ou objectives, ainsi que celles de toute autre formation politique ayant la même posture, à peser de façon décisive, le cas échéant, sur l’issue à donner à la Question nationale telle que vous, je suppose, et moi la percevons, cette issue.
Il ne s’agit pas de parler au nom de CR (ils savent si bien le faire, n’est-ce-pas ? M. Oumar Coumba). L’intérêt d’un débat autour du poids politique, du rôle et de l’identité réelle et non supposée ou fantasmée selon des lubies ou autres considérations subjectives, l’intérêt d’un tel débat, dis-je, est à la fois d’ordre stratégique et tactique ; il réside en ceci qu’il nous permet d’identifier et d’hiérarchiser nos amis, nos alliés, etc., çà, pour le coup, c’est l’une des fonctions d’un dirigeant. Et cela exige d’être attentif aux déclarations, propos de partis ou responsables politiques, pour les commenter, les décrypter, les analyser afin d’y déceler le dit et le sous-entendu, des indices, prémisses d’orientations nouvelles, d’assouplissement ou de radicalisation, etc. Pour quel intérêt ? Pour des besoins d’ordre tactique, stratégique, programmatique. .. Et si un tel travail peut recouper celui journalistique, les motivations et les finalités du premier et du second ne sont guère identiques. Pas d’amalgame, donc.
c) Je ne vous ai pas dit que j’étais dirigeant de quoi que ce soit. Mais peut-être, à tort ou à raison, vous m’attribuez cette qualité. Dans ce cas, la fausse modestie ne me fera pas dire que cela me laisse indifférent ; non ! Cela m’honore plutôt. Mais vous vous trompez si vous me percevez à l’aune du dirigeant que vous personnifiez, des «dirigeants » que vous côtoyez et que vous vénérez... (Je ne mets aucune dose dépréciative dans le terme) Il y a entre ces « dirigeants–là » et moi tout un monde de différences sur beaucoup de plans. Tellement de différences qu’il est légitime et à propos de se demanderaujourd' hui, jusqu’où et jusqu’à quand nous ferons encore chemin ensemble.
« Calmons nous », dites-vous.
Qui s’agite avec tant de frénésie et pour si peu ou rien, vous ou moi ? Vous ! Pourquoi ? Pour avoir salué et appuyé, et je persiste et signe, CR qui a, avec clarté, posé six exigences fondamentales à la résolution du passif humanitaire et au-delà, à la solution de la Question nationale, j’ai droit à l’étalage de votre déplaisir pour ne pas dire votre petite colère.
Mais qui dans le paysage politique mauritanien, et à la faveur de cette opportunité que furent les Journées nationales de concertation a fait autant ou mieux que la contribution de CR sur le passif humanitaire ?
ON ne fait pas de la politique avec le cœur, ses sentiments, son sentimentalisme, mais avec la raison. Il ne s’agit pas d’aimer ou non les membres de CR. Il s’agit d’apprécier leurs politiques, leurs conduites politiques de manière exhaustive ; c’est-à-dire sous l’angle de leur histoire politique et non sur la base de faits isolés et ponctuels et dont l’authenticité est le plus souvent plus que douteuse ; en conséquence de quoi, les soutenir, les encourager. Et cette approche est valable pour toute autre formation politique. Savoir reconnaître les mérites et les qualités de l’autre, en politique comme en relations humaines, ce n’est pas une démarche apologétique ; ce n’est pas se rabaisser, comme vous semblez l’insinuer ; c’est une vertu ; c’est une forme d’humilité...
En attendant que vous retiriez votre cagoule et déc liniez votre véritable identité pour que nous puissions poursuivre publiquement le débat par vous ouvert autour des questions que vous avez soulevées, anodines en apparence, mais qui au fond posent de vraies problématiques, je vous souhaite, Mon cher Oumar « MBouré[1] », bonne et meilleure réflexion et un peu plus de lucidité ou maturité politique,
Chaude poignée
Boye Alassane Harouna
alassane_boye@yahoo.fr
Rennes, le 23 novembre 2007
PS : Toute réponse et autre agitation fiévreuse et intempestive qui ne se feraient pas sous votre véritable identité seront souverainement ignorées par moi. Parce que sans intérêt de quelque nature que ce soit.
Juste un petit mot.
Il n’ y a pas de pratique efficiente sans théorie réfléchie et lucide. Pour agir, pour faire, il faut d’abord savoir quoi faire ? Comment faire ? Quand faire ? Où faire ? Avec qui faire... ? Autrement dit, le « faire » concret utile est toujours précédé du « faire » abstrait, conceptuel, analytique ; bref, avant le « faire » concret efficient, il y a toujours le »faire » théorique lucide.
--------------------------------------------------------------------------------
[1] Pour les lecteurs non poularophones, Mbouré, c’est le sobriquet, en Puular, qu’on attribue au porteur du prénom Coumba. Notre ami cagoulé dit se nommer Oumar Coumba.