A nos martyrs !
D'ici peu encore, nous nous souviendrons !
Que votre dernier soupir fit entrer à jamais,
Dans nos mémoires gardiennes de la Nation,
Inal et Jreida telles des villes douleurs.
C’était pourtant par une belle nuit d’hiver au ciel étoilé.
Le murmure de la brise faisant ses dernières confidences
Aux sables fins des plages déjà évanescentes.
Nuit d’insomnie, ô nuit de clameur éternelle,
Si suspecte de douceur et de funeste tranquillité.
Et l’on vous compta jusqu’à 28…
Tels 28 vulgaires bouts de bois de Dieu !
Nul hymne à votre silencieuse bravoure,
Pas même le chant des martyrs.
La geste du griot ne vous encensera point,
Pas plus qu’un soupçon de Jaal waali !
Rien que le lointain échos du Leele
Ultime hommage du Fuuta éternel,
A ses vaillants fils, à jamais exilés !
Nous nous souviendrons toujours, amis martyrs,
Car à la Nation nous en avons fait la promesse,
Qu’en son nom on vous destina à la potence.
Oui, nous nous souviendrons toujours, amis martyrs !
Bocar Oumar BA
D'ici peu encore, nous nous souviendrons !
Que votre dernier soupir fit entrer à jamais,
Dans nos mémoires gardiennes de la Nation,
Inal et Jreida telles des villes douleurs.
C’était pourtant par une belle nuit d’hiver au ciel étoilé.
Le murmure de la brise faisant ses dernières confidences
Aux sables fins des plages déjà évanescentes.
Nuit d’insomnie, ô nuit de clameur éternelle,
Si suspecte de douceur et de funeste tranquillité.
Et l’on vous compta jusqu’à 28…
Tels 28 vulgaires bouts de bois de Dieu !
Nul hymne à votre silencieuse bravoure,
Pas même le chant des martyrs.
La geste du griot ne vous encensera point,
Pas plus qu’un soupçon de Jaal waali !
Rien que le lointain échos du Leele
Ultime hommage du Fuuta éternel,
A ses vaillants fils, à jamais exilés !
Nous nous souviendrons toujours, amis martyrs,
Car à la Nation nous en avons fait la promesse,
Qu’en son nom on vous destina à la potence.
Oui, nous nous souviendrons toujours, amis martyrs !
Bocar Oumar BA