Hommage à ces morts. Ils étaient 28, Noirs, Africains, marqués au feutre, alignés puis pendus un à un jusqu'au dernier.
C'était dans la nuit du 27 au 28 novembre 1990 au nom d'une arabité idéalisée, 28 hommes, qui n'avaient commis comme tort que de se trouver au mauvais moment, au mauvais endroit, à Inal en Mauritanie et dans la nuit du 27 au 28 novembre 1990.
L'autre Mauritanie, idéalisée arabe, festoyait et célébrait sa dignité retrouvée quand "les damnés d'Inal, de Jreïda, Azlat, Néma, Boulanouar....", eux étaient massacrés, écartelés, exécutés, castrés, et le comble, pendus parce que Noirs et africains.
Jour anniversaire, jour de deuil et de recueillement pour ces enfants du Waalo, du fuuta et du Gidimaxa qui ont perdus leurs enfants, époux, pères, frères, oncles, cousins fauchés par
racisme.
Depuis 1990, désormais en Mauritanie, deux 28 novembre.
Celui de la liberté retrouvée,
Celui, calamiteux de peines inextinguibles.
A nos morts, j'exprime toute ma douleur et je dis que je n'oublie pas, je n'oublierai pas.
Et que le pouvoir actuel s'exprime clairement sa position par rapport à ce jour funeste.
La lutte continue
Ibrahima Diallo
demba68@hotmail.com
C'était dans la nuit du 27 au 28 novembre 1990 au nom d'une arabité idéalisée, 28 hommes, qui n'avaient commis comme tort que de se trouver au mauvais moment, au mauvais endroit, à Inal en Mauritanie et dans la nuit du 27 au 28 novembre 1990.
L'autre Mauritanie, idéalisée arabe, festoyait et célébrait sa dignité retrouvée quand "les damnés d'Inal, de Jreïda, Azlat, Néma, Boulanouar....", eux étaient massacrés, écartelés, exécutés, castrés, et le comble, pendus parce que Noirs et africains.
Jour anniversaire, jour de deuil et de recueillement pour ces enfants du Waalo, du fuuta et du Gidimaxa qui ont perdus leurs enfants, époux, pères, frères, oncles, cousins fauchés par
racisme.
Depuis 1990, désormais en Mauritanie, deux 28 novembre.
Celui de la liberté retrouvée,
Celui, calamiteux de peines inextinguibles.
A nos morts, j'exprime toute ma douleur et je dis que je n'oublie pas, je n'oublierai pas.
Et que le pouvoir actuel s'exprime clairement sa position par rapport à ce jour funeste.
La lutte continue
Ibrahima Diallo
demba68@hotmail.com