Nous voilà maintenant entré dans une nouvelle année.2012 a entamé sa course.Comme de routine chacun a envoyé ses meilleurs vœux de bonne année à son entourage.Un bilan de l’année écoulée s’impose de lui-même aux mauritaniens sur le plan politique, économique, social etc.
Nous convenons qu’en matière de bilans, il y a des divergences de point de vue entre les acteurs politiques notamment qui voient chacun les choses à l’aune de son jugement.Pour l’opposition non favorable au dialogue, il ne fait pas de doute :l’année écoulée n’a pas tenu ses promesses en termes de règlement de la crise politique …
qui continue de planer sur le paysage politique du pays. La preuve est que le dialogue a été engagé sans une partie de cette classe politique du fait d’un simulacre résolution de ce blocage qui ne fait que compromettre toute solution de sortie de crise.
L’opposition non participative estime que l’année 2012 n’augure pas de grands espoirs de changement de position de la part du pouvoir de Ould Abdelaziz. Dès lors il faut encore s’attendre à une énième crise qui va alourdir un ciel politique recouvert de gros nuages.
Le mandat d’arrêt international lancé contre l’opposant Ould Chaavi par le pouvoir a semé le tocsin entre les acteurs de l’opposition de la COD et la majorité, rendant du coup le débat politique crispé.
Pendant que la campagne d’explication des résultats du dialogue politique déclenche une contre-campagne de l’autre camp non concerné, l’atmosphère politique vire au gris même au sein des barons de la majorité qui se caillassent par les mots , à l’approche des élections législatives et municipales. Au sein du parlement, on ne se ménage pas entre bords politiques pour discréditer chacun son adversaire politique.
De l’avis de certains spécialistes en droit constitutionnel, il y a un vide constitutionnel qui frappe le parlement à cause de l’expiration des délais de renouvellement du collège électoral.
Le maintient de l’actuel dispositif risque encore de se prolonger en raison de ce recensement qui a du mal à évoluer alors que les pièces d’Etat-civil sont frappés par la péremption en particulier la carte nationale d’identité et la fourniture de la carte d’électeur tributaire du recensement à vocation électorale.
Les conditions sont donc loin d’être réunies pour permettre l’organisation d’élections dans un délai aussi court. On parle de plus en plus de report de la date antérieurement fixée et qui en toute logique n’est plus jouable.
L’année 2012 débute ainsi dans une sorte de cacophonie politique préjudiciable à l’apaisement du climat entre les protagonistes de la majorité et ceux de l’opposition de la COD. Si la politique va mal tout va mal pourrait-on dire. Alors que faut-il s’attendre sur les autres domaines de la vie économique et sociale en ce nouvel an qui soulève une vague de poussière et de froid glacial dans le pays ?
Cheikh Tidiane Dia
Source : Le Rénovateur Quotidien
Nous convenons qu’en matière de bilans, il y a des divergences de point de vue entre les acteurs politiques notamment qui voient chacun les choses à l’aune de son jugement.Pour l’opposition non favorable au dialogue, il ne fait pas de doute :l’année écoulée n’a pas tenu ses promesses en termes de règlement de la crise politique …
qui continue de planer sur le paysage politique du pays. La preuve est que le dialogue a été engagé sans une partie de cette classe politique du fait d’un simulacre résolution de ce blocage qui ne fait que compromettre toute solution de sortie de crise.
L’opposition non participative estime que l’année 2012 n’augure pas de grands espoirs de changement de position de la part du pouvoir de Ould Abdelaziz. Dès lors il faut encore s’attendre à une énième crise qui va alourdir un ciel politique recouvert de gros nuages.
Le mandat d’arrêt international lancé contre l’opposant Ould Chaavi par le pouvoir a semé le tocsin entre les acteurs de l’opposition de la COD et la majorité, rendant du coup le débat politique crispé.
Pendant que la campagne d’explication des résultats du dialogue politique déclenche une contre-campagne de l’autre camp non concerné, l’atmosphère politique vire au gris même au sein des barons de la majorité qui se caillassent par les mots , à l’approche des élections législatives et municipales. Au sein du parlement, on ne se ménage pas entre bords politiques pour discréditer chacun son adversaire politique.
De l’avis de certains spécialistes en droit constitutionnel, il y a un vide constitutionnel qui frappe le parlement à cause de l’expiration des délais de renouvellement du collège électoral.
Le maintient de l’actuel dispositif risque encore de se prolonger en raison de ce recensement qui a du mal à évoluer alors que les pièces d’Etat-civil sont frappés par la péremption en particulier la carte nationale d’identité et la fourniture de la carte d’électeur tributaire du recensement à vocation électorale.
Les conditions sont donc loin d’être réunies pour permettre l’organisation d’élections dans un délai aussi court. On parle de plus en plus de report de la date antérieurement fixée et qui en toute logique n’est plus jouable.
L’année 2012 débute ainsi dans une sorte de cacophonie politique préjudiciable à l’apaisement du climat entre les protagonistes de la majorité et ceux de l’opposition de la COD. Si la politique va mal tout va mal pourrait-on dire. Alors que faut-il s’attendre sur les autres domaines de la vie économique et sociale en ce nouvel an qui soulève une vague de poussière et de froid glacial dans le pays ?
Cheikh Tidiane Dia
Source : Le Rénovateur Quotidien