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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

20 JUIN - JOURNÉE MONDIALE DES RÉFUGIÉS: BAN KI-MOON APPELLE À UNE PRISE DE CONSCIENCE SUR LE SORT DES PERSONNES VICTIMES D’UN EXIL FORCÉ


20 JUIN - JOURNÉE MONDIALE DES RÉFUGIÉS: BAN KI-MOON APPELLE À UNE PRISE DE CONSCIENCE SUR LE SORT DES PERSONNES VICTIMES D’UN EXIL FORCÉ
On trouvera ci-dessous le texte intégral du message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin:

Jamais l’humanité n’a été si mobile, jamais les hommes n’ont aussi souvent changé de pays, de continents même, à la recherche d’horizons nouveaux. Mais souvenons-nous que ce n’est pas toujours de son plein gré que l’on part de chez soi.

Un réfugié ne quitte pas sa maison et son village parce qu’il le veut, mais parce qu’il y est forcé par la guerre ou la persécution. Il se sauve souvent parce qu’il craint pour sa vie, parce qu’il a besoin de sécurité, de protection et de quoi satisfaire ses besoins fondamentaux. Pour des dizaines de millions de gens, l’exil est une indicible épreuve. Leur départ n’a rien à voir avec la poursuite des études ou la recherche d’un emploi, c’est un traumatisme lourd d’incertitudes, de privations et d’intolérance.

Les décennies qui viennent de s’écouler font paraître relativement faible le nombre de réfugiés dans le monde, mais les chiffres ne tiennent pas compte des autres groupes que l’insécurité ou les conflits politiques obligent à fuir. Des communautés entières cherchent aussi refuge dans leur propre pays. Ces personnes déplacées vivent comme des réfugiés et ont les mêmes besoins de protection, d’assistance et d’éducation qu’eux. Leur population ne cesse d’augmenter. L’année passée, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et les autres organismes des Nations Unies ont élargi leur action pour venir en aide dans 23 pays à près de 20 millions de déplacés au total.

Il ne faut pas oublier non plus les apatrides, que leur appartenance ethnique ou les péripéties de l’histoire privent de leur droit à une nationalité. Le retour à la maison ne dépend pas pour eux de la conclusion d’un accord de paix ou d’une opération de rapatriement; il leur faut surmonter les difficultés administratives et obtenir une identité officielle. Leur nombre a atteint près de 6 millions dans une soixantaine de pays, mais les statistiques montrent que la communauté internationale est de mieux en mieux disposée à reconnaître leur problème et à lui trouver une solution.

La solidarité internationale est d’une importance décisive pour la situation d’urgence humanitaire dans laquelle se trouvent les réfugiés et les déplacés de force. Des millions de personnes dépendent de l’aide matérielle de l’ONU mais, chassées de chez elles, elles ont aussi besoin d’un refuge et de la protection de la loi. Tout doit commencer par une prise de conscience : les gouvernements et les citoyens ordinaires doivent se rendre compte que les réfugiés ne sont pas des exilés volontaires.

En cette Journée mondiale des réfugiés, n’oublions pas ce qui distingue ces familles, ces enfants et ces personnes âgées de ceux qui se déplacent de nos jours sur la planète: ce qu’ils ont de différent, c’est qu’ils ne peuvent pas rentrer chez eux. Offrons-leur notre soutien et notre sympathie afin qu’ils se sentent protégés et pris en charge en attendant de pouvoir retrouver leurs foyers.

Source: ONU

(M)
Mardi 19 Juin 2007 - 21:24
Mardi 19 Juin 2007 - 21:36
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