Le ministère mauritanien de l’intérieur a annoncé vendredi soir avoir légalisé 18 nouveaux partis politiques, incluant une formation pour les islamistes à laquelle l’agrément avait été refusé par les régimes précédents, ainsi que deux formations dirigées par deux femmes, a constaté APA à Nouakchott.
« La reconnaissance par le ministère de ces partis doit être comprise dans le sens de la consolidation des acquis démocratiques dans le pays, et une façon de donner à ceux qui en ont le désir, l’occasion de participer à la construction du pays », a déclaré à la presse M.Sidi Yeslem Ould Amar Chein, directeur des affaires politiques et des libertés publiques au ministère mauritanien de l’intérieur.
Parmi les formations légalisées, figure le rassemblement national pour la réforme et le développement (RNRD), au sein duquel se retrouvent les principales figures islamistes du pays, déjà représentés au parlement par 5 députés et trois sénateurs, élus sous l’étiquette d’indépendants.
« Je pense que cette qualité d’islamiste n’est pas le propre de notre parti. Tous les partis mauritaniens sont islamistes en ce sens que la constitution renvoie à l’islam comme référence », a déclaré à la presse le leader du RNRD, M.Jemil Ould Mansour.
Le régimes du Président Maaouya Ould Taya , renversé en août 2005, ainsi que les autorités de la transition militaire, ayant cédé le pouvoir aux civils en avril 2007 après 19 mois à la tête du pays, avaient refusé l’agrément à la formation de M.Ould Mansour, au nom de la constitution.
Ont été également autorisées une formation nationaliste proche des comités révolutionnaires libyens, le parti de la démocratie direct (PDD), ainsi que deux formations présidées par deux femmes.
L’Etat »veillera au respect de la loi, dans le cadre de notre jeune démocratie où le rôle des partis politiques demeure essentiel », averti, le directeur.
« L’extrémisme et la violence sont interdits par la réglementation en vigueur », a-t-il rappelé.
Par la légalisation de ces formations, la Mauritanie compte désormais 53 partis politiques sur une population estimée à trois millions d’habitants.
Le ministère a refusé l’agrément à 7 autres partis politiques, a appris APA de sources sûres à Nouakchott.
Source: senactu
(M)
« La reconnaissance par le ministère de ces partis doit être comprise dans le sens de la consolidation des acquis démocratiques dans le pays, et une façon de donner à ceux qui en ont le désir, l’occasion de participer à la construction du pays », a déclaré à la presse M.Sidi Yeslem Ould Amar Chein, directeur des affaires politiques et des libertés publiques au ministère mauritanien de l’intérieur.
Parmi les formations légalisées, figure le rassemblement national pour la réforme et le développement (RNRD), au sein duquel se retrouvent les principales figures islamistes du pays, déjà représentés au parlement par 5 députés et trois sénateurs, élus sous l’étiquette d’indépendants.
« Je pense que cette qualité d’islamiste n’est pas le propre de notre parti. Tous les partis mauritaniens sont islamistes en ce sens que la constitution renvoie à l’islam comme référence », a déclaré à la presse le leader du RNRD, M.Jemil Ould Mansour.
Le régimes du Président Maaouya Ould Taya , renversé en août 2005, ainsi que les autorités de la transition militaire, ayant cédé le pouvoir aux civils en avril 2007 après 19 mois à la tête du pays, avaient refusé l’agrément à la formation de M.Ould Mansour, au nom de la constitution.
Ont été également autorisées une formation nationaliste proche des comités révolutionnaires libyens, le parti de la démocratie direct (PDD), ainsi que deux formations présidées par deux femmes.
L’Etat »veillera au respect de la loi, dans le cadre de notre jeune démocratie où le rôle des partis politiques demeure essentiel », averti, le directeur.
« L’extrémisme et la violence sont interdits par la réglementation en vigueur », a-t-il rappelé.
Par la légalisation de ces formations, la Mauritanie compte désormais 53 partis politiques sur une population estimée à trois millions d’habitants.
Le ministère a refusé l’agrément à 7 autres partis politiques, a appris APA de sources sûres à Nouakchott.
Source: senactu
(M)