Alors, à chaud, sous l’effet du bouillonnement, je pris ma plume, et d’un trait, rédigeais une réponse de plusieurs pages, où je relevais sa logique contradictoire, stigmatisant et son approche candide, pour ne pas dire naïve et presque enfantine, qui perdait de vue les vraies raisons de la crise, et son opportunisme faisant fi des principes, étranger à l’éthique du mouvement, lui reprochant aussi son absence d’esprit tactique, face à un contexte interne, spécifique, marqué par deux camps, où il n’y avait pas de place pour une troisième voie, du moins pour l’instant !
J’expliquais ensuite la position des Flam, claire et limpide, face au putch militaire à l’échec duquel, je crois, elles travaillaient, sans relâche, j’indiquais par ailleurs que les flam ne renonçaient à rien du tout, que l’essentiel qui justifiait leur démarche était là, sous ses yeux, et qu’il regardait malheureusement sans voir, parcequ’aveuglé par une vue bornée, sans perspective …, mais à la dernière ligne, je levai la main sur mon papier, me demandant pourquoi ?
Pourquoi donc, me dis-je, devrais-je étaler des justifications sur la place publique, ravissant des adversaires, juste pour satisfaire la curiosité d’un Omar Coumba, surgi de je ne sais où
« anndi fof , haali fof , bonni fof » dit l’adage pulaar !
Alors, comme A Lupin, j’ai essayé alors de le situer, le logeant dans trois cas de figure possibles.
Omar Coumba était, soit un camarde de lutte - au vu des indices disséminés ici et là –, membre de la grande famille, mais du type particulier, à l’approche simpliste et à la vision négritique et figée qui, pour manquer d’assurance dans la force de ses arguments, choisissait d’intervenir dans le Net, à visage masqué, au lieu de poser le débat là où il convient, car autant que je sache, les Flam, à travers leur code éthique, octroyaient à chaque militant "le droit d’exprimer et défendre son point de vue, en toute liberté".
Soit alors - deuxième cas de figure – Omar Coumba est un sympathisant sincère des Flam; auquel cas nous lui disons, rassurez-vous, les Flam savent ce qu’elles font et où elles vont!
Forgées dans le feu d’un combat sans merci depuis plus d’un quart de siècle, elles ont gagné assez, en maturité et en esprit de clairvoyance, pour se laisser dévier de leur objectif premier, au chemin pas toujours rectiligne.
Faut-il le rappeler ? Les Flam n’agissent jamais par mimétisme, mais toujours en claire conscience et en toute indépendance , sans jamais se laisser remorquer par personne!
Avec leur experience elles n’ont que faire de conseils venus de l’extérieur, comme pour dire qu’il faut une bonne dose d’outrecuidance pour leur en prodiguer !
Et si enfin,-dernier cas de figure- Oumar Coumba était un faux sympathisant, au vu de son coté pyromane et à sa manière, suspecte, de diviser le chef et son équipe, au passage, gratifiée du mérite, mais qui se voit, à la fin, qualifiée de médiocre, alors nous lui dirons , … circulez, Monsieur !
Vous ne réussirez pas là où d’autres, plus puissants et en nombre, n’ont pas réussi !
Vrai ou faux sympathisant, Omar Coumba rappelle ce genre curieux de personnages -que décrivait si bien P Howard - qui , "au lieu de monter à bord et manier la rame, restaient sur la berge à crier un mélange judicieux de critiques et d’encouragements" .
Vaquez à vos affaires Barou, et laisser les Flam cheminer, elles trouveront toujours leur voie sans encombre, si tant est, comme vous dites, elles vous tiennent tant à cœur!
La lutte continue.
Bara Ba -Dakar-Sénégal
source : flamnet.net
J’expliquais ensuite la position des Flam, claire et limpide, face au putch militaire à l’échec duquel, je crois, elles travaillaient, sans relâche, j’indiquais par ailleurs que les flam ne renonçaient à rien du tout, que l’essentiel qui justifiait leur démarche était là, sous ses yeux, et qu’il regardait malheureusement sans voir, parcequ’aveuglé par une vue bornée, sans perspective …, mais à la dernière ligne, je levai la main sur mon papier, me demandant pourquoi ?
Pourquoi donc, me dis-je, devrais-je étaler des justifications sur la place publique, ravissant des adversaires, juste pour satisfaire la curiosité d’un Omar Coumba, surgi de je ne sais où
« anndi fof , haali fof , bonni fof » dit l’adage pulaar !
Alors, comme A Lupin, j’ai essayé alors de le situer, le logeant dans trois cas de figure possibles.
Omar Coumba était, soit un camarde de lutte - au vu des indices disséminés ici et là –, membre de la grande famille, mais du type particulier, à l’approche simpliste et à la vision négritique et figée qui, pour manquer d’assurance dans la force de ses arguments, choisissait d’intervenir dans le Net, à visage masqué, au lieu de poser le débat là où il convient, car autant que je sache, les Flam, à travers leur code éthique, octroyaient à chaque militant "le droit d’exprimer et défendre son point de vue, en toute liberté".
Soit alors - deuxième cas de figure – Omar Coumba est un sympathisant sincère des Flam; auquel cas nous lui disons, rassurez-vous, les Flam savent ce qu’elles font et où elles vont!
Forgées dans le feu d’un combat sans merci depuis plus d’un quart de siècle, elles ont gagné assez, en maturité et en esprit de clairvoyance, pour se laisser dévier de leur objectif premier, au chemin pas toujours rectiligne.
Faut-il le rappeler ? Les Flam n’agissent jamais par mimétisme, mais toujours en claire conscience et en toute indépendance , sans jamais se laisser remorquer par personne!
Avec leur experience elles n’ont que faire de conseils venus de l’extérieur, comme pour dire qu’il faut une bonne dose d’outrecuidance pour leur en prodiguer !
Et si enfin,-dernier cas de figure- Oumar Coumba était un faux sympathisant, au vu de son coté pyromane et à sa manière, suspecte, de diviser le chef et son équipe, au passage, gratifiée du mérite, mais qui se voit, à la fin, qualifiée de médiocre, alors nous lui dirons , … circulez, Monsieur !
Vous ne réussirez pas là où d’autres, plus puissants et en nombre, n’ont pas réussi !
Vrai ou faux sympathisant, Omar Coumba rappelle ce genre curieux de personnages -que décrivait si bien P Howard - qui , "au lieu de monter à bord et manier la rame, restaient sur la berge à crier un mélange judicieux de critiques et d’encouragements" .
Vaquez à vos affaires Barou, et laisser les Flam cheminer, elles trouveront toujours leur voie sans encombre, si tant est, comme vous dites, elles vous tiennent tant à cœur!
La lutte continue.
Bara Ba -Dakar-Sénégal
source : flamnet.net