L’AVOMM se félicite des dernières mesures prises par le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz de faire cartographier les lieux des sépultures de nos martyrs, il s’agit là d’un pas important vers la réconciliation nationale promise par le chef de l’Etat depuis son avènement.
Cependant, nos interrogations portent sur les voies et moyens que l’Etat compte mettre en œuvre pour le règlement effectif et intégral du passif humanitaire à savoir :
- Le devoir de Vérité est impératif pour tout processus de règlement du passif humanitaire. A cet effet l’AVOMM considère que seule une Commission Nationale Indépendante composée d’hommes et de femmes connus pour leur intégrité et leur compétence peut formuler des recommandations qui prennent en compte le droit des victimes étant entendu que l’Etat ne peut à la fois être juge et partie.
- Le devoir de Justice suppose que les responsables des crimes et abus soient identifiés, jugés et punis. Aussi nous nous devons de réaffirmer solennellement notre engagement à lutter contre l’impunité de criminels responsables de la mort de centaines de citoyens innocents.
- L’AVOMM demande la réhabilitation des victimes en donnant leurs noms à des rues et places dans les villes, l’interdiction de la torture sous toutes ses formes et l’abolition de la peine de mort. L’AVOMM souhaite que notre armée nationale et toutes les forces de sécurité (police et garde nationales…) puissent bénéficier à tous les niveaux d’un enseignement portant sur les valeurs des Droits Humains.
- Le devoir de réparation : l’état ne doit pas à lui seul fixer unilatéralement les indemnités à allouer aux victimes et ayant droits. Aussi les montants dont on parle dans la presse nous paressent dérisoires et insultants à la mémoire de nos martyrs.
- L’AVOMM plaide pour la mise en place d’une structure de coordination et de suivi regroupant l’ensemble des collectifs et organisations de victimes de l’intérieur et de l’extérieur du pays.
L’AVOMM tient à exprimer ses encouragements à son Excellence le Président de la République Mohamed ould Abdel Aziz afin qu’il s’engage résolument dans la voie du règlement définitif et intégral du passif humanitaire qui demeure le principal obstacle à la réconciliation nationale.
Fait à Paris le 9 juin 2011
Madame Rougui DIA
Présidente de l’AVOMM
Cependant, nos interrogations portent sur les voies et moyens que l’Etat compte mettre en œuvre pour le règlement effectif et intégral du passif humanitaire à savoir :
- Le devoir de Vérité est impératif pour tout processus de règlement du passif humanitaire. A cet effet l’AVOMM considère que seule une Commission Nationale Indépendante composée d’hommes et de femmes connus pour leur intégrité et leur compétence peut formuler des recommandations qui prennent en compte le droit des victimes étant entendu que l’Etat ne peut à la fois être juge et partie.
- Le devoir de Justice suppose que les responsables des crimes et abus soient identifiés, jugés et punis. Aussi nous nous devons de réaffirmer solennellement notre engagement à lutter contre l’impunité de criminels responsables de la mort de centaines de citoyens innocents.
- L’AVOMM demande la réhabilitation des victimes en donnant leurs noms à des rues et places dans les villes, l’interdiction de la torture sous toutes ses formes et l’abolition de la peine de mort. L’AVOMM souhaite que notre armée nationale et toutes les forces de sécurité (police et garde nationales…) puissent bénéficier à tous les niveaux d’un enseignement portant sur les valeurs des Droits Humains.
- Le devoir de réparation : l’état ne doit pas à lui seul fixer unilatéralement les indemnités à allouer aux victimes et ayant droits. Aussi les montants dont on parle dans la presse nous paressent dérisoires et insultants à la mémoire de nos martyrs.
- L’AVOMM plaide pour la mise en place d’une structure de coordination et de suivi regroupant l’ensemble des collectifs et organisations de victimes de l’intérieur et de l’extérieur du pays.
L’AVOMM tient à exprimer ses encouragements à son Excellence le Président de la République Mohamed ould Abdel Aziz afin qu’il s’engage résolument dans la voie du règlement définitif et intégral du passif humanitaire qui demeure le principal obstacle à la réconciliation nationale.
Fait à Paris le 9 juin 2011
Madame Rougui DIA
Présidente de l’AVOMM