Mohamed Ould Mouloud, président de l’Union des forces du progrès (UFP) et président en exercice de la Coordination de l’opposition démocratique en Mauritanie (COD), a accusé la France de vouloir dominer le Sahel africain.
En poussant la Mauritanie vers la guerre contre Al Qaida au Sahel, la France cherche à « récupérer sa mainmise sur » notre pays « après l’avoir perdue suite au militantisme des forces progressistes », a dit Ould Mouloud à l’ouverture d’une réunion de son parti, vendredi soir à Nouakchott.
Il a expliqué que les forces progressistes avaient alors contraint le parti au pouvoir à réviser les conventions conclues avec la France, à nationaliser la MIFERMA (fer), à créer la monnaie nationale et à officialiser la langue arabe.
Le chef de l’UFP a considéré que « la déclaration par Sarkozy de la guerre contre le terrorisme dans le Sahel et non en France ni en Europe démontre ses intentions de s’imposer comme gouverneur de cette zone au lieu d’aider ses Etats à combattre les groupes armés ».
Il a assuré que les armées des pays du Sahel sont capables de lutter contre les groupes salafistes et que, par conséquent, il n’y a aucun besoin d’existence étrangère dans cette région.
Pour lui, une telle existence offrirait plutôt du crédit aux thèses des « terroristes » qui prétendent combattre les infidèles et attirerait davantage de jeunes dans leurs rangs.
Source: APA
En poussant la Mauritanie vers la guerre contre Al Qaida au Sahel, la France cherche à « récupérer sa mainmise sur » notre pays « après l’avoir perdue suite au militantisme des forces progressistes », a dit Ould Mouloud à l’ouverture d’une réunion de son parti, vendredi soir à Nouakchott.
Il a expliqué que les forces progressistes avaient alors contraint le parti au pouvoir à réviser les conventions conclues avec la France, à nationaliser la MIFERMA (fer), à créer la monnaie nationale et à officialiser la langue arabe.
Le chef de l’UFP a considéré que « la déclaration par Sarkozy de la guerre contre le terrorisme dans le Sahel et non en France ni en Europe démontre ses intentions de s’imposer comme gouverneur de cette zone au lieu d’aider ses Etats à combattre les groupes armés ».
Il a assuré que les armées des pays du Sahel sont capables de lutter contre les groupes salafistes et que, par conséquent, il n’y a aucun besoin d’existence étrangère dans cette région.
Pour lui, une telle existence offrirait plutôt du crédit aux thèses des « terroristes » qui prétendent combattre les infidèles et attirerait davantage de jeunes dans leurs rangs.
Source: APA