La Tunisie et la Mauritanie ont plaidé en faveur de l'Union du Maghreb arabe (UMA) et souhaité la tenue rapide d'un sommet des chefs d'Etats membres de cette union en panne, a-t-on appris mercredi de source officielle.
Ce souhait a été affirmé lors de discussions entre le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali et son homologue mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi qui achevait mercredi une visite officielle de trois jours en Tunisie.
Les deux hommes ont souhaité "la tenue d'un sommet maghrébin dans les meilleurs délais" et se sont "engagés à oeuvrer en vue de réunir les conditions propices" à une rencontre des dirigeants de l'UMA (Algérie, Libye, Mauritanie, Maroc et Tunisie).
Mercredi, le chef de l'Etat mauritanien et son hôte ont insisté sur leur volonté d'"impulser les mécanismes de l'Union maghrébine et d'en dynamiser les institutions", a-t-on indiqué.
Le dernier sommet des chefs d'Etats de l'UMA, ensemble fondé en 1987, remonte à 1994 et le processus d'union et d'intégration est bloqué par les dissensions entre Alger et Rabat sur le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole annexée par le Maroc en 1975 et revendiquée par le Polisario, un mouvement indépendantiste soutenu par l'Algérie.
Le président tunisien --dont le pays entretient d'excellentes relations bilatérales avec ses voisins maghrébins--, se fait l'avocat d'une intégration jugée incontournable et exigée par les partenaires étrangers et bailleurs de fonds de la région.
Cheikh Abdallahi a été précédé en février dernier à Tunis par le chef de l'Etat algérien Abdelaziz Bouteflika, qui avait discuté avec M. Ben Ali des moyens de relancer l'union, alors que le conflit du Sahara était au menu d'une mission du secrétaire d'Etat adjoint américain David Welch, la semaine dernière à Alger, Rabat et Tunis.
Les présidents mauritanien et tunisien ont en outre évoqué la situation au Proche-Orient, affirmant leur désir d'"oeuvrer au service des causes arabes" et de "soutenir tous les efforts et initiatives en faveur de la paix et de la sécurité", a indiqué un porte-parole de la présidence.
S'agissant de "relations bilatérales privilégiées", Tunis et Nouakchott ont convenu d'intensifier leur concertation politique, la coopération et le commerce, notamment dans l'agriculture, la pêche, le tourisme et les technologies de la communication.
Tunis a manifesté son intérêt pour des travaux d'extension de l'aéroport international de Nouakchott et la formation de pilotes et d'ingénieurs.
Les deux pays discutent d'un accord de libre échange et quelque 46 sociétés tunisiennes ou mixtes opèrent en Mauritanie, notamment la Mattel, opérateur GSM et Mauritania Airways.
Le président mauritanien était accompagné de ministres, d'hommes d'affaires et de sa fille, Amal, durant sa visite commencée lundi, la première du genre à Tunis depuis son arrivée au pouvoir en avril 2007.
Source: romandie
(M)
Ce souhait a été affirmé lors de discussions entre le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali et son homologue mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi qui achevait mercredi une visite officielle de trois jours en Tunisie.
Les deux hommes ont souhaité "la tenue d'un sommet maghrébin dans les meilleurs délais" et se sont "engagés à oeuvrer en vue de réunir les conditions propices" à une rencontre des dirigeants de l'UMA (Algérie, Libye, Mauritanie, Maroc et Tunisie).
Mercredi, le chef de l'Etat mauritanien et son hôte ont insisté sur leur volonté d'"impulser les mécanismes de l'Union maghrébine et d'en dynamiser les institutions", a-t-on indiqué.
Le dernier sommet des chefs d'Etats de l'UMA, ensemble fondé en 1987, remonte à 1994 et le processus d'union et d'intégration est bloqué par les dissensions entre Alger et Rabat sur le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole annexée par le Maroc en 1975 et revendiquée par le Polisario, un mouvement indépendantiste soutenu par l'Algérie.
Le président tunisien --dont le pays entretient d'excellentes relations bilatérales avec ses voisins maghrébins--, se fait l'avocat d'une intégration jugée incontournable et exigée par les partenaires étrangers et bailleurs de fonds de la région.
Cheikh Abdallahi a été précédé en février dernier à Tunis par le chef de l'Etat algérien Abdelaziz Bouteflika, qui avait discuté avec M. Ben Ali des moyens de relancer l'union, alors que le conflit du Sahara était au menu d'une mission du secrétaire d'Etat adjoint américain David Welch, la semaine dernière à Alger, Rabat et Tunis.
Les présidents mauritanien et tunisien ont en outre évoqué la situation au Proche-Orient, affirmant leur désir d'"oeuvrer au service des causes arabes" et de "soutenir tous les efforts et initiatives en faveur de la paix et de la sécurité", a indiqué un porte-parole de la présidence.
S'agissant de "relations bilatérales privilégiées", Tunis et Nouakchott ont convenu d'intensifier leur concertation politique, la coopération et le commerce, notamment dans l'agriculture, la pêche, le tourisme et les technologies de la communication.
Tunis a manifesté son intérêt pour des travaux d'extension de l'aéroport international de Nouakchott et la formation de pilotes et d'ingénieurs.
Les deux pays discutent d'un accord de libre échange et quelque 46 sociétés tunisiennes ou mixtes opèrent en Mauritanie, notamment la Mattel, opérateur GSM et Mauritania Airways.
Le président mauritanien était accompagné de ministres, d'hommes d'affaires et de sa fille, Amal, durant sa visite commencée lundi, la première du genre à Tunis depuis son arrivée au pouvoir en avril 2007.
Source: romandie
(M)