Avez-vous déjà entendu parler de Pause guitare ?
Non, jamais entendu parler. Comment s'appelle-t-il ?
Juste après vous se produira Bernard Lavilliers. Vous connaissez non ?
(rires) Ah, c'est vrai, super, je le connais très, très bien, c'est mon grand frère.
Vous revendiquez-vous d'être un chanteur engagé ?
Je ne suis pas le premier chanteur africain à écrire des textes engagés sur de la musique reggae. Cette musique a permis à Bob Marley de faire passer de nombreux messages à la majorité des Jamaicains. Moi, je ne fais que suivre ses traces. Dans les textes que j'écris, je dénonce la mainmise de l'Occident sur l'Afrique, le plus riche des continents avec la plus pauvre des populations. Ce n'est pas normal et je le dis.
Le titre « Quitte le pouvoir » vous a valu une interdiction de séjour au Sénégal. Est-elle toujours en vigueur ?
Cette chanson ne s'adressait pas qu'au président du Sénégal, mais à tous les potentats africains. Les Sénégalais ne voulaient pas voir son fils lui succéder. J'ai été interdit de séjour au Sénégal pendant 3 ans mais en 2010, j'ai quand même pu faire un concert à Dakar. Tout est rentré dans l'ordre maintenant.
Pourquoi vivez-vous au Mali ?
J'ai été très bien accueilli dans ce pays frère. La Côte d'Ivoire, je n'y suis pas encore retourné. J'aurais pu si les élections s'étaient déroulées tranquillement mais ça n'a pas été le cas. Il y a encore la guerre. Tant que la sécurité n'est pas totale je ne pense pas y revenir.
Tiken Jah chanteur mais aussi mécène. Qu'en est-il ?
J'ai créé un concept « Un concert, une école ». Je fais des concerts en France pour financer le développement de l'éducation en Afrique. C'est l'école qui va réveiller l'Afrique. Il ne suffit pas de le dire en le chantant, il faut agir c'est pourquoi j'ai contribué à créer une école en Côte-d'Ivoire, en Guinée, au Burkina Faso, un collège au Mali. Quand les Africains sauront lire et écrire ils pourront dire aux dirigeants du monde entier qu'ils ne veulent plus mourir pour rien ou pour les intérêts des autres, Occidentaux pour la plupart.
Quelle formation allez-vous proposer aux spectateurs de Pause guitare et combien de temps allez-vous chanter ?
On verra ce que demandent les organisateurs. On a des formats d'une heure, d'une heure et demie. On devrait être une douzaine sur scène : un batteur, un guitariste, un bassiste, deux joueurs de kora, un de guitare mandingue, un de n'goni (luth d'Afrique de l'Ouest), trois choristes, des percussionnistes, un clavier.
Source: ladépêche
Non, jamais entendu parler. Comment s'appelle-t-il ?
Juste après vous se produira Bernard Lavilliers. Vous connaissez non ?
(rires) Ah, c'est vrai, super, je le connais très, très bien, c'est mon grand frère.
Vous revendiquez-vous d'être un chanteur engagé ?
Je ne suis pas le premier chanteur africain à écrire des textes engagés sur de la musique reggae. Cette musique a permis à Bob Marley de faire passer de nombreux messages à la majorité des Jamaicains. Moi, je ne fais que suivre ses traces. Dans les textes que j'écris, je dénonce la mainmise de l'Occident sur l'Afrique, le plus riche des continents avec la plus pauvre des populations. Ce n'est pas normal et je le dis.
Le titre « Quitte le pouvoir » vous a valu une interdiction de séjour au Sénégal. Est-elle toujours en vigueur ?
Cette chanson ne s'adressait pas qu'au président du Sénégal, mais à tous les potentats africains. Les Sénégalais ne voulaient pas voir son fils lui succéder. J'ai été interdit de séjour au Sénégal pendant 3 ans mais en 2010, j'ai quand même pu faire un concert à Dakar. Tout est rentré dans l'ordre maintenant.
Pourquoi vivez-vous au Mali ?
J'ai été très bien accueilli dans ce pays frère. La Côte d'Ivoire, je n'y suis pas encore retourné. J'aurais pu si les élections s'étaient déroulées tranquillement mais ça n'a pas été le cas. Il y a encore la guerre. Tant que la sécurité n'est pas totale je ne pense pas y revenir.
Tiken Jah chanteur mais aussi mécène. Qu'en est-il ?
J'ai créé un concept « Un concert, une école ». Je fais des concerts en France pour financer le développement de l'éducation en Afrique. C'est l'école qui va réveiller l'Afrique. Il ne suffit pas de le dire en le chantant, il faut agir c'est pourquoi j'ai contribué à créer une école en Côte-d'Ivoire, en Guinée, au Burkina Faso, un collège au Mali. Quand les Africains sauront lire et écrire ils pourront dire aux dirigeants du monde entier qu'ils ne veulent plus mourir pour rien ou pour les intérêts des autres, Occidentaux pour la plupart.
Quelle formation allez-vous proposer aux spectateurs de Pause guitare et combien de temps allez-vous chanter ?
On verra ce que demandent les organisateurs. On a des formats d'une heure, d'une heure et demie. On devrait être une douzaine sur scène : un batteur, un guitariste, un bassiste, deux joueurs de kora, un de guitare mandingue, un de n'goni (luth d'Afrique de l'Ouest), trois choristes, des percussionnistes, un clavier.
Source: ladépêche