Il est attendu en Mauritanie dans la période du 24 au 26 mars prochain, avant d’aller à la rencontre des pêcheurs guet-ndariens dont les affrontements avec les garde-côtes mauritaniens sont monnaie courante. D’après son directeur de cabinet, le ministre de l’Economie maritime va profiter de son périple pour renégocier les accords de pêche avec Nouakchott et parlera avec son homologue mauritanien des licences de pêche.
SAINT-LOUIS - Les affrontements entre garde-côtes mauritaniens et pêcheurs de sénégalais de Guet Ndar sont monnaie courante aux larges de la frontière maritime commune aux deux pays depuis des mois. Dans le village de Ndiago, les heurts entre Sénégalais et Mauritaniens défrayent la chronique et alimentent encore les débats en bordure de mer, au niveau des concessions et dans les chaumières. A chacune des confrontations en haute mer, entre pêcheurs et garde-côtes, c’est le branle-bas diplomatique avec la mise à contribution des autorités administratives, militaires, policières et politiques des deux Etats. Si les garde-côtes mauritaniens clament haut et fort que les Guet-Ndariens ont pêché illicitement dans leurs eaux, ces derniers dénoncent un abus de pouvoir et exigent la matérialisation de la frontière maritime ou, à défaut, la présence d’une marine marchande.
A la lancinante question de la matérialisation de la frontière maritime commune aux deux pays avec son lot de dégâts collatéraux, s’ajoute le casse-tête chinois que constitue la délivrance des licences de pêche qu’octroie, annuellement, la République islamique de Mauritanie aux pêcheurs sénégalais, notamment ceux de Guet Ndar. Là aussi, l’exercice est souvent source de grincements de dents parce que les termes du contrat n’agréent guère les professionnels de la pêche de cette partie du pays.
Conscientes de l'acuité des incompréhensions des deux côtés du fleuve Sénégal, les autorités des deux pays ont décidé de prendre le taureau par les cornes en vue d’aplanir les divergences. ‘En principe, le ministre d’Etat Souleymane Ndéné Ndiaye a déjà programmé une tournée dans la région de Saint-Louis’, annonce le directeur de cabinet du ministère de l’Economie maritime. Chemin faisant, Youssou Diallo d’expliquer que ‘dans la période du 24 au 26 mars, le ministre d’Etat se rendra en Mauritanie pour renégocier les accords de pêche et reparler des relations entre le Sénégal et la Mauritanie dans le domaine de la pêche. La question des licences de pêche va revenir ainsi que celle relative à la frontière maritime entre les deux pays’, selon le collaborateur du ministre d’Etat Souleymane Ndéné Niaye, par ailleurs, maire de Guinguinéo.
Pour boucler la boucle, révèle Youssou Diallo, ‘après la Mauritanie, le ministre d’Etat Souleymane Ndéné Ndiaye se rendra à Matam, Podor, Saint-Louis et Louga. Il va poursuivre sa tournée au niveau des autres régions pour échanger sur les problèmes qui gangrènent le secteur de la pêche avec les pêcheurs en vue de recueillir leurs préoccupations et autres impressions’. Dans ce dessein, le directeur de cabinet du ministre de l’Economie maritime a laissé entendre qu’’il est même prévu incessamment un sommet interministériel sur la pêche pour trouver les voies et moyens à mettre en œuvre pour trouver les solutions idoines aux problèmes qui assaillent la pêche’.
G. BARBIER
Source: walfad
(M)
SAINT-LOUIS - Les affrontements entre garde-côtes mauritaniens et pêcheurs de sénégalais de Guet Ndar sont monnaie courante aux larges de la frontière maritime commune aux deux pays depuis des mois. Dans le village de Ndiago, les heurts entre Sénégalais et Mauritaniens défrayent la chronique et alimentent encore les débats en bordure de mer, au niveau des concessions et dans les chaumières. A chacune des confrontations en haute mer, entre pêcheurs et garde-côtes, c’est le branle-bas diplomatique avec la mise à contribution des autorités administratives, militaires, policières et politiques des deux Etats. Si les garde-côtes mauritaniens clament haut et fort que les Guet-Ndariens ont pêché illicitement dans leurs eaux, ces derniers dénoncent un abus de pouvoir et exigent la matérialisation de la frontière maritime ou, à défaut, la présence d’une marine marchande.
A la lancinante question de la matérialisation de la frontière maritime commune aux deux pays avec son lot de dégâts collatéraux, s’ajoute le casse-tête chinois que constitue la délivrance des licences de pêche qu’octroie, annuellement, la République islamique de Mauritanie aux pêcheurs sénégalais, notamment ceux de Guet Ndar. Là aussi, l’exercice est souvent source de grincements de dents parce que les termes du contrat n’agréent guère les professionnels de la pêche de cette partie du pays.
Conscientes de l'acuité des incompréhensions des deux côtés du fleuve Sénégal, les autorités des deux pays ont décidé de prendre le taureau par les cornes en vue d’aplanir les divergences. ‘En principe, le ministre d’Etat Souleymane Ndéné Ndiaye a déjà programmé une tournée dans la région de Saint-Louis’, annonce le directeur de cabinet du ministère de l’Economie maritime. Chemin faisant, Youssou Diallo d’expliquer que ‘dans la période du 24 au 26 mars, le ministre d’Etat se rendra en Mauritanie pour renégocier les accords de pêche et reparler des relations entre le Sénégal et la Mauritanie dans le domaine de la pêche. La question des licences de pêche va revenir ainsi que celle relative à la frontière maritime entre les deux pays’, selon le collaborateur du ministre d’Etat Souleymane Ndéné Niaye, par ailleurs, maire de Guinguinéo.
Pour boucler la boucle, révèle Youssou Diallo, ‘après la Mauritanie, le ministre d’Etat Souleymane Ndéné Ndiaye se rendra à Matam, Podor, Saint-Louis et Louga. Il va poursuivre sa tournée au niveau des autres régions pour échanger sur les problèmes qui gangrènent le secteur de la pêche avec les pêcheurs en vue de recueillir leurs préoccupations et autres impressions’. Dans ce dessein, le directeur de cabinet du ministre de l’Economie maritime a laissé entendre qu’’il est même prévu incessamment un sommet interministériel sur la pêche pour trouver les voies et moyens à mettre en œuvre pour trouver les solutions idoines aux problèmes qui assaillent la pêche’.
G. BARBIER
Source: walfad
(M)