Une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine de la mort d'une vingtaine d'enfants âgés de trois à cinq ans dans la banlieue de Dakar depuis janvier, a-t-on appris vendredi de source sanitaire.
Des enquêtes sont en cours "pour vérifier le nombre (de victimes) et ce qui s'est passé. La presse et les populations ont déclaré une vingtaine d'enfants morts mais on continue les recherches", a déclaré à l'AFP la responsable de la région médicale de Dakar, Khémès Ngom.
Selon la presse locale, entre 18 et 20 enfants âgés de trois à cinq ans sont morts depuis la mi-janvier de cause inconnue à Thiaroye-sur-mer, un quartier de pêcheurs.
"Du matériel, des batteries de voiture notamment, a été prélevé dans le quartier et les données obtenues au niveau des structures de santé" vont être analysées, a dit Mme Ngom, dont le service relève du ministère de la Santé.
"Les symptômes évoqués par les populations font état de crises convulsives, de vomissements et de diarrhées mais après examen, les pédiatres et les médecins ont écarté des maladies comme le neuro-paludisme, la fièvre typhoïde, la méningite et le choléra", a précisé Mme Ngom.
Selon le quotidien privé "L'Observateur", ces enfants auraient pu être contaminés par du plomb extrait de batteries de voitures sur une décharge publique, que "les populations gagnées par la pauvreté récupèrent pour le revendre", une hypothèse pour l'heure non confirmée par le ministère.
Source: TV5
(M)
Des enquêtes sont en cours "pour vérifier le nombre (de victimes) et ce qui s'est passé. La presse et les populations ont déclaré une vingtaine d'enfants morts mais on continue les recherches", a déclaré à l'AFP la responsable de la région médicale de Dakar, Khémès Ngom.
Selon la presse locale, entre 18 et 20 enfants âgés de trois à cinq ans sont morts depuis la mi-janvier de cause inconnue à Thiaroye-sur-mer, un quartier de pêcheurs.
"Du matériel, des batteries de voiture notamment, a été prélevé dans le quartier et les données obtenues au niveau des structures de santé" vont être analysées, a dit Mme Ngom, dont le service relève du ministère de la Santé.
"Les symptômes évoqués par les populations font état de crises convulsives, de vomissements et de diarrhées mais après examen, les pédiatres et les médecins ont écarté des maladies comme le neuro-paludisme, la fièvre typhoïde, la méningite et le choléra", a précisé Mme Ngom.
Selon le quotidien privé "L'Observateur", ces enfants auraient pu être contaminés par du plomb extrait de batteries de voitures sur une décharge publique, que "les populations gagnées par la pauvreté récupèrent pour le revendre", une hypothèse pour l'heure non confirmée par le ministère.
Source: TV5
(M)