Entre la Mauritanie et le Sénégal les rapports semblent tendus ces temps-ci. Dernière manifestation en date de ces mauvaises relations : la décision prise par les autorités de notre pays d’interdire à la compagnie aérienne Sénégal Airlines de faire atterrir ses avions sur nos aéroports ou même de survoler notre espace aérien. D’aucuns prétendent qu’il ne s’agit là que de rumeurs.
De fait, la chargé de communication de la compagnie aérienne sénégalaise madame Astou Ndaye citée par notre confrère Al Akhbar confirme la nouvelle. S’agit-il là d’un retour de l’ascenseur ? Du côté mauritanien, on se défend de n’avoir fait qu’appliquer la réciprocité. A cette mésentente dans le secteur du transport aérien s’ajoutent, il est vrai de nombreux autres gestes inamicaux que notre voisin du Sud a adressé ces derniers temps à notre pays.
Il y a d’abord les réserves émises par le Sénégal suite à la décision des pays africains de choisir la Mauritanie comme candidat de l’Afrique de l’ouest pour le poste de membre du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unis (ONU).
Il y a ensuite l’opposition farouche des autorités sénégalaise à ce que notre pays abrite le siège de l’Agence du projet de la muraille verte, bien que le Sénégal, ne soit pas candidat pour abriter ce siège. A mettre aussi dans ce registre des hostilités, le refus catégorique du Sénégal de soutenir le candidat mauritanien, Khaled Ould Mohamed Sidiya, dans l’élection à la tête de l’Asecna, alors des engagements de soutien avait été donné en haut lieu par notre voisin.
D’aucuns croient savoir que le président Me Abdoulaye Wade qui pourtant avait soutenu avec bec et ongles, Mohamed Ould Abdel Aziz aux lendemains du mouvement de rectification du 6 août 2008 lorsque la communauté internationale le vouait aux gémonies et qui s’était activement investi pour désamorcer la crise institutionnelle qui menaçait gravement notre pays en réussissant à faire parapher à nos différents pôles politiques le fameux accord de Dakar qui a permis l’organisation de l’élection du 18 juillet 2009, Wade donc ne semble plus supporter la place de plus en plus importante occupée par notre pays dans l’échiquier de la diplomatie africaine.
C’est pourquoi, expliquent certains analystes, le président sénégalais essayent vaille que vaille, de mettre des bâtons dans les roues du président Aziz qui de par son rôle de président du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a de nombreux dossiers à gérer. En plus du dossier, heureusement clôturé de la crise ivoirienne, il y a également l’épineux dossier libyen.
Dans les deux affaires, on relève que Me Abdoulaye Wade a préféré faire cavalier seul au lieu d’accompagner l’élan de ses pairs africains. Lâchant de la sorte son « ami » Aziz qui présidait la commission ad hoc chargée de trouver une solution négociée en Cote d’Ivoire et qui préside le panel des Etats africains mandaté pour trouver une sortie de crise en Libye.
De fait, si entre les politiques on cherche à se jeter des peaux de bananes et à échanger des phrases assassines, cette animosité ne doit pas gagner les deux peuples unis par des relations de fraternité et d’amitié vieilles de plusieurs siècles et qui ont tout intérêt à les préserver.
On doit prendre garde des manœuvres des commerçants de malheur des deux rives du fleuve qui commencent déjà à lécher leur bambins et guettent la moindre occasion pour jeter de l’huile sur le feu. La presse qui malheureusement a été fortement instrumentalisée lors des tristes évènements de 1989, doit rester vigilante et éviter de se faire l’écho de certaines intoxications délibérément distillées pour dresser les deux peuples frères l’un contre l’autre. Qu’Allah nous préserve d’un tel scénario lugubre !
Source : Le Véridique
De fait, la chargé de communication de la compagnie aérienne sénégalaise madame Astou Ndaye citée par notre confrère Al Akhbar confirme la nouvelle. S’agit-il là d’un retour de l’ascenseur ? Du côté mauritanien, on se défend de n’avoir fait qu’appliquer la réciprocité. A cette mésentente dans le secteur du transport aérien s’ajoutent, il est vrai de nombreux autres gestes inamicaux que notre voisin du Sud a adressé ces derniers temps à notre pays.
Il y a d’abord les réserves émises par le Sénégal suite à la décision des pays africains de choisir la Mauritanie comme candidat de l’Afrique de l’ouest pour le poste de membre du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unis (ONU).
Il y a ensuite l’opposition farouche des autorités sénégalaise à ce que notre pays abrite le siège de l’Agence du projet de la muraille verte, bien que le Sénégal, ne soit pas candidat pour abriter ce siège. A mettre aussi dans ce registre des hostilités, le refus catégorique du Sénégal de soutenir le candidat mauritanien, Khaled Ould Mohamed Sidiya, dans l’élection à la tête de l’Asecna, alors des engagements de soutien avait été donné en haut lieu par notre voisin.
D’aucuns croient savoir que le président Me Abdoulaye Wade qui pourtant avait soutenu avec bec et ongles, Mohamed Ould Abdel Aziz aux lendemains du mouvement de rectification du 6 août 2008 lorsque la communauté internationale le vouait aux gémonies et qui s’était activement investi pour désamorcer la crise institutionnelle qui menaçait gravement notre pays en réussissant à faire parapher à nos différents pôles politiques le fameux accord de Dakar qui a permis l’organisation de l’élection du 18 juillet 2009, Wade donc ne semble plus supporter la place de plus en plus importante occupée par notre pays dans l’échiquier de la diplomatie africaine.
C’est pourquoi, expliquent certains analystes, le président sénégalais essayent vaille que vaille, de mettre des bâtons dans les roues du président Aziz qui de par son rôle de président du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a de nombreux dossiers à gérer. En plus du dossier, heureusement clôturé de la crise ivoirienne, il y a également l’épineux dossier libyen.
Dans les deux affaires, on relève que Me Abdoulaye Wade a préféré faire cavalier seul au lieu d’accompagner l’élan de ses pairs africains. Lâchant de la sorte son « ami » Aziz qui présidait la commission ad hoc chargée de trouver une solution négociée en Cote d’Ivoire et qui préside le panel des Etats africains mandaté pour trouver une sortie de crise en Libye.
De fait, si entre les politiques on cherche à se jeter des peaux de bananes et à échanger des phrases assassines, cette animosité ne doit pas gagner les deux peuples unis par des relations de fraternité et d’amitié vieilles de plusieurs siècles et qui ont tout intérêt à les préserver.
On doit prendre garde des manœuvres des commerçants de malheur des deux rives du fleuve qui commencent déjà à lécher leur bambins et guettent la moindre occasion pour jeter de l’huile sur le feu. La presse qui malheureusement a été fortement instrumentalisée lors des tristes évènements de 1989, doit rester vigilante et éviter de se faire l’écho de certaines intoxications délibérément distillées pour dresser les deux peuples frères l’un contre l’autre. Qu’Allah nous préserve d’un tel scénario lugubre !
Source : Le Véridique