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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Robert Mugabe, du héros de l'indépendance au président autoritaire


Robert Mugabe, du héros de l'indépendance au président autoritaire

Le président zimbabwéen Robert Mugabe, qui à 84 ans brigue un sixième mandat à la tête de l'Etat, a libéré son pays du colonialisme et en a fait un exemple pour l'Afrique, avant de devenir un dirigeant autoritaire et de ruiner son économie.

Héros de la guerre d'indépendance (1972-1979), chef d'Etat pragmatique et charismatique à ses débuts, Mugabe s'est peu à peu transformé en un autocrate détruisant tout ce qu'il avait réussi à construire.

Dans les urnes samedi, il affrontera le chef de l'opposition Morgan Tsvangirai et son ancien ministre des Finances Simba Makoni, entré en dissidence, qu'il a qualifiés de "traîtres et de vendus", de "prostitués" et de "charlatans politiques".

Celui qui était accueilli en grande pompe à Londres par la reine Elizabeth II après son accession au pouvoir à l'indépendance du Zimbabwe en 1980 s'en prend également régulièrement à l'ex-puissance coloniale, accusée de vouloir le renverser pour "recoloniser" son pays.

Les foudres de Robert Mugabe n'épargnent pas d'autres pays occidentaux qui le traitent de "tyran" et de "dictateur", l'accusant de violations des droits de l'homme.

Dans les premières années, Robert Mugabe avait suscité beaucoup d'espoir en tendant la main à la minorité blanche et en mettant en place une politique sociale qui a bénéficié à la majorité noire, méprisée par le régime ségrégationniste rhodésien de Ian Smith.

Il a développé une politique de santé et d'éducation dont même ses adversaires ont dû reconnaître qu'elle a été un exemple sur le continent africain, et ouvert l'économie du pays aux investissements étrangers, devenue l'une des plus performantes d'Afrique jusque dans les années 90.

L'état de grâce dont il a joui initialement lui a permis d'organiser, au début des années 80, le massacre de milliers de "dissidents" dans la province du Matabeleland sans provoquer de condamnation générale.

Tout a basculé en février 2000 lorsque, pour la première fois de sa carrière politique, son pouvoir a été ébranlé par le rejet, lors d'un référendum, d'un projet de nouvelle Constitution.

A partir de cette date, Mugabe s'en est pris, souvent par la violence, à tous ceux suspectés d'agir contre lui, opposants politiques, fermiers blancs, syndicalistes, magistrats, journalistes, pays occidentaux.

Mugabe est "incapable d'accepter le rejet", estime Heidi Holland, auteur d'une biographie récente du chef de l'Etat. "Il s'est créé son propre monde idéal", dit-elle, et ne supporte pas la critique. "Son besoin de vengeance débouche sur des comportements destructeurs."

Cette violence l'a effectivement isolé de ses anciens alliés européens et américains, qui ont adopté des sanctions contre lui et les membres de son entourage après sa réélection controversée en 2002.

La réforme agraire lancée à la hâte en 2000 pour regagner le crédit de la population noire l'a également privé des revenus essentiels des fermes commerciales de la minorité blanche, redistribuées à ses proches ou à de petits paysans noirs sans qualification.

Depuis, l'économie de son pays est en chute libre. L'inflation y bat des records mondiaux à plus de 100.000%, quatre Zimbabwéens sur cinq sont au chômage et les produits de base, comme le pain, l'huile ou le sel, ont disparu des magasins.

Bien qu'il ait affirmé à plusieurs reprises qu'il quitterait le pouvoir à la fin de son mandat en 2008, Mugabe a écarté un par un ses dauphins successifs et a annoncé au début de 2007 qu'il se représenterait.

Et malgré l'effondrement de l'économie, il a qualifié sa campagne de "marche vers une autre victoire électorale", balayant d'un revers les soupçons d'irrégularités dans l'organisation des élections.



Robert Mugabe lors d'un meeting, le 22 mars à Harare
Robert Mugabe lors d'un meeting, le 22 mars à Harare

Source: TV5
(M)
Dimanche 30 Mars 2008 - 16:25
Dimanche 30 Mars 2008 - 16:39
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