Et de deux. La GCTM vient de joindre l’acte à la parole.Hier la centrale syndicale a observé un arrêt de travail de 24 heures, comme elle l’avait promis. Le mot d’ordre de grève générale aura été suivi par des pans entiers de travailleurs.Selon cette même centrale, le débrayage aura provoqué une paralysie dans les secteurs, des mines, du BTP (bâtiments et travaux publics.La Cgtm illustre la réussite de son mouvement en donnant des exemples comme le cas des travailleurs de la l’entreprise SABR chargée de la construction de la route Agoueinit- Sélibaby, de la firme Translog…. chargée des travaux d’extension du port autonome de Nouakchott, qui ont observé la grève d’hier. Les secteurs de l’agro-alimentaire, du gardiennage, ainsi que de l’industrie chimique et du ciment n’ont guère été épargnés. En effet les employés des Grands moulins de Mauritanie, de BSA-Ciment, de Mafci, Soboma ont décidé de ne pas travailler eux aussi. «Même la présidence de la République n’a pas été épargnée par ce mot d’ordre. Les travailleurs des différents chantiers de l’ENER ont eux aussi observé un arrêt total de travail» selon la Cgtm dont le secrétaire général Abdallahi Ould Mohamed dit Nahah indique qu’ils ont décrété une grève de 24 heures, « parce que nous ne cherchons pas à mettre le pays à genoux» a-t-il dit hier, soulignant que l’objectif de la centrale est d’amener les pouvoirs publics à ouvrir des négociations avec les travailleurs sur la base de la loi.
En effet tout est parti du refus du gouvernement d’engager des négociations sociales conformément aux articles du code de travail en vigueur dans le pays. Sur le plan régional, à Zouerate, les ouvriers des mines ont suivi hier ce mot d’ordre de grève. Selon Sid'Ahmed Ould Ibrahim, coordinateur régional de la CGTM à Tiris Zemmour, les ouvriers de la maintenance "ont massivement" participé au mouvement. La production de la SNIM "va être touchée" suite à la participation de 60% de travailleurs de la structure de Guelb Elghuein à la grève. Le responsable syndical a par ailleurs reconnu "une faible mobilisation" au sein des travailleurs journaliers dont certains perçoivent le mouvement comme "une grève des ouvriers des mines".Toutefois, la participation générale "est satisfaisante. Elle avoisine 50%" selon Ould Ibrahim.
Pourquoi la grève ?
Constatant que le gouvernement ne veut pas ouvrir des négociations entre les partenaires sociaux sur la base de la loi, la CGTM écrit au président de la République le 4 avril 2011, à fin d’obtenir gain de cause. Mais à l’arrivée la centrale ne reçoit même pas un accusé de réception. Loin de se laisser abattre le syndicat écrit en vain au Premier ministre le 11 avril. Le 24 avril une missive est adressée à la ministre de la fonction publique et du travail. L’intéressée prendra la peine de répondre à la centrale, mais refuse d’organiser des élections de représentativité, nécessaires avant l’ouverture de tout dialogue social. Face à cette volonté du gouvernement de continuer à violer la loi, la CGTM décide alors d’aller en grève.
Et maintenant que va-t-il se passer ? La CGTM va-t-il initier d’autres actions. Tout dépendra en fait de la réaction des pouvoirs publics. Au cas ou ils seraient favorables à ouvrir des négociations sur la base de la loi, la CGTM n’apprendra aucune action de nature à provoquer une paralysie dans des secteurs aussi importants que le BTP, l’agro-alimentaire…Mais si jamais l’Etat s’obstine à piétiner la loi, il faut qu’il s’attende à un retour de la manivelle. Car la centrale dirigée par Nahah est bien décidée à faire respecter la loi.
Samba Camara
Source: le renovateur
En effet tout est parti du refus du gouvernement d’engager des négociations sociales conformément aux articles du code de travail en vigueur dans le pays. Sur le plan régional, à Zouerate, les ouvriers des mines ont suivi hier ce mot d’ordre de grève. Selon Sid'Ahmed Ould Ibrahim, coordinateur régional de la CGTM à Tiris Zemmour, les ouvriers de la maintenance "ont massivement" participé au mouvement. La production de la SNIM "va être touchée" suite à la participation de 60% de travailleurs de la structure de Guelb Elghuein à la grève. Le responsable syndical a par ailleurs reconnu "une faible mobilisation" au sein des travailleurs journaliers dont certains perçoivent le mouvement comme "une grève des ouvriers des mines".Toutefois, la participation générale "est satisfaisante. Elle avoisine 50%" selon Ould Ibrahim.
Pourquoi la grève ?
Constatant que le gouvernement ne veut pas ouvrir des négociations entre les partenaires sociaux sur la base de la loi, la CGTM écrit au président de la République le 4 avril 2011, à fin d’obtenir gain de cause. Mais à l’arrivée la centrale ne reçoit même pas un accusé de réception. Loin de se laisser abattre le syndicat écrit en vain au Premier ministre le 11 avril. Le 24 avril une missive est adressée à la ministre de la fonction publique et du travail. L’intéressée prendra la peine de répondre à la centrale, mais refuse d’organiser des élections de représentativité, nécessaires avant l’ouverture de tout dialogue social. Face à cette volonté du gouvernement de continuer à violer la loi, la CGTM décide alors d’aller en grève.
Et maintenant que va-t-il se passer ? La CGTM va-t-il initier d’autres actions. Tout dépendra en fait de la réaction des pouvoirs publics. Au cas ou ils seraient favorables à ouvrir des négociations sur la base de la loi, la CGTM n’apprendra aucune action de nature à provoquer une paralysie dans des secteurs aussi importants que le BTP, l’agro-alimentaire…Mais si jamais l’Etat s’obstine à piétiner la loi, il faut qu’il s’attende à un retour de la manivelle. Car la centrale dirigée par Nahah est bien décidée à faire respecter la loi.
Samba Camara
Source: le renovateur