Le Maroc a multiplié ses appels au front Polisario et à l’Algérie « qui le soutient » à accepter le plan d’autonomie au Sahara, au terme du quatrième round des pourparlers au Sahara mardi soir à Manhasset près de new York, a appris APA mercredi à Rabat.
Par la voix de ses officiels le représentant aux pourparlers de Manhasset sur le Sahara (16-18 mars), le Maroc a exprimé sa détermination à poursuivre le processus de négociations, appelant le Polisario et l’Algérie à adhérer au plan d’autonomie pour dépasser le stade actuel de « dialogue de sourds ».
Pour le ministre marocain des affaires étrangères, Taib Fassi Fehri, le plan d’autonomie proposé par le Maroc en Avril 2007 est le seul cadre possible de négociation.
Il a qualifié d’ « erreur historique » les positions « figées », des autres parties.
« Qu’elle soit observateur, partie prenante ou agissant dans les coulisses, l’Algérie a un rôle important, et nous espérons qu’elle s’inscrive dans une dynamique positive » a fait valoir le chef de la diplomatie marocaine.
Le Maroc, a-t-il dit, « ne renoncera jamais à une portion de son territoire »appelant son voisin, l’Algérie qui soutient le Polisario depuis 1975, à « s’inscrire » dans ce processus de négociations sur la base du projet d’autonomie.
Concernant les dernières manœuvres militaires entreprises par le Maroc au Sahara, le responsable marocain a tenu à préciser que Rabat a entrepris ces manœuvres « dans le cadre de sa souveraineté » et en contact avec le contingent de l’ONU au Sahara « MINURSO ».
Au terme du quatrième round, le représentant du secrétaire général de l’ONU au Sahara, Peter Van Walsum, a déclaré que «les parties se sont engagées à poursuivre les négociations à Manhasset à une date à déterminer d’un commun accord ».
Le facilitateur onusien a précisé que les discussions de ce round, auxquels ont pris part le Maroc, le Polisario, l’Algérie et la Mauritanie, ont porté sur la mise en œuvre des résolutions du Conseil Sécurité ajoutant que les parties ont également discuté de « sujets thématiques telles que l’administration, la justice et les ressources ».
Rabat a proposé en 2007 un statut d’autonomie au territoire du Sahara se trouvant sous la souveraineté marocaine depuis 1975, date du retrait du colonisateur espagnol alors que le Polisario, soutenu par l’Algérie, réclame « un référendum d’autodétermination » jugé «inapplicable » par le Maroc.
Selon les observateurs à Rabat, les négociations directes, entamées depuis juin 2007, ont encore devant elles « un si long chemin ».
Source: APA
(M)
Par la voix de ses officiels le représentant aux pourparlers de Manhasset sur le Sahara (16-18 mars), le Maroc a exprimé sa détermination à poursuivre le processus de négociations, appelant le Polisario et l’Algérie à adhérer au plan d’autonomie pour dépasser le stade actuel de « dialogue de sourds ».
Pour le ministre marocain des affaires étrangères, Taib Fassi Fehri, le plan d’autonomie proposé par le Maroc en Avril 2007 est le seul cadre possible de négociation.
Il a qualifié d’ « erreur historique » les positions « figées », des autres parties.
« Qu’elle soit observateur, partie prenante ou agissant dans les coulisses, l’Algérie a un rôle important, et nous espérons qu’elle s’inscrive dans une dynamique positive » a fait valoir le chef de la diplomatie marocaine.
Le Maroc, a-t-il dit, « ne renoncera jamais à une portion de son territoire »appelant son voisin, l’Algérie qui soutient le Polisario depuis 1975, à « s’inscrire » dans ce processus de négociations sur la base du projet d’autonomie.
Concernant les dernières manœuvres militaires entreprises par le Maroc au Sahara, le responsable marocain a tenu à préciser que Rabat a entrepris ces manœuvres « dans le cadre de sa souveraineté » et en contact avec le contingent de l’ONU au Sahara « MINURSO ».
Au terme du quatrième round, le représentant du secrétaire général de l’ONU au Sahara, Peter Van Walsum, a déclaré que «les parties se sont engagées à poursuivre les négociations à Manhasset à une date à déterminer d’un commun accord ».
Le facilitateur onusien a précisé que les discussions de ce round, auxquels ont pris part le Maroc, le Polisario, l’Algérie et la Mauritanie, ont porté sur la mise en œuvre des résolutions du Conseil Sécurité ajoutant que les parties ont également discuté de « sujets thématiques telles que l’administration, la justice et les ressources ».
Rabat a proposé en 2007 un statut d’autonomie au territoire du Sahara se trouvant sous la souveraineté marocaine depuis 1975, date du retrait du colonisateur espagnol alors que le Polisario, soutenu par l’Algérie, réclame « un référendum d’autodétermination » jugé «inapplicable » par le Maroc.
Selon les observateurs à Rabat, les négociations directes, entamées depuis juin 2007, ont encore devant elles « un si long chemin ».
Source: APA
(M)