Après avoir accordé de premières audiences aux leaders de l’App et d’El Wiam, le président de la république a reçu hier le dirigeant du parti Adil, l’ancien Premier ministre Yahya Ould Ahmed El Waghef.Objectif:impulser le dialogue en associant le maximum possible d’acteurs politiques et en montrant aux récalcitrants de la COD ; finalement favorables à la feuille de route d’ouverture politique du régime, que la concertation aura bel et bien lieu, qu’elle nécessite même une exception pour confirmer la règle.
Mais, comme les interlocuteurs du chef de l’Etat avaient défilé, il y a quelques mois, au palais ocre pour les mêmes fins sans progresser d’un iota dans leurs ambitions de siéger dans le gouvernement ou dans les autres fonctions de l’Etat, cela a conduit certains analystes à accuser le pouvoir de jouer, en fidélité à sa tradition, à l’ouverture tout en restant hermétique.
Certes, il est incontestable que pour réussir un dialogue politique, il faut des interlocuteurs de l’opposition, de préférence crédibles comme l’App et dans une moindre mesure El Wiam dont le centrisme séduit de plus en plus des cadres et des intellectuels de l’opposition et de la majorité, presque arrivés à leurs dernières réflexions pour rallier ce parti.
Toutefois, Adil qui a été le premier à être convoqué à la présidence de la république, pour des buts liés au dialogue politique, ne satisfait pas au gabarit des formations politiques qui peuvent être perçues par l’opinion publique nationale et international comme crédibilisant une concertation politique sincère et équilibrée, qui devait réunir autour de la même table des pourparlers, deux mammouths ennemis de la scène nationale comme l’Upr pour la majorité et le Rfd, l’App, l’Ufp, Tawassoul et la CDN pour l’opposition.
Les autres partillons n’étant que des groupuscules éternisés uniquement par leur assiduité dans les meetings et dans les conférences de presse, ne disposant pas d’élus ni dans le parlement, non plus dans les mairies.
Ainsi pour dire, passer l’aval de ces interlocuteurs, il reste aussi l’engagement sincère du pouvoir dans le dialogue politique, auquel il s’essaye depuis plusieurs mois sans jamais faire le premier pas, même si le tapage officiel fait sur la franchise de cette main tendue est médiatisé à tous les niveaux de l’appareil Etat, avec des rencontres accordées également par le chef du gouvernement aux leaders des partis politiques pour baliser le terrain de la concertation et assurer son succès.
Chaque fois, la montagne accouche d’une souris et les partenaires gâtés hier par des cérémonies entourées du grand soin par les officiels se retrouvent le lendemain sans interlocuteur, ayant cru dans le dialogue politique avant de réaliser que ce n’est qu’un mirage détenu par des mains astucieuses, l’arborant pendant les périodes de crises, avant de le ranger dans tiroirs une fois le calme revenu.
Mais, cette fois la COD prend son mal en patience et s’investit dans la dernière chance à accorder au régime de Ould Abdel Aziz, pour s’épargner les accusations de blocage du dialogue politique.
En effet, au terme de débats houleux tenus dimanche soir dernier, les partis de la COD ont convenu à l’unanimité, la feuille de route du dialogue politique comme base de la concertation avec le Chef de l’Etat.
Une décision courageuse qui a souffert déjà du manque d’intérêt officiel à cette main tendue, dés lors où au lieu de faire une déclaration de bonne intention et de la suite à donner à cette heureuse évolution, les autorités ont plutôt préféré cherché à se concerter avec des tiers.
Amadou Diaara
Source: le renovateur
Mais, comme les interlocuteurs du chef de l’Etat avaient défilé, il y a quelques mois, au palais ocre pour les mêmes fins sans progresser d’un iota dans leurs ambitions de siéger dans le gouvernement ou dans les autres fonctions de l’Etat, cela a conduit certains analystes à accuser le pouvoir de jouer, en fidélité à sa tradition, à l’ouverture tout en restant hermétique.
Certes, il est incontestable que pour réussir un dialogue politique, il faut des interlocuteurs de l’opposition, de préférence crédibles comme l’App et dans une moindre mesure El Wiam dont le centrisme séduit de plus en plus des cadres et des intellectuels de l’opposition et de la majorité, presque arrivés à leurs dernières réflexions pour rallier ce parti.
Toutefois, Adil qui a été le premier à être convoqué à la présidence de la république, pour des buts liés au dialogue politique, ne satisfait pas au gabarit des formations politiques qui peuvent être perçues par l’opinion publique nationale et international comme crédibilisant une concertation politique sincère et équilibrée, qui devait réunir autour de la même table des pourparlers, deux mammouths ennemis de la scène nationale comme l’Upr pour la majorité et le Rfd, l’App, l’Ufp, Tawassoul et la CDN pour l’opposition.
Les autres partillons n’étant que des groupuscules éternisés uniquement par leur assiduité dans les meetings et dans les conférences de presse, ne disposant pas d’élus ni dans le parlement, non plus dans les mairies.
Ainsi pour dire, passer l’aval de ces interlocuteurs, il reste aussi l’engagement sincère du pouvoir dans le dialogue politique, auquel il s’essaye depuis plusieurs mois sans jamais faire le premier pas, même si le tapage officiel fait sur la franchise de cette main tendue est médiatisé à tous les niveaux de l’appareil Etat, avec des rencontres accordées également par le chef du gouvernement aux leaders des partis politiques pour baliser le terrain de la concertation et assurer son succès.
Chaque fois, la montagne accouche d’une souris et les partenaires gâtés hier par des cérémonies entourées du grand soin par les officiels se retrouvent le lendemain sans interlocuteur, ayant cru dans le dialogue politique avant de réaliser que ce n’est qu’un mirage détenu par des mains astucieuses, l’arborant pendant les périodes de crises, avant de le ranger dans tiroirs une fois le calme revenu.
Mais, cette fois la COD prend son mal en patience et s’investit dans la dernière chance à accorder au régime de Ould Abdel Aziz, pour s’épargner les accusations de blocage du dialogue politique.
En effet, au terme de débats houleux tenus dimanche soir dernier, les partis de la COD ont convenu à l’unanimité, la feuille de route du dialogue politique comme base de la concertation avec le Chef de l’Etat.
Une décision courageuse qui a souffert déjà du manque d’intérêt officiel à cette main tendue, dés lors où au lieu de faire une déclaration de bonne intention et de la suite à donner à cette heureuse évolution, les autorités ont plutôt préféré cherché à se concerter avec des tiers.
Amadou Diaara
Source: le renovateur