Protection des zones agricoles à Aftout
À l’occasion du premier G20 agricole, réuni les mercredi 22 et jeudi 23 juin à Paris, le CCFD-Terre solidaire a publié un long document dans lequel il s’inquiète du manque d’ambition des propositions actuellement sur la table des négociations.
« Il est grand temps de changer radicalement de stratégie », affirme le CCFD-Terre solidaire qui « appelle les États membres à dépasser leurs logiques de concurrence et à engager de vraies réformes en matière de régulation de la spéculation, des investissements privés et du commerce mondial ».
Concernant la volatilité des prix agricoles, « le G20 devra frapper un grand coup pour être efficace », insiste le CCFD selon qui « stabiliser les prix des matières premières agricoles requiert une stricte réglementation des marchés, l’interdiction de la spéculation financière sur les marchés virtuels et l’encadrement des pratiques sur les marchés physiques ».
LUTTER CONTRE LES PARADIS FISCAUX
« Les États membres du G20 ont le devoir de limiter les activités des investisseurs non-commerciaux – tels que les hedge funds , les fonds indiciels ou les banques – responsables de l’extrême volatilité des prix, dont on connaît l’impact ravageur à la fois sur le pouvoir d’achat des consommateurs et sur les revenus des producteurs », affirme ainsi Maureen Jorand, chargée de mission alimentation et agriculture au CCFD-Terre Solidaire.
Face à la baisse constante des montants investis dans l’agriculture sont en constante baisse tant du côté de l’Aide publique au développement des pays du Nord que des politiques publiques des États du Sud, et constatant que 800 milliards d’euros qui s’évadent chaque année des caisses des pays du Sud vers les paradis fiscaux, le CCFD-Terre Solidaire appelle également « les États membres du G20 à faire de la lutte contre les paradis fiscaux et l’évasion fiscale un préalable à tout développement des investissements privés dans le secteur de l’agriculture ».
Enfin, le CCFD appelle le G20 agricole à « changer de prisme sur le commerce agricole mondial ». « Il est urgent que les règles du commerce mondial autorisent les pays pauvres à protéger leur marché afin de leur permettre de développer leurs propres agricultures », affirme-t-il.
Document : « G20 Agricole : des paroles aux actes pour agir durablement contre la faim » .
Source: lacroix.com
« Il est grand temps de changer radicalement de stratégie », affirme le CCFD-Terre solidaire qui « appelle les États membres à dépasser leurs logiques de concurrence et à engager de vraies réformes en matière de régulation de la spéculation, des investissements privés et du commerce mondial ».
Concernant la volatilité des prix agricoles, « le G20 devra frapper un grand coup pour être efficace », insiste le CCFD selon qui « stabiliser les prix des matières premières agricoles requiert une stricte réglementation des marchés, l’interdiction de la spéculation financière sur les marchés virtuels et l’encadrement des pratiques sur les marchés physiques ».
LUTTER CONTRE LES PARADIS FISCAUX
« Les États membres du G20 ont le devoir de limiter les activités des investisseurs non-commerciaux – tels que les hedge funds , les fonds indiciels ou les banques – responsables de l’extrême volatilité des prix, dont on connaît l’impact ravageur à la fois sur le pouvoir d’achat des consommateurs et sur les revenus des producteurs », affirme ainsi Maureen Jorand, chargée de mission alimentation et agriculture au CCFD-Terre Solidaire.
Face à la baisse constante des montants investis dans l’agriculture sont en constante baisse tant du côté de l’Aide publique au développement des pays du Nord que des politiques publiques des États du Sud, et constatant que 800 milliards d’euros qui s’évadent chaque année des caisses des pays du Sud vers les paradis fiscaux, le CCFD-Terre Solidaire appelle également « les États membres du G20 à faire de la lutte contre les paradis fiscaux et l’évasion fiscale un préalable à tout développement des investissements privés dans le secteur de l’agriculture ».
Enfin, le CCFD appelle le G20 agricole à « changer de prisme sur le commerce agricole mondial ». « Il est urgent que les règles du commerce mondial autorisent les pays pauvres à protéger leur marché afin de leur permettre de développer leurs propres agricultures », affirme-t-il.
Document : « G20 Agricole : des paroles aux actes pour agir durablement contre la faim » .
Source: lacroix.com