La présidente de l’Association Mauritanienne des Femmes chefs de familles (AMFCF), Aminetou Mint Moctar, et le président de SOS esclaves, Boubacar Messaoud, ont dénoncé samedi au cours d’une conférence de presse, la persistance en Mauritanie de pratiques esclavagistes et exigé l’application effective de la loi adoptée en août 2007 criminalisant le phénomène.
Les ONG ont notamment rapporté des cas d’expropriation de terres sur la base de la conception traditionnelle qui dénie le droit de propriété à l’esclave, un fait qui défraie actuellement la chronique dans la région de l’Assaba (Est du pays).
Elles ont accusé au passage le gouverneur de cette région "de complicité", exigeant du pouvoir central des sanctions contre cette autorité.
Les ONG ont également rapporté la suspension d’un enseignant dans la région de Kaédi pour avoir inscrit à l’école des enfants descendants d’esclaves et dénoncé "la cause commune" entre les autorités administratives et académiques et les esclavagistes.
Nouakchott - 15/03/2008
Panapress
(M)
Les ONG ont notamment rapporté des cas d’expropriation de terres sur la base de la conception traditionnelle qui dénie le droit de propriété à l’esclave, un fait qui défraie actuellement la chronique dans la région de l’Assaba (Est du pays).
Elles ont accusé au passage le gouverneur de cette région "de complicité", exigeant du pouvoir central des sanctions contre cette autorité.
Les ONG ont également rapporté la suspension d’un enseignant dans la région de Kaédi pour avoir inscrit à l’école des enfants descendants d’esclaves et dénoncé "la cause commune" entre les autorités administratives et académiques et les esclavagistes.
Nouakchott - 15/03/2008
Panapress
(M)