L’organisation Greenpeace Afrique, dans un communiqué publié jeudi à Dakar, condamne la décision du gouvernement mauritanien d’octroyer à la société chinoise, Poly Hondone Pelagic, une licence d’une durée de 25 ans pour pêcher dans les eaux territoriales de la Mauritanie. Selon le document publié par le bureau de l’organisation au Sénégal, cette décision démontre que le gouvernement mauritanien renonce au droit inaliénable de son peuple et de ses enfants.
La convention, signée le 7 juin, est considérée comme sujet de controverse par les députés de l’opposition du pays qui ont boycotté le vote et ont quitté l’hémicycle parce qu’ils avaient le sentiment qu’un seul article sur les 24 de la convention était avantageux pour les Mauritaniens, indique le communiqué.
'La décision est prise au moment où les stocks de poissons atteignent un niveau alarmant', relève Raoul Monsembula de Greenpeace Afrique, avant d’ajouter que l’ouverture des eaux mauritaniennes aux flottes chinoises ne fera que menacer davantage les stocks de poissons dans ces eaux dont dépend la survie des communautés locales.
'Le gouvernement mauritanien doit faire montre de responsabilité : il doit sauvegarder, maintenir et conserver ses ressources naturelles et protéger les moyens de subsistance de ses pêcheurs, qui en retour nourrissent et maintiennent le pays', a souligné Oumy Sène de Greenpeace Afrique.
Source: Pana
La convention, signée le 7 juin, est considérée comme sujet de controverse par les députés de l’opposition du pays qui ont boycotté le vote et ont quitté l’hémicycle parce qu’ils avaient le sentiment qu’un seul article sur les 24 de la convention était avantageux pour les Mauritaniens, indique le communiqué.
'La décision est prise au moment où les stocks de poissons atteignent un niveau alarmant', relève Raoul Monsembula de Greenpeace Afrique, avant d’ajouter que l’ouverture des eaux mauritaniennes aux flottes chinoises ne fera que menacer davantage les stocks de poissons dans ces eaux dont dépend la survie des communautés locales.
'Le gouvernement mauritanien doit faire montre de responsabilité : il doit sauvegarder, maintenir et conserver ses ressources naturelles et protéger les moyens de subsistance de ses pêcheurs, qui en retour nourrissent et maintiennent le pays', a souligné Oumy Sène de Greenpeace Afrique.
Source: Pana