Des princes ou rois arabes pourraient être amenés à bouder le sommet de l’Organisation de la conférence islamique (Oci) en voyant les panneaux publicitaires conçus par l’Anoci. C’est la conviction d’un professionnel du milieu qui se prévaut d’une solide connaissance de la culture arabe.
Les panneaux publicitaires qui meublent plusieurs artères de la ville de Dakar, ne sont pas sans danger pour la réussite du prochain sommet de l’Organisation de la conférence islamique (Oci) si on en croit des professionnels imbus d’une certaine culture du monde arabe. Il s’agit ici des panneaux sur lesquels on voit deux mains tenant un chapelet ou encore montrant la main d’une personne en fond noir qui égrène un chapelet. ‘Ces images peuvent représenter une source de malentendus avec des pays arabes, surtout un pays comme l’Arabie Saoudite qui se réfère à la charia en tout, se révèle très sensible au respect de certaines règles et est très pointilleuse pour ce qui est du protocole’, estime l’ancien directeur technique de la publication du quotidien Al Oukaz à Djeddah et Al Yamamah. En effet, pour Cheikh Tidiane Cissé, par ailleurs directeur général d’une société spécialisée dans la conception de panneaux publicitaires, donc parlant ‘par expérience’, ces pays arabes ‘peuvent rompre des relations inter-Etats à cause d’une simple erreur de symétrie de l’image d’un roi ou prince’.
Mieux, renseigne Cheikh Tidiane Cissé, chez eux, ‘il y a même des règles hiérarchiques pour l’utilisation des noms, images, le cadrage de l’image dans un quotidien ou magazine. Pour une erreur de mise en page de ces genres, ils peuvent prendre sur le champ l’avion pour repartir dans leurs pays d’origine’. En outre, l’ancien patron du quotidien saoudien Al Oukaz, qui revendique une quinzaine d’années d’expérience dans le monde arabe, souligne qu’il y a beaucoup de règles à respecter. Ainsi les rois et princes du Golfe ‘ne pourront jamais imaginer que pour l’organisation d’un sommet de l’Oci, l’agence (Anoci) ne se soit pas souciée d’informer les agences de presse sur ces règles à respecter’. Autant de raisons qui font que ce directeur général de Sun High Tech 3, une société spécialisée entre autres dans la confection de panneaux publicitaires, sent la nécessité d’offrir ses services à Karim Wade ‘pour l’aider à respecter ces règles dans la communication visuelle comme pour l’édition’.
Du côté de l’Anoci, on apprend que ces panneaux seront bientôt remplacés, même si, du reste, on ne considère pas ces critiques de Cheikh Tidiane Cissé comme des éléments déterminants.
Georges Nesta DIOP
Source: walffadjri
(M)
Les panneaux publicitaires qui meublent plusieurs artères de la ville de Dakar, ne sont pas sans danger pour la réussite du prochain sommet de l’Organisation de la conférence islamique (Oci) si on en croit des professionnels imbus d’une certaine culture du monde arabe. Il s’agit ici des panneaux sur lesquels on voit deux mains tenant un chapelet ou encore montrant la main d’une personne en fond noir qui égrène un chapelet. ‘Ces images peuvent représenter une source de malentendus avec des pays arabes, surtout un pays comme l’Arabie Saoudite qui se réfère à la charia en tout, se révèle très sensible au respect de certaines règles et est très pointilleuse pour ce qui est du protocole’, estime l’ancien directeur technique de la publication du quotidien Al Oukaz à Djeddah et Al Yamamah. En effet, pour Cheikh Tidiane Cissé, par ailleurs directeur général d’une société spécialisée dans la conception de panneaux publicitaires, donc parlant ‘par expérience’, ces pays arabes ‘peuvent rompre des relations inter-Etats à cause d’une simple erreur de symétrie de l’image d’un roi ou prince’.
Mieux, renseigne Cheikh Tidiane Cissé, chez eux, ‘il y a même des règles hiérarchiques pour l’utilisation des noms, images, le cadrage de l’image dans un quotidien ou magazine. Pour une erreur de mise en page de ces genres, ils peuvent prendre sur le champ l’avion pour repartir dans leurs pays d’origine’. En outre, l’ancien patron du quotidien saoudien Al Oukaz, qui revendique une quinzaine d’années d’expérience dans le monde arabe, souligne qu’il y a beaucoup de règles à respecter. Ainsi les rois et princes du Golfe ‘ne pourront jamais imaginer que pour l’organisation d’un sommet de l’Oci, l’agence (Anoci) ne se soit pas souciée d’informer les agences de presse sur ces règles à respecter’. Autant de raisons qui font que ce directeur général de Sun High Tech 3, une société spécialisée entre autres dans la confection de panneaux publicitaires, sent la nécessité d’offrir ses services à Karim Wade ‘pour l’aider à respecter ces règles dans la communication visuelle comme pour l’édition’.
Du côté de l’Anoci, on apprend que ces panneaux seront bientôt remplacés, même si, du reste, on ne considère pas ces critiques de Cheikh Tidiane Cissé comme des éléments déterminants.
Georges Nesta DIOP
Source: walffadjri
(M)