Jules Young vend des photos de personnalités célèbres sur le trottoir de la 125e Rue, une artère commerciale de Harlem également connue sous le nom de boulevard Martin Luther King Jr.
Sur un présentoir, la photo de Barack Obama côtoie celles de Thelonious Monk, Marcus Garvey et Martin Luther King.
«Je pense que les États-Unis sont prêts à élire un président noir», dit Young en montrant du doigt la photo du sénateur de l'Illinois. «Mais je dois vous avouer que j'ai peur pour lui. J'ai peur qu'il se fasse abattre.»
À New York comme dans plusieurs autres villes américaines, cette peur est largement répandue chez les Noirs, qui n'ont pas tous besoin d'une question d'un journaliste pour aborder le sujet.
«Ils ont tué les Kennedy, John et Bobby», dit Geoffrey Taylor, organisateur communautaire de Harlem, en expliquant pourquoi il craint pour la sécurité de Barack Obama. «Ils ont tué Martin (Luther King) et Malcom (X). Si quelqu'un a vraiment l'intention de tuer, il peut le faire. Quelle que soit la protection, les personnalités politiques sont vulnérables en tout temps.»
Barack Obama a lui-même admis cette réalité à la veille des primaires du New Hampshire, en janvier dernier.
«Je pense que chaque candidat présidentiel, chaque président, est une cible potentielle», a-t-il déclaré lors d'une entrevue à la chaîne de télévision NBC. «Cela fait partie de la réalité. Et l'on prend les précautions nécessaires et l'on continue son travail.»
Depuis près d'un an, Barack Obama est protégé par des gardes du corps des Services secrets. Au début de la semaine, il prévoyait passer une partie la journée d'aujourd'hui dans une ville de l'Indiana - Muncie - où, le 4 avril 1968, le sénateur de New York Bobby Kennedy s'est arrêté durant sa course à l'investiture démocrate.
Le camp Obama a invoqué des problèmes «logistiques» pour expliquer sa décision de reporter la visite du sénateur de l'Illinois à Muncie.
Robert Kennedy a été assassiné un mois après son passage en Indiana. Le soir des primaires de Californie, il venait à peine de prononcer son discours de la victoire lorsqu'il a été criblé de balles.
Source: cyberpresse
(M)
Sur un présentoir, la photo de Barack Obama côtoie celles de Thelonious Monk, Marcus Garvey et Martin Luther King.
«Je pense que les États-Unis sont prêts à élire un président noir», dit Young en montrant du doigt la photo du sénateur de l'Illinois. «Mais je dois vous avouer que j'ai peur pour lui. J'ai peur qu'il se fasse abattre.»
À New York comme dans plusieurs autres villes américaines, cette peur est largement répandue chez les Noirs, qui n'ont pas tous besoin d'une question d'un journaliste pour aborder le sujet.
«Ils ont tué les Kennedy, John et Bobby», dit Geoffrey Taylor, organisateur communautaire de Harlem, en expliquant pourquoi il craint pour la sécurité de Barack Obama. «Ils ont tué Martin (Luther King) et Malcom (X). Si quelqu'un a vraiment l'intention de tuer, il peut le faire. Quelle que soit la protection, les personnalités politiques sont vulnérables en tout temps.»
Barack Obama a lui-même admis cette réalité à la veille des primaires du New Hampshire, en janvier dernier.
«Je pense que chaque candidat présidentiel, chaque président, est une cible potentielle», a-t-il déclaré lors d'une entrevue à la chaîne de télévision NBC. «Cela fait partie de la réalité. Et l'on prend les précautions nécessaires et l'on continue son travail.»
Depuis près d'un an, Barack Obama est protégé par des gardes du corps des Services secrets. Au début de la semaine, il prévoyait passer une partie la journée d'aujourd'hui dans une ville de l'Indiana - Muncie - où, le 4 avril 1968, le sénateur de New York Bobby Kennedy s'est arrêté durant sa course à l'investiture démocrate.
Le camp Obama a invoqué des problèmes «logistiques» pour expliquer sa décision de reporter la visite du sénateur de l'Illinois à Muncie.
Robert Kennedy a été assassiné un mois après son passage en Indiana. Le soir des primaires de Californie, il venait à peine de prononcer son discours de la victoire lorsqu'il a été criblé de balles.
Source: cyberpresse
(M)