Le candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle américaine de novembre, Barack Obama, a passé mercredi son examen de passage devant les syndicalistes de l'AFL-CIO réunis à Philadelphie promettant de remettre à l'ordre du jour «le rêve américain».
M. Obama a reçu au passage le soutien d'une nouvelle organisation syndicale représentant les employés des hôpitaux et des centres de soin (National Union of Hospital and Health Care Employees, NUHHCE).
«Il est temps que nous ayons un président qui ne s'étrangle pas en prononçant le mot syndicat. Il est temps que nous ayons un candidat démocrate qui ne parle pas seulement des syndicats durant les primaires», a-t-il dit devant environ un millier de syndicalistes.
Les délégués de l'AFL-CIO ont interrompu le sénateur de l'Illinois à de nombreuses reprises reprenant son slogan de campagne: «Yes We Can» (Oui, nous le pouvons). Les représentants du SEIU (Service Employees international union), un syndicat influent d'employés qui soutient M. Obama, reconnaissables à leur T-shirt pourpre, étaient particulièrement nombreux.
M. Obama a critiqué la politique du président George W. Bush qui «au cours des sept dernières années a servi les intérêts des plus riches».
«L'Amérique ne peut se permettre quatre ans supplémentaires de la politique de Bush» et John McCain veut poursuivre «la même politique qui a mis le rêve américain hors de portée de nombre d'Américains», a-t-il dit.
M. Obama est revenu sur les propos de sa rivale Hillary Clinton qui s'est exprimé mardi devant les mêmes syndicalistes et s'est comparé au boxeur Rocky Balboa incarné au cinéma par Sylvester Stallone.
«Je sais qu'on a parlé de Rocky Balboa ces derniers jours et nous aimons tous Rocky», a dit le sénateur. «Mais, a-t-il ajouté, la dernière fois que j'ai vérifié, Rocky était une chimère». Nous devons nous rappeler que Rocky c'est du cinéma», a-t-il dit sous les applaudissements et les rires.
Les Américains ne peuvent se contenter d'un président démocrate à la Maison-Blanche si celui-ci continue à travailler sous la pression des groupes qui défendent les intérêts des grandes compagnies notamment pharmaceutiques ou pétrolières, a-t-il dit critiquant implicitement sa rivale.
«Je suis le seul candidat en lice qui a travaillé pour ôter leur poids aux lobbies», a-t-il dit. «Ils n'ont pas financé ma campagne, ils ne dirigeront pas mon gouvernement et ils ne couvriront pas la voix des Américains quand je serai président des États-Unis», a-t-il assuré.
«J'en ai assez de jouer en défense», a ajouté M. Obama promettant une «offensive» pour les salaires, l'assurance maladie et les retraites. Il a promis la création de «millions de nouveaux emplois» et d'investir 60 milliards de dollars sur dix ans pour reconstruire ponts et routes. Il a également proposé 150 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie dans les énergies vertes assurant que cela génèrerait plus de 5 millions de nouveaux emplois.
Il a rappelé qu'il était favorable au libre-échange mais qu'il avait été toujours, insistant sur le «toujours», opposé aux traités de libre-échange de l'Amérique du Nord (Alena), d'Amérique centrale (Cafta) et aux accords avec la Chine. Il également dénoncé les accords commerciaux avec la Corée du Sud «mauvais pour les travailleurs américains» et la Colombie en raison des violences à l'encontre des syndicalistes dans ce pays.
«Les Américains ont un choix à l'élection présidentielle. Nous pouvons continuer à jouer le même jeu en cours à Washington avec les mêmes joueurs et s'attendre aux mêmes résultats. Ou nous pouvons choisir un avenir différent. Imaginez simplement cela», a-t-il dit la voix couverte par les cris enthousiastes des syndicalistes qui lui ont fait une ovation debout.
Alain Jean Robert
Source: cyberpresse
(M)
M. Obama a reçu au passage le soutien d'une nouvelle organisation syndicale représentant les employés des hôpitaux et des centres de soin (National Union of Hospital and Health Care Employees, NUHHCE).
«Il est temps que nous ayons un président qui ne s'étrangle pas en prononçant le mot syndicat. Il est temps que nous ayons un candidat démocrate qui ne parle pas seulement des syndicats durant les primaires», a-t-il dit devant environ un millier de syndicalistes.
Les délégués de l'AFL-CIO ont interrompu le sénateur de l'Illinois à de nombreuses reprises reprenant son slogan de campagne: «Yes We Can» (Oui, nous le pouvons). Les représentants du SEIU (Service Employees international union), un syndicat influent d'employés qui soutient M. Obama, reconnaissables à leur T-shirt pourpre, étaient particulièrement nombreux.
M. Obama a critiqué la politique du président George W. Bush qui «au cours des sept dernières années a servi les intérêts des plus riches».
«L'Amérique ne peut se permettre quatre ans supplémentaires de la politique de Bush» et John McCain veut poursuivre «la même politique qui a mis le rêve américain hors de portée de nombre d'Américains», a-t-il dit.
M. Obama est revenu sur les propos de sa rivale Hillary Clinton qui s'est exprimé mardi devant les mêmes syndicalistes et s'est comparé au boxeur Rocky Balboa incarné au cinéma par Sylvester Stallone.
«Je sais qu'on a parlé de Rocky Balboa ces derniers jours et nous aimons tous Rocky», a dit le sénateur. «Mais, a-t-il ajouté, la dernière fois que j'ai vérifié, Rocky était une chimère». Nous devons nous rappeler que Rocky c'est du cinéma», a-t-il dit sous les applaudissements et les rires.
Les Américains ne peuvent se contenter d'un président démocrate à la Maison-Blanche si celui-ci continue à travailler sous la pression des groupes qui défendent les intérêts des grandes compagnies notamment pharmaceutiques ou pétrolières, a-t-il dit critiquant implicitement sa rivale.
«Je suis le seul candidat en lice qui a travaillé pour ôter leur poids aux lobbies», a-t-il dit. «Ils n'ont pas financé ma campagne, ils ne dirigeront pas mon gouvernement et ils ne couvriront pas la voix des Américains quand je serai président des États-Unis», a-t-il assuré.
«J'en ai assez de jouer en défense», a ajouté M. Obama promettant une «offensive» pour les salaires, l'assurance maladie et les retraites. Il a promis la création de «millions de nouveaux emplois» et d'investir 60 milliards de dollars sur dix ans pour reconstruire ponts et routes. Il a également proposé 150 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie dans les énergies vertes assurant que cela génèrerait plus de 5 millions de nouveaux emplois.
Il a rappelé qu'il était favorable au libre-échange mais qu'il avait été toujours, insistant sur le «toujours», opposé aux traités de libre-échange de l'Amérique du Nord (Alena), d'Amérique centrale (Cafta) et aux accords avec la Chine. Il également dénoncé les accords commerciaux avec la Corée du Sud «mauvais pour les travailleurs américains» et la Colombie en raison des violences à l'encontre des syndicalistes dans ce pays.
«Les Américains ont un choix à l'élection présidentielle. Nous pouvons continuer à jouer le même jeu en cours à Washington avec les mêmes joueurs et s'attendre aux mêmes résultats. Ou nous pouvons choisir un avenir différent. Imaginez simplement cela», a-t-il dit la voix couverte par les cris enthousiastes des syndicalistes qui lui ont fait une ovation debout.
Alain Jean Robert
Source: cyberpresse
(M)