Depuis Soweto, berceau de la lutte anti-apartheid, la Première dame des Etats-Unis Michelle Obama a exhorté mercredi les jeunes Africains à prendre leur destin en main en faisant fructifier l'héritage du mouvement de libération sud-africain.
S'exprimant à l'église catholique Regina Mundi, un lieu symbolique de ce township de la banlieue de Johannesburg qui servit de refuge aux militants luttant contre la domination de la minorité blanche, Mme Obama a invoqué l'heritage des héros de la lutte de libération sud-africain et du mouvement pour les droits civiques américain.
"C'est l'héritage de la génération de l'indépendance, la génération de la liberté. Et vous tous, les jeunes gens d'aujourd'hui, êtes les héritiers de ce sang, cette sueur, ce sacrifice et cet amour", a-t-elle lancé devant un millier de personnes.
"La question est donc aujourd'hui: Qu'allez-vous faire de cet héritage?"
"Vous pouvez être la génération qui met fin au VIH/sida, la génération qui ne combat pas seulement la maladie, mais les stigmates de la maladie", a répondu Michelle Obama.
"Vous pouvez être la génération qui tient vos leaders responsables d'une gouvernance ouverte et honnête à tous les niveaux, d'une gouvernance qui éradique la corruption."
Mme Obama a achevé son discours par de retentissants "Yes we can" (oui, vous le pouvez), le slogan fétiche de son président de mari.
C'était sa première prise de parole en public depuis son arrivée en Afrique du Sud, lundi soir, pour un voyage de six jours qui doit également la conduire au Botswana.
La journée de mercredi est consacrée à Soweto, un township particulièrement symbolique qui se veut un modèle de la modernisation des quartiers noirs d'Afrique du Sud depuis les premières élections démocratiques de 1994.
Mme Obama doit notamment y rencontrer 76 "jeunes dirigeantes" venues de toute l'Afrique.
Son programme comprend aussi les visites des monuments de la lutte de libération sud-africaine, en compagnie de sa mère et de ses deux filles.
Après son discours à l'église Regina Mundi, la Première dame s'est ainsi rendu au monument dédié à Hector Pieterson, un garçon de 12 ans tué lors des émeutes de Soweto, le 16 juin 1976.
Elle y a brièvement rencontré Antoinette Sithole, la soeur de ce martyr de la lutte anti-apartheid, et a déposé une gerbe de fleurs au pied du monument.
Michelle Obama et ses filles avaient déjà rendu rendu hommage aux héros du mouvement de libération sud-africain mardi. Elles ont notamment pu rencontrer Nelson Mandela, le premier d'entre eux, à son domicile de Johannesburg.
M. Mandela, qui est aujourd'hui âgé de 92 ans et dont la santé est chancelante, ne reçoit pratiquement plus personne. Il n'est pas apparu en public depuis la Coupe du monde de football de 2010.
L'image de cette rencontre faisait la Une des journaux sud-africain mercredi, le Sowetan titrant par exemple "L'Obama-mania atteint l'Afrique du Sud".
Le pèlerinage doit continuer jeudi au Cap, avec une visite à Robben Island, l'ancienne île-prison où Nelson Mandela et nombre de ses compagnons furent emprisonnés, suivie d'une rencontre avec le prix Nobel de la paix Desmond Tutu.
La Maison Blanche a fait remarquer que le programme de la visite de la Première dame était "directement lié" à la politique étrangère de l'administration Obama en Afrique.
Né aux Etats-Unis d'un père kényan, le président Obama ne s'est rendu qu'à une seule reprise en Afrique subsaharienne depuis le début de son mandat, au Ghana en juillet 2009. Il avait alors appelé le continent à prendre en main son propre destin et à combattre les pratiques antidémocratiques.
Mme Obama doit ensuite se rendre au Botswana, de vendredi à dimanche. Un safari est au programme de cette étape.
Source: AFP
S'exprimant à l'église catholique Regina Mundi, un lieu symbolique de ce township de la banlieue de Johannesburg qui servit de refuge aux militants luttant contre la domination de la minorité blanche, Mme Obama a invoqué l'heritage des héros de la lutte de libération sud-africain et du mouvement pour les droits civiques américain.
"C'est l'héritage de la génération de l'indépendance, la génération de la liberté. Et vous tous, les jeunes gens d'aujourd'hui, êtes les héritiers de ce sang, cette sueur, ce sacrifice et cet amour", a-t-elle lancé devant un millier de personnes.
"La question est donc aujourd'hui: Qu'allez-vous faire de cet héritage?"
"Vous pouvez être la génération qui met fin au VIH/sida, la génération qui ne combat pas seulement la maladie, mais les stigmates de la maladie", a répondu Michelle Obama.
"Vous pouvez être la génération qui tient vos leaders responsables d'une gouvernance ouverte et honnête à tous les niveaux, d'une gouvernance qui éradique la corruption."
Mme Obama a achevé son discours par de retentissants "Yes we can" (oui, vous le pouvez), le slogan fétiche de son président de mari.
C'était sa première prise de parole en public depuis son arrivée en Afrique du Sud, lundi soir, pour un voyage de six jours qui doit également la conduire au Botswana.
La journée de mercredi est consacrée à Soweto, un township particulièrement symbolique qui se veut un modèle de la modernisation des quartiers noirs d'Afrique du Sud depuis les premières élections démocratiques de 1994.
Mme Obama doit notamment y rencontrer 76 "jeunes dirigeantes" venues de toute l'Afrique.
Son programme comprend aussi les visites des monuments de la lutte de libération sud-africaine, en compagnie de sa mère et de ses deux filles.
Après son discours à l'église Regina Mundi, la Première dame s'est ainsi rendu au monument dédié à Hector Pieterson, un garçon de 12 ans tué lors des émeutes de Soweto, le 16 juin 1976.
Elle y a brièvement rencontré Antoinette Sithole, la soeur de ce martyr de la lutte anti-apartheid, et a déposé une gerbe de fleurs au pied du monument.
Michelle Obama et ses filles avaient déjà rendu rendu hommage aux héros du mouvement de libération sud-africain mardi. Elles ont notamment pu rencontrer Nelson Mandela, le premier d'entre eux, à son domicile de Johannesburg.
M. Mandela, qui est aujourd'hui âgé de 92 ans et dont la santé est chancelante, ne reçoit pratiquement plus personne. Il n'est pas apparu en public depuis la Coupe du monde de football de 2010.
L'image de cette rencontre faisait la Une des journaux sud-africain mercredi, le Sowetan titrant par exemple "L'Obama-mania atteint l'Afrique du Sud".
Le pèlerinage doit continuer jeudi au Cap, avec une visite à Robben Island, l'ancienne île-prison où Nelson Mandela et nombre de ses compagnons furent emprisonnés, suivie d'une rencontre avec le prix Nobel de la paix Desmond Tutu.
La Maison Blanche a fait remarquer que le programme de la visite de la Première dame était "directement lié" à la politique étrangère de l'administration Obama en Afrique.
Né aux Etats-Unis d'un père kényan, le président Obama ne s'est rendu qu'à une seule reprise en Afrique subsaharienne depuis le début de son mandat, au Ghana en juillet 2009. Il avait alors appelé le continent à prendre en main son propre destin et à combattre les pratiques antidémocratiques.
Mme Obama doit ensuite se rendre au Botswana, de vendredi à dimanche. Un safari est au programme de cette étape.
Source: AFP